L’avenir des EXPOS : Un stade ou on s’en va
L’avenir des Expos de Montréal se jouera au cours de 12 prochains mois. Si l’opération à deux volets dévoilée par Claude Brochu ne produit pas les résultats espérés, l’équipe sera vendue et quittera Montréal après la saison 1998.
« Nous ne pouvons pas survivre au Stade olympique, a déclaré M. Brochu en conférence de presse. Les salaires des joueurs continueront de croître au cours des prochaines années et seul un nouveau stade au centre-ville peut nous apporter les revenus suffisants pour compétitionner avec nos adversaires.
« Froidement, la meilleure solution d’affaires serait de vendre l’équipe et d’empocher un profit de 125 millions. Mais le départ des EXPOS serait un désastre pour Montréal. »
En présentant la maquette du stade, un édifice de 35 118 sièges situé dans le quadrilatère formé des rues De la Montagne, Saint-Jacques, Peel et Notre Dame, le président des Expos a lancé un appel aux gens d’affaires, premier volet de son plan. Il les a conviés à acheter 18 000 sièges et 62 loges ce qui entraînerait des revenus de 70 millions. On consacrerait cette somme à la construction de l’amphithéâtre, une entreprise de 250 millions.
Deuxièmement, M. Brochu propose aux gouvernements d’identifier des modèles de financement pour trouver les 180 millions manquants. Si, dans un an, ces démarches de vente de sièges et de recherche de financement se révèlent infructueuses, on vendra es Expos.
Le projet de M. Brochu comporte des embûches. Même si le milieu des affaires soutient son projet, ce qui n’est pas acquis, il devra convaincre le gouvernement Bouchard d’appuyer financièrement le sport professionnel.
(Texte publié le 20 juin 1997).

Pour compléter la lecture :
- Stade olympique de Montréal
- Village olympique de Montréal
- Enquête sur les Jeux olympiques de Montréal