Parc des Rapides

Parc des Rapides de Montréal

Le parc des Rapides est l’un des grands parcs urbains à Montréal, ouvert en 1937, il s’étend sur plus de 30 hectares du territoire de l’arrondissement de LaSalle. Ce parc est reconnu comme le meilleur endroit pour observer de près les Rapides de Lachine. C’est un îlot bucolique de tranquillité au milieu d’une grande ville, à deux pas d’un secteur industriel.

 Le parc est prisé des randonneurs, des kayakistes et des pêcheurs.

Dans le parc des Rapides nichent plus de 220 espèces d’oiseaux migrateurs, dont l’une des plus grandes colonie de hérons au Québec et des milliers de canards qui y séjournent tout l’hiver. Le parc regorge également de petits animaux.

Pour ne pas nuire à la faune et à la flore du parc, il est recommandé de rester dans les sentiers et de ne pas cueillir de plantes, ainsi que de respecter les zones désignées pour la pêche afin de protéger les berges.

L’organisme Héritage Laurentien veille sur l’intégrité du parc et est présent sur place toute l’année pour pouvoir répondre aux questions sur la faune, la flore et l’histoire du site (renseignements : Héritage Laurentien, au 514 367 6540).

Parc des rapides 3 copyright Grandquébec
Parc des rapides copyright Grandquébec.com.

En 1984, le site du parc des Rapides a fait l’objet de fouilles archéologiques et on y a trouvé divers artefacts prouvant que des pêcheurs Hurons et Iroquois fréquentaient ces lieux il y a 2 000 ans. Les vestiges de leurs champs ont été découverts sur l’île aux Hérons, sur l’île aux Chèvres et sur la presqu’île à Boquet. On suppose que les lieux étaient utilisés comme halte pour les pêcheurs Iroquois.

Sur le site du parc des Rapides se trouvent également les vestiges des moulins à eau de l’année 1712 et de 1869 et de la centrale hydroélectrique de Lachine, construite en 1897 et fermée en 1948.

Dans son livre Dictionnaire des noms géographiques du Québec, le géographe Normand Cazelais cite l’archiviste Normand Moussette qui rapporte (« En ces lieux que l’on nomma La Chine », ouvrage paru en 1978) :

En l’année 1535, au moment où, après avoir remonté la Grande Rivière du Canada, il atteint Hochelaga, Jacques Cartier entreprend de s’enquérir auprès de ses hôtes amérindiens quant au cours du fleuve en amont de cette région : et ceci, parce que, ayant eu l’occasion de jeter un coup d’œil sur la contrée environnante du haut du Mont-Royal, il a remarqué l’existence d’un « sault d’aue le impétueulx qu’il est possible de voir », lequel rompt le cours de la rivière vis-à-vis de la portion sud ouest de l’île montréalaise.

Parc des rapides 2 copyright Grandquébec
Fleurs.

Parc des rapides 1 copyright Grandquébec

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