PME ou grande entreprise

PME ou grande entreprise

Si vous réfléchissez sur la question d’accepter ou de refuser une offre d’emploi, plusieurs facteurs sont à considérer. Le titre du poste, la description des tâches, le salaire, les conditions offertes sont autant de critères à analyser…

Une variable est cependant très importante et que devrait être analysée avant même d’entamer la recherche d’emploi, soit, préférez-vous travailler en PME ou en grande entreprise? La question peut paraître anodine, mais elle est pourtant à l’origine de beaucoup d’échecs (ou de réussites, naturellement). La réponse n’est pas si facile.

En PME, les fonctions sont souvent plus polyvalentes. Chaque employé a un éventail de tâches plus large. On peut voir s’élargir ses tâches du jour au lendemain, car l’entreprise s’implique dans un nouveau projet.

En grande entreprise, les fonctions sont plus pointues. Chaque poste est décortiqué en tâches précises. Alors, il y a moins de place pour la polyvalence.

Quant à la promotion, en PME, les cadres atteignent plus facilement un niveau stratégique, mais ils peuvent aussi stagner, si leur patron est plus jeune qu’eux. En grande entreprise, les perspectives d’évolution sont moins bouchées, car il y a davantage de niveaux hiérarchiques. D’ailleurs, en plus d’une évolution verticale, les grandes entreprises proposent souvent une mobilité horizontale ce que stimule l’intérêt et permet d’apprendre mieux les différentes facettes du métier.

Pour plusieurs chercheurs d’emploi, travailler en grande entreprise devient un problème relié à la dimension sociale. On pense qu’en grande entreprise on n’est qu’un numéro et qu’il n’y existe cette dimension humaine que l’on retrouve en PME. Cela peut être vrai, mais cela peut être également faux. Au fait, le contexte familial et convivial qu’on apprécie en PME peut devenir un vrai cauchemar dans le cas quand l’harmonie est rompue par des éléments perturbateurs. Les PME laissent libre cours aux émotions et même aux abus. Un patron dictateur peut littéralement traumatiser ses employés.

Alors, dans certaines occasions et pour certains employés il vaut mieux être un numéro qu’un souffre-douleur. D’ailleurs, en grande entreprise, les relations humaines sont plus réglementées et laissent moins de place au libre arbitre ou à la discrimination de toute sorte.

Édifice des commissaires
Édifice des Commissaires. Photgraphie de GrandQuebec.com.

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