Saint-Narcisse-de-Rimouski, note historique
Historique de Saint-Narcisse-de-Rismouski : Territoire parsemé de nombreux lacs (lac Ferré, lac Neigette, lac Duquesne) et sillonné par la rivière Ferrée, ainsi que le ruisseau Vignola et la branche Thibaut, Saint-Narcisse-de-Rimouski (Municipalité régionale de comté de Rimouski-Neigette) prend place à 24 kilomètres au sud de Rimouski, entre Saint-Valérien et Saint-Marcellin, dans la région du Bas-Saint-Laurent. Relativement jeune, la paroisse, qui a donné en partie son nom à la municipalité actuelle, a été fondée en 1914 et civilement comme canoniquement érigée sept ans plus tard.
Les autorités ont découpé l’entité municipale en 1922. À même le territoire de Sainte-Blandine, sa voisine au nord. Saint-Narcisse rappelle le souvenir de l’abbé Joseph-Narcisse Rioux, né à Trois-Rivières en 1869. Il fut vicaire à la paroisse du Sacré-Cœur de Montréal (1904-1906). Puis il devient curé de Sainte-Blandine. On le considère comme le fondateur de l’endroit. Le spécificatif Rimouski figure aussi dans l’appellation du bureau de poste (1920). Il identifiait alors le comté auquel se rattachait la municipalité. Ce spécificatif permet de la distinguer des municipalités de Saint-Narcisse, dans Champlain et de Saint-Narcisse-de-Beaurivage, dans Lotbinière. La présence de moulins à scie et de coquettes fermes témoigne éloquemment des activités principales des Narcissois : l’exploitation forestière et les travaux agricoles.
Rapides des Crêpes
Rupture de pente de la rivière Rimouski, le rapide des Crêpes se situent à Saint-Narcisse-de-Rimouski, dans le secteur des monts Notre-Dame. On retrouve, 25 km au nord du rapide, l’embouchure de la rivière au cœur même de la ville de Rimouski. L’origine anecdotique de ce toponyme date de l’époque où existaient des camps forestiers aux abords de ce rapide. On raconte qu’un cuisinier, espiègle à l’endroit de ses amis les bûcherons, fut, un matin, pris à son propre jeu. Ceux-ci décidèrent en effet de faire disparaître en douce sa pâte à crêpe dans le rapide. On imagine alors la tête du cuisinier au moment de servir les crêpes à des ventres affamés.
Pour en apprendre plus :
