Parc Raymond-Blain

Le parc Raymond-Blain est situé sur la rue Panet, entre les rues Lafontaine et Logan, en plein cœur du Village gai de Montréal.

En mai 1974, en août 1977 et en juin 1980, trois incendies ont touché des bâtiments situés sur l’emplacement actuel du parc. Au cours des années 1980. La Ville de Montréal a fait l’acquisition d’une partie des terrains, dans le cadre de la phase 2 du Programme d’amélioration de quartier (P.A.Q.) « Terrasse Ontario ». Le Programme d’amélioration de quartier, une initiative municipale-provinciale-fédérale, visait à revaloriser la fonction résidentielle du quartier et à lui redonner la faveur des investisseurs en construisant des HLM et aménageant des parcs.

Aménagé en 1983, le parc fut d’abord baptise Parc du Marchand. En 1994, on lui donna une nouvelle dénomination, Raymond-Blain, en l’honneur d’un populaire conseiller municipal mort deux ans plus tôt.

Depuis l’été 2003, ce parc fait partie de Parcs vivants, un projet de revitalisation des mini-parcs par la réappropriation citoyenne, financé par l’Arrondissement de Ville-Marie et réalisé par Éco-quartier Saint-Jacques et le Sentier urbain.

Le parc Raymond Blain n’est pas fait que d’herbe. Il y a aussi des arbres et des fleurs que les résidents cultivent : chêne fastigié; chêne rouge, épinette du Colorado, érable à sucre, févier inerme, mélèze européen (le seul conifère qui perd ses aiguilles chaque année), marronnier d’Inde, micocoulier occidental (arbre indigène de la famille de l’orme, de plus en plus utilisé comme arbre urbain. À état naturel, cet arbre est rare et se classe dans la catégorie « susceptible d’être désigné espèce menacée ou vulnérable. Soyez gentils, ne le détruisez pas.

Sources : Les rues de Montréal – Répertoire historique, Éditions du Méridien, 1995. Et journal La Presse.