
Le député de l’Assemblée nationale et son rôle
Naturellement, le député de l’Assemblée nationale doit agir conformément à la position de son parti, en respectant les intérêts de la région qu’il représente.
Le rôle principal du député est sa participation au processus législatif. Il étudie, analyse et vote les projets de loi à l’’Assemblée nationale. Le processus d’approbation des lois est complexe, et ce rôle, le député le joue en plusieurs étapes. Pour faciliter le processus, des commissions parlementaires sont créées, composées de députés de tous les partis et mouvements représentés à l’Assemblée nationale.
De plus, en tant que contrôleur de l’action gouvernementale, le député a plusieurs moyens mis à sa disposition pour interroger le gouvernement sur ses actes.
En troisième lieu, le député joue le rôle d’intermédiaire entre ses électeurs et l’Administration publique. C’est au député de s’assurer que sa communauté reçoive sa juste part des programmes publics.
Il faut comprendre un fait essentiel : le député est le représentant de tous ses électeurs au-delà de toute affiliation politique. Si vous avez voté pour le candidat d’un autre parti qui a perdu les élections, le député élu est toutefois VOTRE député, il est appelé à protéger vos droits, à vous informer, à vous aider sans demander votre affiliation et votre opinion sur la politique provinciale, nationale ou mondiale. Le député est à l’écoute permanente des besoins de ses concitoyens, et c’est pourquoi il partage son temps entre le Parlement et sa circonscription.

Assemblée législative vers la fin du XVIIIe siècle. Image de l’époque libre de droit.
En plus de ces fonctions principales, le député a parfois d’autres rôles. Par exemple, comme l’Assemblée nationale du Québec est membre de plusieurs associations parlementaires à travers le monde, les députés échangent leurs expériences avec d’autres parlementaires sur divers sujets.
Le premier droit du député est le droit de parole. Le député ne peut être poursuivi, arrêté ni emprisonné en raison de propos tenus dans l’exercice de ses fonctions pendant une séance de l’Assemblée ou d’une commission parlementaire.
Pour leur travail, les députés reçoivent une indemnité annuelle, et, pour certaines fonctions, une indemnité additionnelle. Les députés ont également droit à une allocation de dépenses pour le remboursement des frais relatifs à l’exercice de leurs fonctions. Le remboursement de leurs déplacements entre la circonscription électorale et le Parlement est prévu, ainsi qu’une allocation pour le déplacement, le voyage et les frais de logement à Québec.
La location d’un local pour recevoir ses électeurs ainsi que diverses dépenses nécessaires pour assumer le fonctionnement du local sont également autorisées. De plus, un salaire est octroyé au personnel du député. Les montants des salaires, des indemnités et des remboursements sont connus du public. Par exemple, le Premier ministre du Québec a le droit de recevoir 85 mille dollars par année, le Président de l’Assemblée nationale reçoit la somme de 60 mille dollars, les sommes correspondantes sont établies pour les députés et leur personnel.
D’autres droits existent. Par exemple, en général, le député a droit à un maximum de 60 voyages aller-retour, incluant au plus 5 voyages aller-retour pour les déplacements de son conjoint ou de ses enfants.
Le député doit éviter de se placer dans une position où son intérêt personnel peut influer sur l’exercice de ses fonctions.
Pour pouvoir mener à bien leurs fonctions, les députés travaillent dans des Commissions. Leur nombre peut varier, et c’est à l’Assemblée nationale de définir les conditions de travail, les délais et autres fonctions de chaque Commission.
Il existe différentes façons de contacter votre député. D’abord, en suivant ce lien vous arrivez au site du Directeur général des élections, où vous pourrez trouver votre circonscription à partir de votre code postal, et trouver les coordonnées de votre député.
Vous pouvez également contacter le Service de l’accueil et des renseignements de l’Assemblée nationale :
Division des renseignements
Hôtel du Parlement
1045, rue des Parlementaires
Bureau 0.190
Québec
G1A 1A3.
Téléphone : 418 643 7239.
Numéro sans frais : 1 866 députés (337 8837).
Télécopieur : 418 641 2638.
J’aimerai bien savoir le nom de mon député à l’assemblée générale.
Mon code postal est H4L 1N1.Je réside à Montréal.
