
Canton d’Amherst
Le canton d’Amherst, constitué civilement en 1887 sur une superficie de près de 261 kilomètres carrés dans la région administrative des Laurentides, se trouve dans la municipalité régionale de comté des Laurentides. Il regroupe environ 1445 résidents qui n’ont pas de gentilé spécifique.
Le canton d’Amherst est constitué de trois villages qui sont fiers de leur longue histoire : Saint-Rémi, Vendée et Rockway-Valley.
La municipalité d’Amherst se démarque par sa forêt et ses nombreux plans et cours d’eau, dont la rivière Maskinongé qui traverse le territoire d’Amherst du Nord au Sud.
Le village de Saint-Rémi, centre administratif de la municipalité d’Amherst, est situé sur les rives du lac Rémi tout près de Mont-Tremblant.
Vendée, quant à elle, se situe au nord du territoire, près de la Réserve faunique Papineau-Labelle.
Le village de Rockway-Valley se trouve au sud de Saint-Rémi et cette localité constitue un regroupement de villageois au carrefour des municipalités de Boileau et de Huberdeau.
Jusqu’aux années 1870, le territoire du canton n’était fréquenté que par des pêcheurs et chasseurs, même si quelque familles algonquiennes y séjournaient parfois.
Quand le curé Antoine Labelle décide de contrer l’exode de dizaines, voire de centaines de milliers de Canadiens français pour les États-Unis, il invite les gens à coloniser les cantons du Nord et y défricher les terres. Alors, c’est dans cet esprit que les premiers colons viennent habiter Amherst et la première église y est construite, en 1878. Cette église en bois fut brisée par de fortes rafales de vent à deux reprises, en 1885 et en 1893. Alors, après le second désastre, les paroissiens se rendent compte qu’une église en pierre sera plus durable et la font ériger en 1906.
Le nom du canton Amherst rappelle le général Jeffrey Amherst, celui qui a conquis la Nouvelle-France pour l’Angleterre.
Certains des premiers résidents de la municipalité d’Amherst proviennent d’Irlande. Ils arrivèrent en avril 1877. Ils étaient anglophones et protestants.
En 1894, la mine de Saint-Rémi d’Amherst s’ouvre et le village devient un village minier, après la découverte du kaolin, un minerai utilisé à plusieurs usages dans l’industrie.
Cette mine a eu une triste histoire, car la revue Relations, dans son numéro de mars 1948, révélait qu’au cours des ans, des dizaines de travailleurs étaient morts de silicose dans la mine du petit village de Saint-Rémi d’Amherst. C’est le curé d’Amherst qui mène les premières recherches et découvre la vérité. En effet, le kaolin produit la poussière de kaolin qui provoque la silicose, lorsqu’elle est respirée à doses répétées. Cette maladie est mortelle si elle n’est pas soignée à temps.
Aujourd’hui, Amherst se distingue comme une municipalité de vacanciers provenant d’un peu partout du Québec, de l’Ontario et même des États-Unis.
Le lac Wagamung (un lac plutôt éloigné, mais facile d’accès), le lac Rognon, le lac Cameron (près de Vendée) et le lac Canon, situés sur le territoire d’Amherst sont très fréquentés par des pêcheurs. On y attrape la grise, la mouchetée, etc.
Municipalité de canton Amherst
Municipalité érigée en 1887, à quelques kilomètres au sud-ouest de Saint-Jovite dans les Laurentides. Anherst tire sa dénomination de celle du canton proclamé en 1883. Appauvris par la guerre de 1760, des habitants de Montebello vinrent se réfugier dans les montagnes incultes du canton d’Amherst, où la terre était peu coûteuse, et donnèrent ainsi naissance en quelque sorte à la localité. Municipalité à vocation touristique et commerciales, née de la fusion des villages de Saint-Rémi, Vendée et Rockway, le territoire conserve encore les traces d’un important gisement de kaolin et de quartzite dont l’exploitation par la Chinaclay a constitué, dans les années 1920, la plus significative industrie régionale.
Vers 1950, cette compagnie dut fermer ses portes à la suite d’une série de reportages dénonçant la silicose contractée par plusieurs de ses travailleurs. Le nom Amherst rappelle la mémoire du général anglais Jeffery Amherst (1717-1797), premier baron Amherst et commandant en chef des armées pour l’Amérique du Nord (1758-1763). Ce militaire était à la tête de l’armée anglaise qui s’emparée de Montréal en 1760 et il devint gouverneur général de l’Amérique du Nord britannique de 1760 à 1763, c’est-à-dire jusqu’au traité de Paris. Il place des gouverneurs militaires à Montréal, Québec, Trois-Rivières et lui-même, souvent à New York, s’occupe de terminer la guerre. Rentré en Angleterre en 1763, il y décidera en 1797.
Coordonnées d’Amherst :
Adresse postale
C. P. 30
Saint-Rémi-d’Amherst
J0T 2L0
Téléphone : 819 681 3372
Site internet d’Amherst : municipalite.amherst.qc.ca.
Lac de la Sucrerie
Situé dans la région administrative des Laurentides, à la limite des municipalités de Labelle et de Suffolk-et-Addington, ce lac, d’une superficie de 26 km2, se décharge dans les lacs Rond et Windigo appartenant au bassin de la rivière Maskinongé. Désigné Lac Cameron dans un document de 1870, il est appelé Lac Sucrerie sur un plan de l’arpenteur G.-E. McMartin, daté de la même année. La forme anglaise Sugarbush Lake est relevée vers la même époque, mais c’est finalement Lac des Sucreries qu’inscrit l’arpenteur N.-C. Mathieu sur sa carte de 1882, forme qui sera confirmée par les éditions de 1914 et 1925 du Dictionnaire des rivières et lacs de la province de Québec. Entre 1935 et 1950, la nappe d’eau fut connue sous le nom de Lac Codos par suite de l’exploit de l’aviateur français Paul Codos (1895-1960) qui, en 1934, avait repris le record mondial de distance sans escale en ligne droite en parcourant les 9 100 km qui séparent New York de Rayaq (Liban), endroit d’un petit aérodrome et un ancien camp militaire français.
Le toponyme Lac de la Sucrerie évoque à la fois une forêt de domination des érables et le bâtiment de la fabrication du sirop d’érable, de la tire et su sucre d’érable.

Canton d’Amhers. Source de l’image: Wikipedia, domaine public.
Lire aussi :
Bonjour,
J’habite Aizenay en Vendée et je serais très intéressé de connaître l’histoire de votre ville ainsi que les ancêtres vendéens qui ont l’ont fondé.
Je vous remercie bien vivement par avance de tous les liens internet que vous pourriez porter à ma connaissance ainsi que tous ouvrages.
Avec ma gratitude,
Philippe-Jean Plaisant
J’habite La Roche sur Yon et visiter Vendée ………..
mR PLAISANT, avez vous eu des réponses ?