L’arrondissement d’Anjou à Montréal
L’arrondissement d’Anjou regroupe environ 42 mille résidents qui habitent sur un territoire de près de 14 kilomètres carrés. Anjou est situé au nord-est de l’île de Montréal, au carrefour de l’autoroute Métropolitaine et de l’autoroute Transcanadienne.
Au fait, la municipalité d’Anjou naît en 1886, par le détachement de la paroisse de Saint-Léonard-de-Port-Maurice de la municipalité de paroisse de Saint-François-d’Assise-de-la-Longue-Pointe et de celle du Sault-au-Récollet. En 1915, la paroisse de Saint-Léonard-de-Port-Maurice devient la ville Saint-Léonard-de-Port-Maurice qui aujourd’hui est devenu l’arrondissement de Saint-Léonard.
En mars 1916, une partie du territoire s’est détaché de la ville de Saint-Léonard-de-Port-Maurice pour former de nouveau la paroisse de Saint-Léonard-de-Port-Maurice qui prend le nom de Ville d’Anjou, en 1956.
Jusqu’au début des années 1950, on ne voyait ici que des terres agricoles qui s’étendaient à perte de vue. La culture maraîchère y était florissante, alors que la population totale était de 800 personnes qui menaient une vie champêtre, paisible et laborieuse.
Puis survient la civilisation et le premier plan d’urbanisme est dessiné au milieu des années cinquante. On construit le réseau d’aqueduc et d’égout, un service de police est créé et la localité est reliée à Montréal par un service de transport en commun. La population s’accroît à un rythme vertigineux et à la fin des années 1950, on compte à Anjou plus de 9500 résidents.
La construction de l’échangeur Anjou où se croisent les autoroutes 40 et 25, la création d’un énorme parc industriel, la construction du centre commercial Les Galeries d’Anjou contribuent au développement et vers 1970, la population d’Anjou se chiffre à 35 mille habitants. À partir des années 1990, Anjou attire des immigrants. Près de 75 % de la population totale parle en français à la maison.
Ensuite, on construit des centres sportifs, des hôpitaux et des écoles, on aménage plusieurs parcs, tels que le Parc André-Laurendeau, le Boisé Saint-Conrad, le Parc Chénier, le Parc d’Allonnes et le Parc d’Antioche.
Aujourd’hui, les autoroutes qui traversent Anjou divisent son territoire en Haut et Bas Anjou. Le Haut-Anjou est caractérisé par de grands complexes résidentiels haut de gamme, alors que dans le Bas-Anjou, on trouve des logements à prix abordables.
Le territoire de la ville d’Anjou devient l’arrondissement d’Anjou de la ville de Montréal en novembre 2001.
Le nom de la municipalité a été choisi en hommage à une province historique de France.
Circonscription électorale d’Anjou
La circonscription électorale d’Anjou, d’une superficie de 15 kilomètres carrés, comprend l’arrondissement d’Anjou. Traversée notamment par l’autoroute Métropolitaine, le boulevard Louis-Hippolyte-LaFontaine et bordée par la rue Sherbrooke, elle compte également plusieurs boulevards secondaires qui accentuent son caractère urbain et industriel. Au nord de l’autoroute Métropolitaine se concentre l’industrie lourde, entre autres, les installations pétrochimiques, tandis qu’au sud-ouest s’étend le secteur commercial.
La population est plus dense au sude-est, où prédomine l’habitat de type unifamilial moderne. Comme dans les ciconscriptions voisines, la population active se retrouve surtout dans les services, l’industrie et le commerce. Le nom de cette circonscription, emprunté au nom de la ville qu’elle comprend, est apparu dans le corpus électoral en 1972.
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