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Industrie de la constuction

Industrie de la constuction

L’industrie de la construction au Québec

Au Québec, l’industrie de la construction génère un grand nombre d’emplois. En effet, cette industrie concentre 5% environ de tous les emplois dans la province, sans parler de milliers d’emplois reliés directement ou indirectement à la construction dans les autres secteurs de l’économie québécoise (de plus, ce secteur implique des sommes considérables et les installations qui durent longtemps).

On y parle d’ingénieurs, travailleurs, électriciens, chauffeurs, opérateurs de différents équipements, fournisseurs de matériaux, entrepreneurs et d’autres métiers et professions dont la société a besoin pour construire maisons, hôpitaux, usines, routes, ponts, écoles, commerces… La situation dans l’industrie de la construction se reflète donc dans le quotidien de chaque résident du Québec.

Cette industrie a tellement de caractéristiques particulières qu’une loi qui lui exclusive gère les relations du travail dans ce secteur, c’est-à-dire, la Loi sur les relations du travail, la formation professionnelle et la gestion de la main-d’œuvre dans l’industrie de la construction (Loi R-20). C’est cette loi qui définit la nature des conventions collectives et les relations entre la partie patronale et la partie syndicale dans ce domaine.

Entre les caractéristiques particulières de l’industrie de la construction, on peut mentionner une quantité élevée de petites entreprises. En effet, 85 % des entreprises ouvrant dans la construction ont moins de cinq employés chacune. La mobilité de la main-d’œuvre, des entreprises et l’instabilité cyclique et saisonnière des entreprises sont d’autres deux caractéristiques très importantes. C’est-à-dire, les employés changent souvent de chantier, de région et même d’entreprise. Quant à l’instabilité cyclique et saisonnière, l’activité de construction varie considérablement en fonction des investissements et des conditions climatiques (les activités se déroulant généralement à l’extérieur, la période où l’activité est très forte est dès le mois d’avril jusqu’au mois d’octobre) ce qui l’oblige à faire preuve d’une grande souplesse, de dynamisme et de capacité d’adaptation.

Une autre caractéristique importante est le fait que les entrepreneurs généraux en construction font affaires avec des sous-contractants locaux, ainsi un entrepreneur général à Montréal peut faire affaire et acheter ses fournitures dans les commerces de la région, notamment les scieries, les quincailleries, les commerces spécialisés en pièces pour machineries, etc.

Au Québec, la majorité des chantiers les plus importants sont concentrés dans les grands centres métropolitains (Montréal, Québec, Laval, Longueuil et Gatineau) ou dans leurs banlieues. Cependant un grand nombre de projets de construction d’agrandissement ou de rénovation sont réalisés dans les régions éloignées.

Grosso modo, l’industrie québécoise de la construction comprend environ 45 000 apprentis, 75 000 compagnons, plus de 10 000 salariés d’une occupation, environ 5 000 technologues en architecture ou en mécanique du bâtiment environ (dont des centaines de membres de l’Ordre des technologues professionnels du Québec), plus de 4 000 architectes et architectes stagiaires, plus de 1500 ingénieurs(es), ingénieurs (es) juniors ou stagiaires; plus de 300 inspecteurs et inspectrices en bâtiment. Bref, les perspectives dans l’industrie de la construction sont assez bonnes pour les nouveaux arrivants qui aimeraient trouver un emploi dans ce domaine.

Maison en construction

Maison en construction. lustration: Megan Jorgensen.

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