Québec perd les Jeux d’hiver

Québec perd les Jeux d’hiver 2002

C’est Salt Lake City, au premier tour et par une majorité sans précédent que le Comité olympique international a accordé l’honneur d’organiser les Jeux d’hiver de 2002.

La candidature de Québec a terminé au quatrième et dernier rang avec sept votes, contre 54 pour les vainqueurs, et 14 chacune pour les deux candidats européens.

Est-il besoin d’insister sur l’ampleur de la défaite québécoise? Sept votes sur 89. Le président de Québec 2002, René Paquet, était livide, atterré. « Les meilleurs ont gagné », a-t-il d’abord commenté.

« Je pense, a-t-il poursuivi, que les jeux étaient faits depuis longtemps. C’est bien sûr une énorme surprise. Nous avons fait tout ce que nous pouvions faire ».

Jean-Paul L’Allier, le maire de Québec, a réagi avec beaucoup de sang-froid malgré ce score sans appel. ‘Nos gens ont fait de l’excellent travail et je suis très fier de l’image de Québec que nous avons projetée à travers le monde, a-t-il, déclaré. Cette décision n’enlève rien à notre capacité d’accueil et à la qualité de notre projet. ».

Sin on enlève les deux votes canadiennes, Québec aura recueilli cinq voix étrangères.

Jacques Parizeau : C’est un résultat très décevant. Un choc. Le pire scénario possible. Nous en étions à nos premières armes dans ce domaine et nous avons beaucoup appris. Nous leur avons présente ce que Québec avait de mieux à offrir et ils l’ont refusé. C’est leur droit ».

Sheila Copps, vice-première ministre du Canada, n’a pas perdu son sourire. « C’est une première étape, nous avons le vent dans les voiles », a-t-elle déclaré. Nous avons fait tout ce qu’il fallait, nous leur avons offert ce que nous avions de mieux et ils ont préféré autre chose. C’est leur choix et nous devons nous y soumettre. Il faudra revenir.

(Texte publié le 17 juin 1995 dans La Presse).

Hiver à Montréal
Hiver au Québec. Photo : GrandQuebec.com.

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