Informatique et multimédia : Le nouvel Eldorado
L’informatique, ce n’est plus seulement de la programmation. L’univers multimédia a aussi besoin d’artistes.
L’univers des technologies de l’information, qui regroupe près de 5 000 entreprises et offre plus de 10 000 emplois au Québec, N’a plus seulement besoin de programmeurs. On y trouve aussi des artistes, des concepteurs, des intégrateurs, des concepteurs, des intégrateurs. Dans son Infoguide des carrières, le Consortium multimédia CESAM (Centre d’expertise et de services en applications multimédia) a recensé une bonne vingtaine de nouveaux métiers dans cet univers.
Il y a un monde de différence entre jouer à des jeux multimédias et étudier en informatique, prévient cependant Sylvie Gagnon, directrice générale de Techno Compétence, le comité sectoriel de la main-d’œuvre en technologie de l’information. Poussés par le discours dominant – « il faut aller en informatique – bien des jeunes pensent qu’il suffit de se laisser porter par la vague et entament un DÉC en informatique. Ces études s’avèrent particulièrement ardues (la logique et les mathématiques sont des prérequis inévitables) pour ceux qui veulent surtout découvrir les aspects plus créatifs du domaine (l’ordinateur comme outil). Dans la plupart des cas, c’est l’abandon avant la fin de la première année.
Mais pour ceux qui savent distinguer si c’est l’outil lui-même ou son utilisation qui les passionne, les possibilités sont immenses. En sortant du secondaire, Nicolas Longtemps se demandait comment il pourrait mettre à profit son goût pour les arts graphiques dans sa vie professionnelle. Peintre, c’est un beau métier. Mais Van Gogh a souvent eu faim. Depuis l’été dernier, Nicolas est l’artiste 3D pour une entreprise multimédia de Montréal.
« J’aimais aussi les ordinateurs », dit-il. Une petite annonce découverte par hasard l’a convaincu de se lancer dans le domaine multimédia. Sa formation au Centre national d’animation et de design (Centre NAD), une école associée au cégep de Jonquière, lui a coûté cher (12 500 dollars), mais il a décroché un poste intéressant dès sa graduation. Depuis, le travail n’a jamais manqué et les salaires grimpent vite.
Bien aiguillé, un étudiant en informatique se prépare à entrer dans un des domaines à plus forte croissance. Selon les données du Bureau of Labor Statistiques des États-Unis, les cinq métiers les plus en demande dans ce pays appartiennent tous à la sphère informatique. Même chez nous, révélait une étude de Montréal TechnoVision, la demande de spécialistes en technologie de l’information (incluant les ingénieurs) est trois fois plus importante que le nombre de finissants. Rien d’étonnant à ce que les universités et le cégeps multiplient le nombre de programmes disponibles dans ce domaine. À l’Université Concordia, par exemple, on a tout simplement triplé le nombre de places au bac en informatique.
« Au Québec, parce que notre main-d’œuvre est plus chère que celle de pays comme l’Inde, nous sommes nous aussi forcés à avoir des gens très bien formés, explique Sylvie Gagnon. On ne peut pas seulement faire de la programmation, ou de « pousser du code », nous devons innover du côté de la conception en technologie de l’information.
(Par Laurent Fontaine. Texte paru dans la revue Québec Science pratique – Décembre 2000 – Janvier 2001).

Tâche technique formulée par employeur au programmeur
Une tâche technique formulée par un employeur à un programmeur peut inclure divers éléments, selon les besoins et les attentes spécifiques de l’employeur. Voici certains éléments courants que l’on pourrait trouver dans une tâche technique :
Description du projet : L’employeur fournira une description détaillée du projet ou de la fonctionnalité spécifique à développer. Cela peut inclure des informations sur les objectifs, les utilisateurs cibles, les exigences fonctionnelles et les spécifications techniques.
Objectifs et résultats attendus : L’employeur précisera les objectifs et les résultats attendus de la tâche. Cela peut inclure des fonctionnalités spécifiques à implémenter, des performances à atteindre, des problèmes à résoudre, etc.
Technologies et outils : L’employeur peut indiquer les technologies et les outils spécifiques à utiliser pour la réalisation de la tâche. Cela peut inclure des langages de programmation, des frameworks, des bibliothèques, des bases de données, des systèmes de contrôle de version, etc.
Contraintes et directives : L’employeur peut spécifier les contraintes et les directives à suivre lors de l’exécution de la tâche. Cela peut inclure des limitations de temps, des contraintes de performance, des contraintes de sécurité, des normes de codage, des conventions de nommage, etc.
Exigences de test : L’employeur peut préciser les exigences de test pour s’assurer que la tâche est réalisée de manière robuste et sans bugs. Cela peut inclure des scénarios de test, des cas de test, des critères d’acceptation, etc.
Délais et échéances : L’employeur peut définir les délais et les échéances pour la réalisation de la tâche. Cela peut inclure des dates limites pour les étapes intermédiaires et la date de livraison finale.
Communication et collaboration : L’employeur peut préciser les attentes en termes de communication et de collaboration avec l’équipe ou les parties prenantes. Cela peut inclure des réunions régulières, des rapports d’avancement, des outils de suivi de projet, etc.
Il est important pour le programmeur de bien comprendre et clarifier toutes les attentes et les détails de la tâche avant de commencer le travail afin de s’assurer de répondre aux besoins de l’employeur de manière efficace et efficiente.