Arrondissement de LaSalle de la ville de Montréal
L’arrondissement de LaSalle regroupe près de soixante-quinze mille de personnes qui habitent sur la superficie totale de 16,4 kilomètres carrés.
Au point de vue de l’histoire, LaSalle est l’un des endroits les plus riches au Québec, puisque le premier village de LaSalle fut fondé en 1667.
La ville prend sa dénomination du nom de Robert Cavelier de LaSalle qui se trouvait à l’origine de la ville. Ensuite, René Cuillerier dit Léveillé venu de France a fait construire un poste de traite et quelques maisons en bois. Ces premières bâtiments se trouvaient à l’angle de l’actuelle 80e Avenue et du boulevard LaSalle.
En 1670, Jean Milot a fait construire le « Fort Rémy ». Ce fort fut baptisé d’abord comme Fort de Lachine, mais en 1680, il prend le nom de Fort Rémy, en l’honneur du curé Pierre Rémy, curé de la paroisse de 1680 à 1706. Ce fort palissadé abritait un poste de commerce et servait à protéger les habitants contre les attaques iroquoises. Le fort était situé aux Highlands, près des rues Strathyre et Bélanger au sud de la rue Centrale. Dans l’intérieur du fort se trouvaient la maison de Milot, le moulin a vent, la chapelle, le presbytère, une grange, le quartier de la garnison et quelques maisons résidentielles.
En 1703, l’église des Saints-Anges est construite qui sert de l’église paroissiale pendant plus de 160 ans.
Devenue municipalité indépendante en 1912, alors de la division de la paroisse de Lachine en deux municipalités, LaSalle adopte le nom du fondateur.
À LaSalle, l’Écossais William Fleming construisit vers 1812, le célèbre moulin de forme conique qui s’élève face au fleuve Saint-Laurent, à l’angle du boulevard LaSalle et de la rue Strathyre.
À l’époque, la plupart des moulins étaient actionnés par l’eau, mais Fleming décida de construire un moulin a vent. Il espérait ainsi échapper à la loi des Sulpiciens qui voulait que ces derniers aient seuls le droit de construire ou de faire construire un moulin sur l’île de Montréal.
La construction du moulin Fleming fut donc l’occasion d’un procès qui dura une décennie. Après que la cour du banc du roi eut ordonné la démolition du moulin en 1822, l’affaire fut portée devant la cour d’appel. William Fleming continua à exploiter son moulin.
Aujourd’hui, le moulin, classé monument historique, est la propriété de la Ville de LaSalle.
Actuellement, la Ville de LaSalle compte plus d 1500 entreprises et offre de nombreux avantages aux résidants, tant par le grand nombre de commerces et de services que pour la facilité d’accès : autoroute 20, pont Mercier, métro Angrignon et plusieurs voies cyclables.
Le taux de taxation à LaSalle extrêmement compétitif, sa position géographique sur le territoire de Montréal et sa qualité de vie enviable pour ses résidants et pour les 25 000 personnes qui y travaillent.
Le revenu moyen des familles de LaSalle est d’environ 46 000 $. Près de 65 % d’habitants louent leurs résidences et moins de 35% en sont des propriétaires.
Coordonnées de LaSalle :
Mairie d’arrondissement
55, avenue Dupras
LaSalle
H8R 4A8
Téléphone : 514 367-1000.
Circonscription électorale de Marguerite-Bourgeoys
Établie en 1965, la circonscription électorale de Marguerite-Bourgeoys a été partiellement touchée lors de la révision de 1980, à la faveur de la mise en place de la nouvelle circonscription de Marguerite. Entièrement comprise dans LaSalle, elle en occupe les trois-quarts, soit 13 km2. Sa population active, cosmopolite, est employée notamment dans plus de 60 entreprises manufacturières, dans le commerce et dans le domaine administratif. Née à Troyes en Champagne, Marguerite Bourgeoys (1620-1700), arrivée en Nouvelle-France en 1653, fondait six ans plus tard à Montréal la congrégation de Notre-Dame qui allait se dévouer à l’éducation des jeunes filles. C’est à Lachine que l’on retrouve les premières écoles établies par la communauté de Marguerite Bourgeoys qui, très tôt, avait d’ailleurs recruté des Indiennes converties. Sa contribution à la vie spirituelle de la Nouvelle-France et la qualité de son œuvre lui valurent la béatification en 1950 et la canonisation en 1982.
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