Types de douche et thérapeutiques de relaxation
Le tao de la doche : quelle expérience vit vraiment une personne qui prend sa douche? Et quelle différence cela fait-il ?
Type de douche : Routine. Les faits : prise pratiquement chaque matin, elle fait partie du processus de préparation à affronter la journée. Dure de 5 à 10 minutes. Elle est bonne et chaude. Bienfait: Sonner le réveil, rendre présentable, se sentir motivée, confiante et productive. Besoin désiré : Estime de soi positive pour commencer la journée. Premier sentiment d’accomplissement de la journée.
Type de douche : Relaxante. Les faits : Les soirs de semaine ou la fin de semaine. Une façon efficace et rapide de se détendre, de se renouveler. Plus longue et plus chaude pour permettre de sentir et d’apprécier la sensation de l’eau qui coule sur le corps. Bienfait : Solitude, relaxation, gâterie, plaisir. Enlève les stress de la journée. Besoin désiré : confort et satisfaction.
Type de douche : Rafraîchissante. Les faits : Après un exercice, une activité physique, une activité extérieure. Parfois à l’eau plus froide par temps chaud ou humide. Rinçage rapide. Bienfait : Rend la peau propre, rafraîchie et présentable. Redonne rapidement confiance. Besoin désiré : Redonne une fraîcheur et une estime de soi positive.
Type de douche : Thérapeutique. Les faits : Calme l’inconfort physique causé par la maladie, une blessure, les muscles endoloris. Utilise le débit et la pression d’eau dirigée, l’eau chaude et la vapeur pour apaiser. Bienfait : Soulage la douleur. La chaleur et la vapeur apaisent les muscles et procurent un soulagement. Besoin désiré : Confort.
Trucs pour vivre une expérience plus divine sous la douche : Peu importe le type d’expérience recherchée sous la douche, vous pouvez prendre un certain nombre de mesures simples pour assurer un maximum de satisfaction et de plaisir lors de votre prochaine douche :
Une pomme de douche qui offre une bonne pression et une couverture complète en eau chaude.
L’eau chaude disponible sur demande, pendant la durée de la douche, et le réglage constant ou rapide de la pression et de la température – voilà des facteurs importants pour maintenir les avantages de se sentir revigorée.
Une salle de bains et une douche spacieuses, mais capables de retenir la chaleur – de l’eau chaude ou des lampes incandescentes – surtout en sortant de la douche.
Contrôlez votre douche – la température de l’eau, le débit et la couverture. Vous pouvez dépenser pour d’autres fonctions techniques avant-gardistes pour votre douche, dont l’activation par bouton-poussoir, les températures préréglées et les réglages multiples.
Une sélection de soins de beauté nettoyants pour le corps pour compléter le bienfait et le besoin que vous voulez atteindre. Choisissez un soin de beauté nettoyant pour le corps qui crée une mousse riche et procure à votre peau une sensation douce et soyeuse toutes la journée durant.
Armée de cette mine de renseignements utiles sur l’expérience de la douche, vous récolterez bientôt les fruits de la douche parfaite.
Thérapeutiques de Relaxation
La relaxation désigne le relâchement musculaire que l’on cherche à provoquer dans un but thérapeutique pour obtenir la détente de tensions psychomotrices anormales, qu’elles soient diffuses ou localisées.
Cette conception repose sur ce principe fondamental que nos attitudes et notre comportement, réglés par le jeu du tonus et des contractions musculaires, ne sont que la traduction extérieure de nos activités psychiques et spécialement de nos états affectifs. Il existe en effet une remarquable relation entre tonus affectif, tonus végétatif interne ou tonus externe ou musculaire; ainsi que l’a fait remarquer Kretschmer, le contrôle du tonus et sa maîtrise sont un aspect de la personnalité profonde.
Il était logique de penser qu’en agissant sur la composante motrice du complexe psychomoteur, on obtiendrait une modification parallèle de la composante affective ou caractérielle.
Le sommeil normal est le plus bel exemple des dissolutions conjointes du tonus musculaire et de l’activité psychique.
Ainsi ne doit-on pas s’étonner qu’en application de cet exemple on ait cherché en provoquant un sommeil artificiel à modifier ou à se rendre maître du psychisme de certains sujets : cures de sommeil, subnarcose, hypnotisme…
Différentes méthodes ont codifié par des formules diverses une thérapeutique visant principalement au relâchement musculaire propice à des détentes psychique et à des rééducations psychomotrices. Toutes ces méthodes font appel à des conditions préparantes de repos allongé avec réduction au minimum de tous les stimuli extérieurs (bruit, lumière, etc.); toutes comportent des séances quotidiennes et un entraînement qui dure plusieurs semaines ou plusieurs mois suivant les cas.
Ajuriaguerra et Garcia Badarraco, qui en ont donné une bonne revue d’ensemble (Pr. Méd. : 61 : 316, 1953), distinguent :
a) La méthode de Jacobson ou de « relaxation progressive » vise surtout à faire prendre conscience par le sujet de son sens musculaire et des actions fonctionnelles de ses différents groupes moteurs pour lui en donner la maîtrise. Elle est surtout efficace dans certains désordres musculaires partiels (crampes fonctionnelles, tics, etc.);
b) La méthode de Schultz ou d’« autorelaxation concentrative » vise à fixer l’attention du sujet par paliers progressifs et extensifs sur ses différents membres, dont il doit éprouver une sensation subjective de chaleur vaso-dilatatrice. Après plusieurs mois d’auto-suggestion et d’entraînement, il doit s’appliquer à provoquer une sensation de relâchement cardiaque et respiratoire ;
c) La méthode de Kretschmer ou d’« hypnose active fractionnée » emprunte aux précédentes ses exercices de relaxation, mais s’inspire surtout des anciens procédés hypnotiques de la fixation tout en cherchant à en éviter les inconvénients. Le patient étant parvenu à l’état hypnoïde on peut s’orienter dans différentes voies : analytique cathartique, abréactions de complexes, influences verbales en vue de déconnexions psychosomatiques, suggestions de buts à réaliser (formelhafte Vorsatzbildung). Le réveil se fait peu à peu et par la parole suivant la technique habituelle.
En définitive ces méthodes ont des indications très étendues, s’adressant tantôt à des désordres psychomoteurs bien définis dans leur formule : spasmes, tics, crampes, contractures diverses ; tantôt à des états nerveux à dominante psychique : tension anxieuse, rigidité caractérielle, labilité d’humeur, etc. Leur domaine a été élargi récemment dans le vaste champ de la médecine psychosomatique.
Ant. Porot.
Myopsychie
Terme créé en 1902, par A. Joffroy, pour désigner l’association des troubles psychiques à certains syndromes musculaires (myoclonies, myopathies, myotonies, amyotrophies diverses, etc.).
En réalité, ce groupement artificiel de faits un peu disparates ne représente pas une entité nosologique véritable.