Cinémathèque québécoise
La Cinémathèque québécoise est un lieu de diffusion qui a le mandat de conserver, documenter et mettre en valeur le patrimoine cinématographique et télévisuel. C’est ainsi un endroit accueillant pour tous ceux qui s’intéressent à l’histoire, l’actualité et l’avenir du cinéma, de la télévision et des nouveaux médias. Bref, c’est le musée de l’image en mouvement à Montréal.
La Cinémathèque québécoise fut fondée en 1963 par un groupe de cinéastes québécois. Aujourd’hui, son expertise est reconnue dans le domaine de la production québécoise et canadienne, ainsi que dans le domaine du cinéma d’animation international.
Au fait, les efforts consacrés à la préservation de ce patrimoine cinématographique et les énergies déployées dans le domaine des archives télévisuelles ont permis à la Cinémathèque de constituer des collections inestimables. La richesse des collections vaut à l’institution une notoriété qui déborde largement nos frontières. On y retrouve plus de 35 000 films internationaux de toutes les époques, 25 000 émissions de télévision. Par la suite, on y verra 28 000 affiches, 600 000 photos, 2 000 appareils anciens, 15 000 scénarios et documents de production, 45 000 livres, 6500 archives textuels et titres de revue, 7 000 dessins et éléments de films d’animation, 3300 enregistrements audio sur disque et sur bande magnétique, 1500 objets, costumes et accessoires. En résumé, ce sont les données exposées sur le site Web de la Cinémathèque. Elles sont ainsi valables pour 2010.
Base de données de la Cinémathèque québécoise
La base de données de la Cinémathèque en ligne comprend plus de 375 000 enregistrements qui couvrent tous les types de collections. Bref, 105 500 – Films, 78 700 – Afférentes au film, 176 000 – Documentation, 18 000 – Vidéos. Cette base évolue d’ailleurs constamment du fait des acquisitions, du catalogage en continu et des mises à jour régulières.
Une grande part des collections sont conservées à Boucherville, dans des entrepôts dotés des équipements techniques les plus perfectionnés. La température et l’humidité y sont strictement contrôlées.
Les collections afférentes au film (affiches, éléments photographiques, scénarios, documents de production, etc.), ainsi que les livres, revues, magazines, coupures de presse, etc. sont conservées à Montréal.
La Cinémathèque québécoise s’est aussi donnée comme mandat d’acquérir à peu près tout ce qui se publie de par le monde sur le cinéma, la télévision et la vidéo.
Référence incontournable
C’est également un lieu de référence incontournable en matière du patrimoine cinématographique. Des centaines de films de tous les temps et de tous les pays y sont présentés chaque année. Rétrospectives, cycles nationaux, répertoires canadien et québécois, nuits thématiques, films d’animation et classiques du cinéma, films muets en musique, œuvres documentaires et de fiction, – toute la mémoire du cinéma défile sur l’écran de la salle Claude-Jutra (cette salle porte le nom du réalisateur de Mon oncle Antoine et de Kamouraska, président d’honneur de la Cinémathèque pendant de nombreuses années’ décédé en 1986).
La médiathèque Guy-L.-Coté est également le centre de documentation de la Cinémathèque qui porte le nom de l’un de ses fondateurs. Les collections personnelles de Guy L. Coté constituent d’ailleurs le fonds de base de la médiathèque. On la met à la disposition des étudiants et des enseignants, des professionnels et des cinéphiles, des touristes et des chercheurs.
Avec sa médiathèque, ses salles de projection et ses salles d’exposition, la Cinémathèque québécoise constitue certainement l’un des centres de diffusion et de documentation cinématographiques et télévisuelles les plus importants d’Amérique.
La cinémathèque comprend de nombreuses salles :
- Salle Norman-McLaren qui sert à la présentation des expositions temporaires qui témoignent de la richesse de l’histoire du cinéma et de la télévision. Il faut dire que l’in a aménagé cette salle à la manière d’un studio multifonctionnel.
- Salle Fernand-Seguin, nommée en l’honneur de Fernand Seguin, pionnier de la vulgarisation scientifique au Québec, producteur et animateur de nombreuses émissions de télévision dont Le Sel de la semaine et Le Roman de la science. On a consacré cette salle à la mise en valeur d’archives télévisuelles. On y diffuse donc des bandes vidéo et on y fait la démonstration de nouvelles applications multimédias.
- Salle Raoul-Barré, nommée en mémoire de Raoul Barré qui a révolutionné la façon de faire des films d’animation. C’est Barré qui a pensé à perforer les marges des dessins afin d’assurer la stabilité des images lors de la prise de vue. On réserve la salle Raoul-Barré aux expositions permanentes et elle met en valeur les plus belles pièces des collections de la Cinémathèque.
- Foyer Luce-Guilbeault, un espace qui permet de présenter des expositions complémentaires à la programmation des salles de projection. On a nommé le Foyer en hommage à Luce Guilbeault, l’interprète de Réjeanne Padovani, du Temps d’une chasse et de plusieurs autres films québécois.
- Foyer Paul-Blouin qui honore la mémoire du réalisateur de Des Souris et des Hommes, ainsi que des grands téléthéâtres produits par Radio-Canada. Dirons en conclusion que cet espace sert à la présentation de petites expositions.
Consultation sur place
Notez que la Cinémathèque n’est ni un distributeur, ni une cinémathèque de prêt, ni club de location. Lorsque leur état et leur statut le permettent, on peut consulter les copies de projection que conserve la Cinémathèque en vue de recherches.
La Cinémathèque québécoise se situe au cœur du Quartier latin de Montréal, métro Berri-UQAM (sortie Maisonneuve), entre la rue Saint-Denis et la rue Sanguinet, à deux pas de l’Université du Québec à Montréal (UQAM) et de la Grande Bibliothèque.
Pour joindre la Cinémathèque québécoise :
335, boulevard De Maisonneuve Est
Montréal
H2X 1K1.
Téléphone : 514-842-9763.
Site Web de la cinémathèque québécoise : cinematheque.qc.ca
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