UN NOUVEAU DOCUMENTAIRE
MON AMI PIERROT, LE DERNIER HOMME LIBRE
http://www.enracontantpierrot.blogspot.com
http://www.reveursequitables.com
pierrot@reveursequitables.com
Pierre Rochette : l’ermite des routes allume les coeurs
Par Daniel Deslauriers
Depuis trois ans, Pierre Rochette pourchasse les rêveurs partout où il
passe.
« Je suis comme l’allumeur de réverbères du Petit Prince », ditil.
«
J’allume la flamme enfouie dans le coeur des gens que je rencontre
en les incitant à vivre leur rêve. Je vais là où il y a des rêveurs.
Chaque fois que je rencontre quelqu’un, je lui demande : connaistu
quelque part un grand rêveur? »
Pour cet homme à l’allure singulière, chaque humain possède en lui
une petite bougie qui mérite d’être allumée et nourrie. Par peur ou
par conformisme bien souvent, les gens passent à côté
d’expériences merveilleuses, selon lui. « Je suis assoiffé de
contribuer à une nouvelle vision : un pays « oeuvre d’art » où chaque
citoyen, en rêveur équitable, prend soin de la vie privée de l’autre
sans intérêt personnel caché. Imaginez la fête quand toutes ces
chandelles illumineront le pays. »
Tournant décisif
Il n’a fallu qu’un seul regard, un simple sourire, pour le convaincre de
tout abandonner encore une fois et de prendre la route.
« Complètement édentée, c’est probablement l’une des femmes les
plus laides que j’ai rencontrées, mais il y avait plus d’amour dans ce
regard que dans tout ce que j’avais pu écrire. » De là est née l’idée
de faire le tour du Québec à pied pour écouter les gens et les aider à
réaliser leur rêve.
Avec son bâton de pèlerin, sa vieille guitare et son sac à dos, le vieil
homme à la barbe blanche a traversé le Québec plusieurs fois. Il a
dormi sous des ponts, dans des fossés et sur des congélateurs. Il
mange quand il le peut sans demander quoi que ce soit. « Je me
nourris de toutes ces rencontres avec ces milliers de gens qui
partagent leur histoire avec moi », ditil.
« Un jour, j’ai rencontré un homme qui sautillait sur place et agitait les
bras comme un fou. Je lui ai demandé pourquoi il bougeait sans arrêt
et quel était son rêve. Il m’a répondu : je veux faire un métier qui va
me permettre de bouger sans cesse. Je l’ai croisé à nouveau sur ma
route, peu de temps après, il était devenu éboueur. Quel beau métier
pour cet homme qui avait un rêve. »
Documentaire
Cette aventure a inspiré la production d’un documentaire de 50
minutes (voir démo au http://www.enracontantpierrot.blogspot.com). Avec
des moyens de fortune, deux jeunes finissantes en journalisme de
l’Université de Montréal, Véronique Leduc et Geneviève VézinaMontplaisir,
l’ont suivi sur la route pendant deux ans. « Je l’ai
rencontré par hasard en octobre 2007.
Il avait dormi sur la galerie de la salle de spectacle de mon copain à
Lavaltrie », explique Véronique Leduc. Au début, je l’ai trouvé bizarre.
On a jasé un peu, puis il a sorti sa guitare. J’ai été captivé par son
histoire et l’idée d’un documentaire a germé tout de suite. »
« Bien sûr, Pierrot ne fait pas l’unanimité auprès de tout le monde »,
explique Véronique. « Son choix de vie, c’est un peu égoïste dans un
sens, mais, en même temps, il est tellement tourné vers les autres.
C’est un personnage très attachant. »
Présenté en avantpremière
au théâtre Le Patriote de SainteAgathedesMonts
le 30 octobre, Pierrot : Le dernier homme libre s’amène au
Café Qui fait quoi du 3428, rue StDenis,
à Montréal le 4 décembre à
20 heures (entrée 10$).
