Le Tour du Mont-Valin

Le Tour du Mont-Valin : Bienvenue à tous les amateurs de vélo de montagne et de ski

Le tour du Mont Valin version vélo est un événement sportif annuel qui a lieu au Saguenay, en septembre, pendant la période des flamboyantes couleurs automnales.

Ce tour se déroule dans le secteur de la station de ski le Valinouët et du parc national des Monts-Valin, à 30 minutes au nord de Chicoutimi.

Le Tour vélo comprend quatre trajets : 22 kilomètres, 30 kilomètres, 48 kilomètres, 63 kilomètres et un raid de 90 kilomètres. L’événement est sanctionné par la Fédération Québécoise des Sports Cyclistes.

Le Tour du mont Valin version ski de fond est un événement annuel qui a lieu le troisième samedi du mois de mars. Il s’agit d’une magnifique randonnée au royaume de la neige.

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Cette course très populaire attire autant l’élite que la masse des fondeurs de tout le Québec et se déroule également dans le parc national des Monts-Valin.

Tous les skieurs et skieuses en condition pour compléter la distance choisie sont les bienvenus à la course. Des pistes de ski de fond sont aménagées un peu partout dans le parc.

En fait, le parc national des Monts-Valin offre une multitude d’opportunités aux amateurs des sports et de la nature. En effet. L’été, la randonnée pédestre est l’activité la plus pratiquée et l’hiver, en plus des nombreux sentiers de motoneiges, de magnifiques sentiers de raquettes permettent d’atteindre, entre autres, le sommet du mont Valin, d’où on peut avoir un panorama impressionnant sur la région, et la Vallée des fantômes, où les arbres se sont transformés en fantômes blancs sous les importantes chutes de neiges.

Tour du Mont-Valin
Mont Valin. Photo : © Station Le Valinouët.

Mont Yapeitso

Culminant à 1128 mètres, le mont Yapeitso se dresse sur le flanc sud-est des monts Otish, à quelque 230 km à l’ouest de Fermont. Il chevauche les limites de la municipalité de Baie-James et de la MRC de Fjord-du-Saguenay. En 1949, le botaniste Jacques Rousseau explore le pivot hydrographique du Québec, selon son expression, c’est-à-dire les monts Otish. Dès janvier de l’année suivante, il fait part au secrétaire de la Commission de géographie d’un projet de dénomination d’entités géographiques comprises dans ces monts.

En 1959, dans un article intitulé Grandeur et décadence des monts Watshish, Rousseau présente ses propositions toponymiques, attribuant au mont Yapeitso le nom de Pic Bignell, aide-arpenteur, que Rousseau considère comme étant probablement le premier Blanc à avoir escaladé le mont à la fin du siècle dernier. Frank Bignell est le fils de John Bignell, cet arpenteur qui avait exploré la région du lac Mistassini avec le géologue Albert Peter Low en 1885.

Rousseau savait que le nom Yapeitso, qui signifie caribou mâle, désignait ce mont, pour les Amérindiens Nichicoun (membres de la nation naskapie). Il a lui-même identifié sous le nom de Yapeitso le lac qui borde le côté nord-est du mont ; aujourd’hui cette nappe d’eau s’appelle officiellement Lac du Lagopède. De son côté, la Commission de géographie a choisi le nom amérindien comme dénomination officielle du mont, en 1971.

Canton de Couture

Voisin du canton de Couillard, ainsi nommé en l’honneur du gendre du premier colon de Québec Louis Hébert, le canton de Couture, désigné en 1914, l’a été en mémoire de Guillaume Couture (vers 1616-avant 1701), premier censitaire de la seigneurie de Lauzon, établi à la pointe de Lévy en 1647. Moins connu que Louis Hébert qui n’a vécu que 52 ans. Guillaume Couture, décédé à l’âge de 85 ans environ, est un personnage attachant et important de notre histoire.

S’étant donné aux Jésuites au début de son aventure en Nouvelle-France, il connut, dès 1641, dans les environs du lac Saint-Pierre, la torture auprès des Iroquois, alors qu’il était en route pour le pays des Hurons. Cependant par un concours extraordinaire des événements, la veuve d’un chef agnier l’adopte. Il put alors apprendre la langue et les coutumes de cette nation durant ses trois ans de captivité. Il devint alors un ambassadeur naturel auprès des Français en pleine Iroquoisie, cherchant les moyens pour établir la paix. En 1963, il se rendit au lac Mistassini en passant par le Saguenay, ce qui explique la situation du canton nommé en son honneur. Celui-ci est tracé donc sur la rive gauche du Saguenay. Il est inhabité, couvert de lacs et de forêts et son relief assez élevé peut atteindre 868 m. Le bras des Murailles l’arrose à l’ouest. Proclamé en 1936.

Rivière Modeste

La rivière Modeste, qui s’écoule à l’extrême nord de la MRC du Fjord-du-Saguenay, tire sa source principale du lac à la Presqu’île et déverse ses eaux à 40 km au sud, dans la rivière Bonnard ; cette dernière débouche à quelques kilomètres à l’ouest dans la rivière Péribonka, au lac Onistagane. Le motif d’attribution de ce toponyme, qui peut tout aussi bien être d’origine patronymique que descriptive, est jusqu’à maintenant inconnu. L’on sait toutefois qu’il était en usage avant 1945, date de son officialisation.

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