Régates de Valleyfield
Les Régates de Valleyfield est l’un des événements sportifs parmi les plus connus et les plus anciens du Québec. En effet, les premières Régates de Valleyfield ont eu lieu en 1938.
Au fil des ans, les Régates de Valleyfield sont devenues des courses motonautiques incomparables en Amérique du Nord.
Actuellement, la durée du festival est de trois jours, pendant lesquels on peut assister à diverses compétitions et soirées spectacles. Les Régates attirent environ 200 mille spectateurs venus admirer près de 100 pilotes, répartis en 8 classes d’embarcations. Environ 500 bénévoles assurent le bon déroulement de cette manifestation.
Les bateaux peuvent atteindre des vitesses de 250 kilomètres à l’heure.
Les compétitions ont lieu dans la baie Saint-François, située au centre-ville de Salaberry-de-Valleyfield.
Les organisateurs des régates recommandent d’apporter des jumelles et un baladeur. On peut ainsi suivre en direct la description des courses en écoutant la radio officielle des Régates sur la fréquence qui est communiquée lors de l’événement (ou bien sur la station FM 103).
Comme les courses se tiennent en pleine saison estivale, il est également recommandé d’avoir à portée de la main une lotion solaire, de l’eau, et de se protéger avec un chapeau, ou une casquette, et des lunettes de soleil.
Pour les amateurs de régates, remarquons que l’on peut assister aux Régates de Beauharnois, une ville voisine. À vrai dire, elles se tenaient déjà à Beauharnois il y a 40 ans, et sont réapparues depuis 2007.
Salaberry-de-Valleyfield se trouve à moins de 45 minutes de Montréal. Il existe un service de transport en commun entre Montréal, au Terminus Angrignon, et Salaberry-de-Valleyfield (Terminus Marché public). D’autre part, l’aéroport Pierre Elliott Trudeau de Montréal est à 25 minutes de Salaberry-de-Valleyfield.
Historique de la ville de Salaberry-de-Valleyfield
Sise à 60 kilomètres au sud-ouest de Montréal, cette municipalité de la Montérégie occupe la partie ouest de la MRC de Beauharnois-Salaberry, à 22 kilomètres de la frontière ontarienne et à 35 kilomètres de celle qui sépare le Québec des États-Unis. Son territoire s’étend sur l’île de Salaberry.
L’histoire locale débute avec la fondation de la paroisse de Sainte-Cécile au milieu du XIXe siècle, par suite de son détachement des territoires de Saint-Timothée et Saint-Stanislas. En dépit du fait que les gens d’alors avaient suggéré les dénominations de Notre-Dame-de-la-Victoire, Notre-Dame-de-la-Garde et Notre-Dame-de-la-Conception, le nom de la patronne des musiciens a été retenu et a contribué au blasonnement des paroissiens de Siciliens (comprendre Céciliens).
Tour à tour dénommés Knight’s Point (un petit chantier ouvert au début du XIXe siècle avait pour promoteur un Hollandais du nom de Knight), Pointe-du-Lac (proximité du lac Saint-François), Pointe-aux-Voleurs (parce que les gens avaient jadis pillé une barge échouée près de la pointe), Sarenack, Saint-Cyriac (possible déformation de Sarenack), les lieux ont reçu leur nom présent en 1874 avec la création de la ville de Salaberry-de-Valleyfield. Au fil des ans, les municipalités de la paroisse et du village de Sainte-Cécile, respectivement créées en 1855 et 1913, de même que la municipalité du village de Nouveau Salaberry, érigée en 1913, viendront élargir le territoire municipal. Suggérée par le maire d’alors, Marc-Charles Depocas, l’appellation se voulait un hommage au colonel Charles-Michel d’Irumberry de Salaberry (1778-1829), héro de la bataille de Châteauguay, remportée sur les Américains en 1813.
L’élément Valleyfield a été par la suite ajoutée, lequel a été emprunté à The Valleyfield Paper Mills, compagnie de Pincuik, comté de Midlothian en Écosse, établie en 1854 par Thomas F. Miller. Devenue dénomination courante de l’endroit, Valleyfield, – nom également retenu pour le bureau de poste en service depuis 1854 – par suite d’un savant jeu de traduction, a donné naissance au gentilé Campvillensien, largement répandu. En effet, on a transposé en latin les constituants de Valleyfield, en « valensis », « petite vallée, et « campi », « champs » en anglais « field ».
D’abord relais pour ceux qui remontaient le Saint-Laurent vers les Grands Lacs, Valleyfield recevait ses premiers habitants à la fin du XVIIIe siècle et no comptait que 25 familles en 1817 avant de connaître une spectaculaire croissance démographique, grâce à l’établissement d’une papeterie en 1854, la première en Amérique du Nord. Cette année-là, l’endroit compte déjà 200 personnes. Par la suite, la Montréal Cottons Company, une filature, ouvrira ses portes et deviendra La Dominion Textile en 1948. Cette compagnie assurera longtemps la prospérité aux Campivallensiens. On ne saurait passer sous silence la construction, en ces lieux, entre 1779 et 1789, d’un canal au confluent du Saint-Laurent et de la rivière Delisle.
Le premier canal de Beauharnois, dont les travaux débutent à partir de 1842, rendra inutile le canal de Valleyfield. L’omnipresence de l’eau (fleuve Saint-Laurent, canal de Beauharnois, lac Saint-François, baie Saint-François) vaudra à Salaberry-de-Valleyfield le surnom de Venise du Québec, en 1974. Depuis 1939, les plus importantes régates au monde en font la Capitale du nautisme, qui attire à cette occasion près de 200 000 personnes. Dotée d’un diocèse dès 1892, Salaberry-de-Valleyfield connaîtra une fort industrialisation à partir des années 1950.
Île de Salaberry
La rive nord de l’île de Salaberry, qui mesure 9 kilomètres de longueur, est limitée par le Saint-Laurent, tandis qu’au sud elle est bordée par la rivière Saint-Charles et la baie Saint-François où circulaient avant l’ouverture de la voie maritime du Saint-Laurent, en 1959, les navires en transit entre Montréal et lac Ontario. Trois entités administratives se partagent la gestion de cette étendue de terre peuplée depuis 1798, les municipalités de Saint-Timothée de Grande-Île (fusionnée à Salaberry-de-Valleyfield depuis 2002) et Salaberry-de-Valleyfield. L’appellation Île de Salaberry est en usage depuis le début du XIXe siècle, mais l’entité ainsi désignée a également porté les noms de Long Island, de Grande Île Saint-Ignace, de Grande Île Saint-Timothée, de La Grande Île et même de la Grande ou Longue Île.
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