« À 61 ans, je suis hanté par le succès de ces filles. En même temps,
je suis complètement déstabilisé parce que le film porte sur moi. J’ai
besoin que la salle soit pleine, pour elles, mais j’aimerais aussi
m’enfouir 10 pieds sous terre, par trop de fragilité. »
Au service des autres
Son aventure lui a inspiré plus d’une centaine de chansons depuis le
début de son vagabondage. « Je me suis inspiré de la vie de tous
ces gens que j’ai rencontrés au fil de mon voyage. »
Pierrot le vagabond est formel : la souffrance est nécessaire pour
remplir son coffre à outils. Plus on souffre et plus notre coffre à outils
s’enrichit.
« C’est aussi le message que je veux transmettre. En fait, si j’ai une
seule crainte, c’est celle de ne pas avoir assez servi. Je ne suis pas
libre parce que je travaille. Dans les épreuves comme dans
l’abondance, il faut s’occuper du rêve des autres. »
Et puis d’un seul trait, après deux heures d’entrevue, Pierrot range sa
guitare et ses souvenirs. « Je dois reprendre la route », ditil
sans
prévenir. « Il y a d’autres rêveurs qui attendent… »
L’homme derrière le vagabond…
Par Daniel Deslauriers
Fou ou génie? Une chose est sûre : ce vagabondpoète
ne laisse
personne indifférent. Son parcours de vie est à l’image des routes
qu’il arpente jour et nuit : tortueux et imprévisible.
Originaire de La Tuque, il a grandi à quelques rues du grand Félix
Leclerc. « Mon père a été le premier, au Canada, à ouvrir une station
de télévision communautaire dans les années ‘60 », explique cet
ermite des routes. L’expérience a mal tourné. Ruiné et sans le sou, il
confie son fils aux frères du Collège Jean de Brébeuf à Montréal.
« Je peux me vanter d’avoir été le seul pauvre à étudier dans ce
collège en échange d’un peu de travail », ditil
avec un grand rire.
Plus tard, il enseignera la philosophie au Conservatoire de musique
de Montréal avant de se consacrer corps et âme à la musique. Il
fonde le groupe Les Contretemps, puis ouvre la boîte Les Deux
Pierrot dans le VieuxMontréal
et chante un peu partout dans le
monde (Afrique, Allemagne, France et Japon). « Je n’ai jamais
manqué de travail », précise Pierre Rochette avec une certaine fierté.
Libre comme l’air
Mais, l’appel de la liberté le tenaille sans cesse. Et puis, à l’aube de
ses 50 ans, en plein spectacle et au beau milieu d’une chanson de
Jacques Brel, il quitte la petite scène de l’Auberge La Calèche à
SainteAgathedesMonts
en disant :
Tabarnack,
laissezmoi
partir!
« Il nous restait encore trois ans de contrat », explique l’imprévisible
Pierrot. « Je ne suis jamais remonté sur scène. »
Son partenaire de scène, Denis Lamarre, ne lui en veut pas.
Ensemble, ils ont fait plus de 3 000 spectacles au Québec et chanté
devant plus d’un million de spectateurs pendant les 18 ans de leur
association. « Pierrot est un homme sans attaches », ditil.
« Il a
toujours insisté pour serrer la main de tous les spectateurs présents.
C’est un homme généreux, tourné vers les autres, mais qui veut
rester libre dans toutes les facettes de sa vie. »
Il donne ensuite sa maison, ferme ses comptes de banque et
distribue tout son argent. Il laisse derrière lui ses trois enfants, issus
de trois unions différentes, et bon nombre d’amis dans son village
d’adoption, ValDavid,
où il a été conseiller municipal avant de faire la
chasse aux gourous (Médecins du Ciel) dans une saga qui a
alimenté les médias pendant plusieurs mois en 1995.
Assoiffé de connaissances
« J’ai quitté la maison en laissant la porte ouverte avec, comme
seules possessions, les vêtements que je portais et ma vieille guitare
Yamaha. »
Il s’enferme ensuite, sept jours sur sept, dans une bibliothèque de
Victoriaville pour « raffiner sa culture générale » et « trouver sa place
dans la littérature mondiale. » Assoiffé de connaissances, il lit
régulièrement une dizaine de livres en même temps en commençant
toujours par la fin. Avec une maîtrise sur le rire en poche, il prépare
maintenant un doctorat en intelligence collective.
