Personnes handicapées

Personnes handicapées au Québec

Pour décrocher un emploi, les personnes handicapées doivent vaincre les craintes et surtout les préjugés des employeurs potentiels.

Ce n’est pas de la mauvaise foi, c’est un manque de connaissances de la part des employeurs. Souvent, on ne croit pas au potentiel des gens handicapés seulement parce qu’on n’a pas eu d’expérience.

Les gens sont surpris qu’une personne sourde conduise ou qu’une personne aveugle puisse être au courant des dernières nouvelles parues dans la presse écrite. Cette ignorance des employeurs les pousse à écarter une personne handicapée lorsqu’il est temps d’embaucher.

Tout naturellement, des accommodements raisonnables sont nécessaires et c’est le cas des accommodements justifiés. Il n’est pas nécessaire d’abattre des murs ou de faire déménager le bureau. C’est beaucoup plus simple, les employeurs doivent simplement envisager la situation et parfois répartir les tâches différemment.

Par exemple, à Montréal, une partie des autobus sont adaptés pour les handicapés, leur horaire de passage est facilement repérable sur le site de la STM, alors l’horaire de travail peut être modifié selon l’horaire de l’autobus. On peut faire des pauses plus fréquentes. La période de probation peut être prolongée, etc.

Il existe des employeurs qui ne veulent pas faire d’effort. Si ces gens ne sont pas sensibilisés à la situation des autres, faut-il les rappeler que personne n’est à l’abri d’un accident ou d’une grave maladie ?

Tout le monde doit être conscient qu’une personne handicapée ne demande pas de compassion, mais un emploi.

Malheureusement, des sondages d’Emploi – Québec révèlent que seulement une personne handicapée sur quatre occupe un emploi et cette situation s’explique par les difficultés d’accès au marché du travail.

Si un personne en bonne santé fait une recherche d’emploi, la moyenne est de trois à quatre mois avant de trouver le poste convoité. Par contre, une personne handicapée devra patienter en moyenne de six à neuf mois.

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Vaincre les craintes et les préjugés. Photo : © GrandQuebec.com.

Un employeur doit comprendre que si une attitude « raisonnablement agressive » est un gage de succès pour tous les chercheurs d’emploi, cette attitude est particulièrement importante pour les personnes handicapées qui tentent de décrocher un boulot.

Ne traitez pas des handicapés comme des victimes. Ça ne les aide pas. Il ne vous demandent pas de privilèges, mais plutôt de l’ouverture d’esprit pour pouvoir s’adapter à chacune des situations.

Si vous avez des doutes ou des questions sur votre attitude pour pouvoir mieux aider des gens handicapés, contactez le Regroupement des organismes spécialisés pour l’emploi des personnes handicapées :

ROSEPH
85, St-Charles Ouest, bureau 105
Longueuil Québec
J4H 1C5.

Téléphone : 514 916-7296.

Télécopieur : 450 646-3217.

Sans frais : 1-800-646-6096.

Un restaurant local de Montréal crée un menu spécial pour aveugles

On a fait un autre pas sur la voie qui conduit à l’amélioration certaine du monde dans lequel les aveugles sont forcément obligés de vivre. Et ce pas, c’est à Montréal qu’on l’a fait; pour être plus précis, au restaurant Dinty Moore, où, pour la première fois au Canada, on a mis à la disposition des clients atteints de cécité un menu en braille. On a eu’ cette idée lors d’un récent banquet auquel avaient été invités quelque 50 aveugles. On avait dû, à cette occasion, lire le menu à haute voix. Un hôte, partiellement aveugle, Roland Laliberté, pensa tout à coup qu’il aurait été beaucoup plus simple pour tout le monde d’avoir un menu en braille. Il suggéra alors l’idée à M. Anthony Zaplaski, président de l’Association canadienne des aveugles, qui la suggéra à son tout à M. Sam Gershenson, propriétaire du restaurant en question.

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