Centre local de développement du Haut-Saint-Maurice
Il existe dans la ville de Tuque un Centre local de développement du Haut Saint-Maurice (CLD) qui offre (fréquemment en partenariat avec d’autres organismes des secteurs privé ou municipal), l’ensemble des services aux entreprises afin d’assurer leur regroupement et la coordination entre elles pour assurer leur financement. Ce centre élabore aussi un plan d’action pour développer l’économie et le marché d’emplois, ainsi qu’une stratégie en matière de développement. Le CLD agit en tant qu’organisme consultatif auprès du Centre local d’emploi.
LE CLD peut aider les nouveaux résidents à démarrer une nouvelle entreprise, étudier le marché local, composer le plan d’affaires et le plan marketing, rechercher le financement ou fournir d’autres informations diverses.
Le CLD organise également la formation des promoteurs et aide à l’expansion d’entreprises et fournit des informations sur les permis et règlements. De plus, le CLD maintient des dossiers d’acquisition d’entreprises accessibles aux public.
Chaque année, des dizaines des clients, des gens d’affaires qui déjà ont leur entreprise ou en pensent créer une dans la Ville de la Tuque, utilisent les services du Centre, autant pour l’obtention de financement que pour des conseils techniques.
Des centaines d’emplois ont été créés grâce au CLD, des investissements totaux de millions de dollars ont été assurés.
Pour contacter le Centre Local de Développement du Haut-Saint-Maurice:
CLD du Haut-Saint-Maurice
445, rue Lacroix
La Tuque,
Québec, G9X 1V8.
Téléphone: 819 523-6111, poste 403.
Télécopieur : 819 523-8246.
Canton de Myrand
Entouré de cantons, qui, comme lui, commémorent des écrivains québécois tels que Pamphile Le May, Xavier Marmette, William Chapman et Octave Crémazie, le canton de Myrand n’est composé que de quelques îles qui ponctuent la surface du vaste réservoir Gouin, dans le Haut-Saint-Maurice. Ernest Myrand (1854-1921) fait ses études à Québec et poursuit sa carrière dans cette ville. Journaliste au Canadien plus à l’Événement, il entre bientôt dans la fonction publique où il sera successivement archiviste au palais de justice (1878-1902), registraire du Secrétariat de la province (1902-1912), puis bibliothécaire de la Législature. Parmi ses œuvres d’inspiration historique et folklorique, on peut citer Noëls anciens de la Nouvelle-France, ouvrage publié en 1899.
Rivière Trenche
Depuis sa source, située à 90 km à l’ouest de Roberval, cet important affluent du Saint-Maurice coule en direction sud-ouest sur une distance de 150 km, tantôt s’élargissant pour former de nombreux lacs (lac Pégase, lac à la Botte, lac Lauzon, lac du Chapeau, lac Tourouvre, tantôt dévalant à travers des rapides et des chutes. Son confluent se trouve au nord de La Tuque et un peu au sud de Rapide-Blanc, sur la rive gauche du Saint-Maurice. Joseph Bouchette, en 1829, attribue à cette rivière le nom de Ice Chisel, terme de l’anglais canadien qui désigne un outil qui sert à percer un trou dans la glace par la chasse aux castors ou pour la pêche. Une carte du milieu du XIXe siècle indique Trenche River et, par la suite, les documents d’arpentage inscrivent régulièrement Rivière Trenche notamment le plan de G. Gagnon, en 1877. Le terme spécifique Trenche est probablement une graphie française du mot anglais trench, qui, dans le langage des trappeurs canadiens anglais est synonyme de ice chisel. Au XVIIIe siècle, une rivière de la péninsule ontarienne a porté le nom de La Trenche (aujourd’hui Thames River).
Le Haut-Saint-Maurice
Municipalité régionale de comté de 29 662 km carrés, située dans la région administrative de la Mauricie, formant son arrière-pays, à la rencontre des zones périphériques des régions administratives de Lanaudière, des Laurentides, de l’Outaouais, du Saguenay-Lac-Saint-Jean, de l’Abitibi Témiscamingue et du Québec. Elle est entièrement comprise dans les Laurentides boréales et son relief est accidenté et parsemé de rivières et de grandes nappes d’eau : le Saint-Maurice, le réservoir Blanc, et, surtout, le réservoir Gouin. Établie en janvier 1982, la MRC du Haut-Saint-Maurice se compose de cinq municipalités dont La Tuque qui regroupe près des trois quarts de la population, et de huit territoires non organisés couvrant 92% de sa superficie. Son territoire a été constitué à même les anciennes municipalités des comtés de Champlain, de Saint-Maurice et d’Abitibi. La population du Haut-Saint-Maurice est majoritairement urbaine et la très grande majorité parle le français. Elle compte en son sein des minorités anglophone et attikamek, cette dernière concentrée dans les réserves indiennes de Coucoucache, d’Obedjiwan et de Weymontachi. L’économie du Haut-Saint-Maurice repose avant tout sur l’industrie de transformation qui est présente à La Tuque ; on y fabrique de la pâte à papier et du carton. La MRC tire son nom de la position de son territoire dans la région du cours supérieur de la rivière Saint-Maurice.
Canton de Pothier
La ville de La Tuque se trouve à 20 km au nord-ouest du canton inhabité de Pothier, à l’est du Saint-Maurice. Voisin sud-est du lac Wayagamac, ce territoire, au relief assez accidenté, renferme la source de la rivière du Milieu. Il est en outre sillonné par la rivière Bessonne et le ruisseau Prévost. Les lacs Dusseau et Thomas constituent deux des plans d’eau les plus importants de ce territoire. La famille d’Aram-J. Pothier (1854-1928), né à Saint-Jean-Chrysostome de Châteauguay, a émigré à Woonsocket, Rhode Island, vers 1870. Après avoir œuvré dans des grandes institutions financières de cet État, Pothier s’est lancé dans la politique active. Premier maire francophone de sa ville d’adoption de 1894 1895, Pothier a été élu gouverneur du Rhode Island de 1908 à 1915 et de 1924 à 1928. Il a contribué à faire de Woonsocket un centre industriel important de la Nouvelle-Angleterre. Ce toponyme paraît dans le premier rapport de la Commission de géographie, en 1916, « Nomenclature des noms géographiques de la province de Québec, qui précise qu’il s’agit alors d’une nouvelle dénomination.
Voir aussi :