Réduire des émissions de gaz

Réduction nécessaire des émissions de gaz

La Ville de Montréal a développé un ambitieux plan de réduction des gaz à effet de serre qui comporte une douzaine d’orientations.

En plus d’utiliser des véhicules écoénergétiques ou fonctionnant avec de l’essence à l’éthanol,  d’ouvrir une usine d’épuration des brûleurs pour diminuer la consommation de gaz naturel dans la phase de post-combustion, Montréal prend un grand nombre de mesures, allant du financement des projets de murs solaires et de géothermie jusqu’aux appels à arrêter les moteurs des véhicules stationnés.

Pour respecter les normes environnementales canadiennes et américaines et pour réduire les émissions des poêles à bois des maisons résidentielles, on peut utiliser également la technologie qui permet de brûler la fumée une deuxième fois avant d’entrer dans la cheminée. Ce processus assure un feu plus chaud et beaucoup moins polluant, tandis que les émissions résultantes deviennent presque transparentes.

En effet, les poêles à bois sont inefficaces, leur rendement énergétique moyen est de 10%, tandis que les systèmes de chauffage au gaz ou à l’huile opèrent à 80% de rendement ou même davantage. De plus, les produits de la combustion représentent une source importante de pollution atmosphérique. D’autres effets négatifs se produisent : par exemple, l’air chaud de la maison est aspiré par la cheminée au moment d’y faire un feu.

Le système de combustion avancée permet d’éviter ces effets : l’air de combustion est préchauffé et ne refroidit pas le feu ; un réseau de petit trous enflamme la fumée et les gaz produits par le bois, ainsi la flamme est belle et agréable, la pollution est réduite presque à zéro.

Il existe des systèmes différents de combustion au bois qui opèrent sur la base de nouvelles technologies :

  • Le poêle debout qui peut devenir une bonne source de chauffage, aussi bien dans une chambre simple que dans une grande maison.
  • Le foyer à granules qui utilise des granules constituées de bran de scie, par exemple. Ces foyers brûlent encore de façon plus propre que les unités de combustion avancée. Certains modèles de ces foyers  peuvent être ventilés à travers un mur latéral, économisant le coût d’une cheminée.
  • Le foyer de maçonnerie, où le bois est brûlé à une température élevée, mais pour une période plus courte. Cette structure permet de diffuser  la chaleur dans la maison pendant longtemps. Elle est efficace et peu polluante. Le foyer de maçonnerie est toujours plus populaire en Amérique.
Forêts et gaz à effet de sierre
Forêts du Québec. Photo de GrandQuebec.com.

Laisser un commentaire