Négociations et réaction avec l’employeur
Lors d’une négociation avec votre employeur, sachez observer les réactions non verbales de votre patron pour mieux orienter votre discours, parce que le vieux dicton « qui ne dit mot, consent » n’est pas toujours valable dans ce cas.
Par exemple, lorsque vous demandez une augmentation salariale, le patron vous regarde dans les yeux. Au même temps, il s’appuie sur son bureau pour mieux vous écouter. Ce sont des signes qui démontrent que votre supérieur est attentif à ce que vous dites. Continuez à suivre ses réactions. Si votre patron hoche la tête à vos propos, vous êtes sur la bonne voie. Poursuivez donc et précisez vos idées, parce qu’il semblerait que le patron est réceptif à vos idées.
Par contre, votre patron croise les bras, évite votre regard, se cale bien dans sa chaise, se croise les jambes? Hélas, voilà des réactions qui n’augurent rien de bon lors d’une négociation, parce que ce sont des signes qui indiquent que l’affaire ne tourne pas en votre faveur. En effet, si votre boss croise les bras, c’est déjà un premier signe de rejet. Inconsciemment, s’il adopte cette attitude, il vous communique sans mot dire son désaccord. Soyez donc un bon psychologue et changez votre approche.
Si le boss lève un sourcil en l’air ou semble afficher un sourire en coin, ce sont des signes qu’il se tient peut-être sur la défensive. En ce moment, ajustez votre demande ou sortez l’artillerie lourde, vos arguments les plus persuasifs pour faire pencher la balance en votre faveur.
Cependant, il ne faut pas enfoncer la porte si elle est fermée. Alors, si le patron regarde ailleurs, ou, encore pire, il lorgne vers l’horloge ou sa montre, arrêtez tout de suite votre discours et laissez-le parler. Ou plutôt demandez-le carrément ce qu’il pense de votre requête.
En fait, vous pouvez toujours essayer d’ajuster votre discours en conséquence en abrégeant à l’essentiel.
N’oubliez pas que quand les réactions non verbales du patron indiquent qu’il ne partage pas votre opinion, inutile de prendre cette attitude trop personnellement. Il se peut, votre supérieur est occupé à autre chose, tout simplement. C’est pourquoi le choix du moment est primordial, mais c’est tout une autre histoire.

Voir aussi :
- Survivre au premier jour de travail
- Entrevues d’embauche, histoires vécus
- Curriculum vitae et lettre de présentation
- Entrevues d’emploi
- Augmentation salariale