
Emploi et immigrant – est-ce que c’est très difficile de trouver un bon boulot ?
Il est certain que pour décrocher un bon emploi, un immigrant devra frapper à plus de portes même s’il (elle) est plus scolarisé (e), plus actif (ve) et plus habile que l’heureux gagnant.
Les nouveaux arrivants au Québec, doivent donc s’armer de courage et de patience pour percer le tissu de méfiances et de certains préjugés présents sur le marché du travail (à quoi bon cacher ce fait ?).
Pour réussir à décrocher un emploi, un immigrant doit d’abord vaincre les craintes des employeurs potentiels. Cette position ne témoigne pas d’une mauvaise foi de la part du recruteur, c’est le résultat de l’impossibilité de vérifier votre histoire personnelle, la crainte que vous ne serez pas à la hauteur des exigences spécifiques du métier, la méfiance envers votre connaissance de la langue. Parfois, les employeurs ne croient pas au potentiel des gens d’ailleurs, rien de plus.
Certains employeurs sont très ouverts, mais ils sont certains que l’intégration et la formation d’un immigrant prendra beaucoup plus de temps.
Ces préoccupations des employeurs les poussent à vous écarter lorsqu’il est temps d’embaucher du personnel.
C’est la réalité. Est-il possible de triompher dans de pareilles circonstances ? Bien sûr que oui. Des milliers d’histoires de succès témoignent en ce sens.
Quelle doit être votre conduite pour suivre triomphalement l’allée du succès des immigrants exemplaires ?
Surtout n’ayez pas d’honte d’être immigrant. Tous, sans exception, tous les résidents du Québec sont des immigrants. Même les Amérindiens sont venus d’Asie à une époque ancienne.

La Biosphère du parc Jean-Drapeau. Photo de GrandQuebec.com.
Le reste ? On s’en prend à ces sujets dans nos sections sur l’emploi et le marché du travail au Québec :
- Emplois: un peu partout
- Emploi: aidez-moi le trouver
- Professions et métiers
- CV, CV, CV
- Entrevue d’emploi
- Formation professionnelle
- Relevé d’emploi
Le nombre de chômeurs est quatre fois plus élevé chez les Maghrébins que chez les Québécois de souche, affirme le quotidien canadien «The Gazette » dans son édition d’aujourd’hui. Ce chiffre tord ainsi le cou au fantasme du plein emploi pour les Maghrébins qui choisissent d’émigrer au Québec. Il contredit également les affirmations officielles des représentations canadiennes dans les pays du Maghreb sur les conditions d’accueil et de séjour des Maghrébins dans cette province francophone du Canada.
Le taux de chômage des Maghrébins est de 27%. Ce chiffre grimpe même à 30% chez ceux arrivés depuis 2001. Il est quatre fois plus élevé que celui des Québécois de souche. « C’est alarmant car le nombre de Maghrébins au Québec augmente rapidement », écrit le journal qui estime à 435000 le nombre d’immigrés en âge de travailler soit 13% de la population active.
Pourtant, l’immigration maghrébine au Québec est constituée essentiellement de jeunes diplômés des universités de ce pays. Ils sont souvent sélectionnés après une série de tests qui durent plusieurs mois. Mais, une fois sur place, ils découvrent une nouvelle situation : ceux qui échappent au chômage se voient proposer des emplois peu qualifiés : chauffeurs de taxi, agent d’assurance, télémarketeurs…
« En réalité, les Québécois ont une perception différente des choses : Ils ne disent jamais à ces nouveaux émigrés qu’ils vont trouver un travail qui correspondrait à leur diplômes et leurs qualifications. En revanche, ils promettent une vie meilleure à leurs enfants. C’est le prix à payer quand on est un immigré de première génération », explique un diplomate européen en poste à Montréal. Mais les immigrés maghrébins comprennent-ils vraiment cette logique ? »
Drole de logique…..
Demander des diplomés pour ensuite leur imposer un travail sous-qualifié
Je suis un immigrant d’origine maghrebine depuis 2002. J’avais une visa de résident permanent pour l’Ontario. Les circonstances de mon accueil à l’aéroport de Montréal m’ont obligé à rester au Québec ( ce qui était une grave erreur ). A la sortie de l’aéroport, on nous a conduit moi et ma conjointe directement à Saint Hyacinthe; c’était fin septembre. Je me suis inscrit à la faculté de médecine vétérinaire de l’université de Montréal pour préparer un D.E.S.S dans mon domaine d’étude (Technologie et salubrité). J’ai agis de la sorte en partant du principe qu’avant de monter, dans un autobus il faut acheter un ticket, étant donné que mes diplômes et mon expérience professionnelle n’étaient pas reconnus pat les Québécois. Après avoir obtenu mon D.E.S.S tout en travaillant dans des petits jobs manuels pour payer mes études, j’ai eu une offre de travail saisonnier dans mon domaine et dans un quart de nuit ( 16h30 à 03h00) dans une compagnie qui fait la fierté des québécois ( le jus d’ici) Industries Lassonde en 2007. L’usine ne répondait pas aux normes de salubrité même les plus élémentaires. J’ai eu une offre pour le poste de technologue alimentaire pour faire changer la compagnie et la rendre performante et satisfait aux exigences internationales en normes de salubrité. J’ai occupé plusieurs postes ( technicien en contrôle qualité, coordonnateur en assurance qualité, planificateur de production, formateur , responsable en santé sécurité de travail ). Et à chaque saison d’été, je travaille dans le quart de nuit comme superviseur de production pendant deux mois. En Avril 2013, je commençais à sentir un mal au bas du dos qui s’est suivi par des douleurs et paralysie partielle de la jambe gauche, j’ai présenté mes certificats médicales tout en attendant le neurochirurgien à décider quant il va m’opérer j’étais doublement trahis par cette compagnie, après avoir passer six années à son service au pire moment de vie de cette compagnie qui était à terre. La direction a décidé d’abolir mon poste après avoir promu un mécanicien au poste de superviseur de maintenance, et un opérateur de machine comme superviseur de production, que tous les deux étaient formés par moi durant ces six ans de travail laborieux que j’ai fait mais mes fruits ont été mangé par des opportunistes québécois. Ils ont construit un barrage sur le cours de ma vie en abolissant mon poste. Je me retrouve du jour au lendemain surendetté avec une hypothèque et une femme et deux enfants à charge. C’est criminel et lâche de décider ainsi contre un immigrant d’origine maghrébine où il a cru un moment de sa vie d’être un néo-québécois et qui a rêvé de construire une vie dans cette province que je n’ai pas choisi comme terre d’accueil. Maintenant je remercie Dieu tout puissant de m’avoir délivré des gens jaloux et opportunistes. Je quitte définitivement ce Québec qui est devenu pire que les pays du tiers-monde avec sa politique de Mme qui le gouverne. Je conseille tous les maghrébins de quitter le Québec et aller chercher et construire leurs vies ailleurs au Canada car la terre et la main de Dieu sont vastes.