Pistes cyclables de Verdun
L’arrondissement montréalais de Verdun dispose d’un réseau de pistes cyclables de haute qualité.
Au total, Verdun compte plus de 25 kilomètres de pistes cyclables. On peut découvrir à vélo tous les quartiers de l’arrondissement, ses édifices et ses monuments historiques. Les parcours longent les berges du fleuve Saint-Laurent que l’on peut traverser pour se rendre à l’Île-des-Sœurs, un quartier de Verdun où le caractère champêtre et de nombreux espaces verts sauront ravir les amateurs de nature.
Outre les pistes cyclables, Verdun possède environ 10 kilomètres de sentiers pédestres et 15 kilomètres de berges le long de cours d’eau où la piste cyclable est élargie afin de donner de la place aux amateurs de patins à roues alignées et aux marcheurs.
Les pistes cyclables de Verdun sont éclairées pendant la nuit, de plus, une patrouille assure la sécurité.
De toutes les sculptures et œuvres artistiques qu’on peut admirer à Verdun en empruntant une piste cyclable, remarquons la sculpture Le Cycliste, située au Parc West Vancouver, sur l’Île-des-Sœurs. Cette sculpture nous rappelle que l’arrondissement de Verdun est le paradis des cyclistes. La sculpture a été créée par le sculpteur Germain Bergeron en 1990.

Verdun, note historique
Le toponyme Verdun serait apparu en Nouvelle-France en 1662 pour désigner une palissade érigée au sud de l’île de Montréal, là où se trouve aujourd’hui l’arrondissement montréalais de Verdun. C’est aussi en cette même année que Zacharie Dupuy (né vers 1608 et décédé en 1676), milicien chargé de défendre contre les Iroquois les palissades construites sur les terres longeant le « sault Saint-Louis », devenait major de Montréal, succédant à Lambert Closse. Nommé, en 1665, gouverneur intérimaire de Montréal en remplacement de Maisonneuve, Zacharie Dupuy, parfois appelé Sieur de Verdun, se vit concéder, en 1671, par François Dollier de Casson, un terrain de 320 arpents situé au pied des rapides de Lachine, et qu’il appela Fief de Verdun, version abrégée du nom de son lieu d’origine en Gascogne, Saverdun.
Située sur la rive gauche de l’Ariège, à une trentaine de kilomètres au nord de la ville de Foix, cette commune est aujourd’hui un chef-lieu de canton du département de l’Ariège, dans la région Midi-Pyrénées. Au XIVe siècle, cette petite ville fut la patrie du pape Benoît XII, et au XVIe siècle elle fut l’un des bastions du protestantisme au Pays de Foix. Elle compte maintenant une population de plus de 5000 habitants qui concentre ses activités économiques sur les industries textiles. Situé dans la parie sud de l’île de Montréal, le territoire de Verdun a connu diverses appellations au cours de son histoire : Côte des Argoulets (1665-1669), Côte-du-Sault-Saint-Louis, puis Côte-de-Verdun. Plus tard, en 1830, on parla de Rivière-Saint-Pierre, dénomination qui fut d’ailleurs retenue pour identifier la municipalité de village créée en 1875, laquelle prit définitivement le nom de Verdun dès l’année suivante. Autrefois banlieue de Montréal, Verdun entretient depuis longtemps une vocation résidentielle. En 1920, elle était la troisième ville en importance du Québec au plan démographique. Son territoire gagna en superficie par l’annexion, en 1956, de l’île des Sœurs, qui suite à un important développement de l’habitat, offre aujourd’hui à ses habitants un environnement urbain exceptionnel, tout près du centre-ville de Montréal.
Sur le plan odonymique, une avenue de Montréal évoque par son nom Verdun (et l’arrondissement possède sa rue de Verdun. Mais ailleurs au Québec, les sept autres rues de Verdun dans différentes municipalités rappellent plutôt la ville de Verdun en Lorraine et la célèbre bataille qui porte son nom depuis que les troupes françaises et allemandes s’y sont affrontées en 1916, lors de la Première guerre mondiale.

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