Le squatter, qui sommeille en lui, s’installe ensuite au soussol
d’une
librairie alternative de cette ville. Entouré de livres, il dort sur une
table. Il termine alors l’écriture du premier tome (Monsieur 2.7K) de
sa trilogie. Son oeuvre compte plus de 3 000 pages. Depuis quelques
jours, ce premier tome est disponible gratuitement sur le web à
l’adresse qui apparaît plus bas.
« Je suis un homme choyé. J’ai eu de bons parents et de bons
partenaires de spectacle. Il insiste pour parler de son partenaire
actuel, Michel Woodard, un vieil ami chansonnier qu’il a retrouvé
après 35 ans de silence. Avec lui et sa conjointe Marlene Hall, ils ont
décidé de réseauter tous les « rêveurs équitables » de la planète et
organisent, de façon ponctuelle, des rencontres avec le public. Un
site internet a été créé dans cette foulée (
http://www.reveursequitables.com)
merciiiii
Pierre Rochette, vagabond céleste, Pierrot la lune et j’en passe…
“SANS INTERET PERSONNEL CACHÉ” mon œil!
Peu de gens savent que l’idée de marcher le Québec lui vient de l’auteur Ubald Picard de Victoriaville et que ” Rêveur Équitable” lui a été inspiré par les recherches philosophiques de Gérard Cadieux décrites dans le livre ” Le prince a réussi” Édition originale février 2008. Deux rêveurs que Pierre Rochette a vampirisés. Sans un vrai rêveur près de lui Pierre Rochette n’est que l’ombre de lui-même. Serez-vous le prochain rêveur à tomber dans ses griffes?
“SANS INTERET PERSONNEL CACHÉ” Mon oeil!
Gérard Cadieux
La pire chose qui peut arriver à un philosophe c’est :
Qu’un professeur de philosophie médiocre (Pierre Rochette) dénature sa philosophie sur le rêve pour se partir une « gagne ».
Je ne pensais pas vivre cela de mon vivant!
Pierre Rochette a bénéficié d’un accès privilégié à mon processus de création. Il aurait pu faire le choix de faire le bien, en le fessant bien! Il a plutôt choisi la facilité de la tricherie malgré les enseignements que je lui ai donnés.
Moi, Gérard Cadieux créateur de la philosophie du Wow et auteur du livre » Le Prince a réussi » tiens à me dissocier des activités de « Rêveur équitable » et de ses exploitants.
Le tout étant fait sans mon consentement.
Puisse le fatum rattraper les tricheurs et tenir loin de vous les tueurs de rêves! Wow-T=G3 (wow moins la tricherie égale le génie au cube)
Gérard Cadieux
Créateur de la philosophie du Wow décrite da le livre « Le prince a réussi »
(une assemblée nationale
surgit de la fierté
des artisans qui ont fait
notre culture
une de mes chansons
HOMMAGE A GEORGE D’OR
je vagabondais
la route de Bécomeau au Labrador
en pleine nuit
je tombe sur la Manic
de George D’Or
c’t’impressionnant
c’que l’Québec a fait avec du ciment
plus qu’un barrage
l’âme d’un peuple comme monument
sur la rivière Manicouagan
REFRAIN 2
j’vagabondais
la route de Bécomeau au Labrador
en pleine nuit
j’tombe sur la Manic
de George d’Or
dans la forêt
j’ai fait un feu, j’ai sorti ma guitare
j’me suis juré
qu’un jour j’écrirais un trésor
pour rendre hommage à George d’Or
REFRAIN 3
j’vagabondais
la route de Bécomeau au Labrador
en pleine nuit
je tombe sur la Manic de George d’Or
que mon trésor
se rende à lui plus loin plus loin
qu’la mort
comme le rêve des gars
qui ont bati c’pays-là
par ma guitare et ma voix
redescendent en chantant
la rivière Manicouagan
Pierrot
vagabond céleste
Pierrot est l’auteur de l’Île de l’éternité de l’instant présent et des Chansons de Pierrot. Il fut cofondateur de la boîte à chanson Aux deux Pierrots. Il fut aussi l’un des tous premiers chansonniers du Saint-Vincent, dans le Vieux-Montréal. Pierre Rochette, poète, chansonnier et compositeur, est présentement sur la route, quelque part avec sa guitare, entre ici et ailleurs…
http://www.reveursequitables.com