Plongée sous-marine

Plongée sous-marine : sport toutes-saisons

Dans une édition, le populaire mensuel, « Sélection du Reader’s Digest« , faisait état d’un fait extraordinaire : un amateur de plongée sous-marine, Rodney Fox, narrait comment il avait survécu à l’attaque d’un requin, même s’il avait fait une visite entre les mâchoires de ce terrible habitant des eaux. Évidemment, le seul fait de rencontrer un requin dans les eaux du Québec représente­ rait un fait tout aussi extraordinaire. Par contre, la plongée sous-marines s’implante tranquillement chez nous.

Cependant, le progrès de la plongée sous-marine au Québec est lent, très lents même, de l’avis des experts. Deux facteurs en sont la cause : le fait que les amateurs de plongée sous-marine préfèrent se tenir en petits groupes plutôt que de se joindre à un club, et en deuxième lieu, le fait que la visibilité aux profondeurs dans les environs de Montréal (due en partie à la pollution des eaux) force les plongeurs à entreprendre de longs voyages, souvent même outre frontière, pour connaître les joies de ce sport relativement moderne.

Il faut comprendre que la plongée sous-marine également est beaucoup plus un sport de plaisir qu’un sport de compétition. Certains pays, comme le Brésil, raffolent de la chasse sous-marine, mais le plongeur ordinaire aime beaucoup plus descendre au fond de l’eau, non pas pour s’attaquer à la faune aquatique, mais beaucoup plus pour partager avec elle les joies, les splendeurs de son habitat.

Au départ, le plongeur devra débourser une somme considérable pour l’achat de son équipement, l’habit de caoutchouc, la bonbonne d’oxygène, la lunette, les palmes, et le fusil-harpon. On pourra y ajouter un poignard si on le désire.

Le plongeur vraiment mordu pour son sport favori n’hésitera pas à plonger, même durant la saison hivernale. « Comme notre costume n’est pas complètement imperméable, l’eau pénètre un peu à l’intérieur, et c’est ce qui nous surprend le plus quand nous plongeons en hiver, » raconte une plongeuse expérimentée. « Mais notre corps s’habitue à la longue, et nous ne commençons à être transis à nouveau que lorsque la fatigue nous envahit. »

Un attrait intéressant de la plongée sous-marine est sans aucun doute le fait que les femmes aussi bien que les hommes peuvent pratiquer ce sport envoûtant. En fait, environ 30% des amateurs de ce sport sont des femmes. D’ailleurs, elles ne le cèdent en rien à l’homme dans le râle de plongeur. Par exemple, certaines femme ont déjà descendu jusqu’à 300 pieds, tandis que la plupart des hommes jamais pu se rendre à plus profond que 200 pieds.

La plongée sous-marine peut-elle être dangereuse? Tout sport comporte ton danger. Dans la plongée sous-marine, le principal est la décompression, en remontant à la surface. Malheureusement, il est difficile d’établir des règles générales pour la remontée, parce que chaque être humain diffère de l’autre dans ce domaine, semble-t-il. Un homme pourra descendre jusqu’à 150 pieds et ne risque rien, tandis qu’un autre mettra sa vie en danger en descendant à 40 pieds. Il faut que chacun de nous connaissions nos possibilités physiques, d’avis des enthousiastes de la plongée sous-marine.

Hiver comme été, ils scrutent le fond de l’eau à la découverte de vestiges du passé. Plusieurs aimeraient bien demeurer dans la région de Montréal mais le visibilité limitée les oblige à s’exiler au Vermont ou dans les autres coins du planète. Cet exil, nous le disions au début, explique le peu de progrès fait par ce sport. Mais il n’en demeure pas moins que la plongée sous-marine s’impose comme un sport à la moderne. Même le célèbre agent 007, James Bond, le héros d’Ian Fleming s’y intéresse.

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Une plongeuse sous-marine. Photo de GrandQuebec.com.
Une plongeuse sous-marine. Photo de GrandQuebec.com.

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