Suppléments et multivitamines

Suppléments et multivitamines

Selon PasseportSanté, près de 60 % des Canadiens prennent régulièrement un supplément de multivitamines, et plusieurs chercheurs concluent que les multivitamines devraient faire partie des habitudes alimentaires des adultes, parce que ces éléments contribuent au maintien d’une bonne santé et à la prévention de certaines maladies chez les gens de 50 ans et plus.

Certaines autres catégories de personnes peuvent avoir également besoin de suppléments. Ainsi, les femmes enceintes ont souvent besoin d’un surplus de fer et de folacine. Les personnes âgées qui ne s’exposent pas au soleil, qui ne mangent pas de margarine ou qui ne boivent pas suffisamment de lait peuvent manger de vitamine D. Les enfants de 12 ans et moins, vivant dans des régions où l’eau n’est pas fluorurée peuvent prendre des suppléments de fluor.

Un supplément de multivitamines et de minéraux ne peut pas remplacer de bonnes habitudes alimentaires. Vous pouvez généralement combler vos besoins nutritionnels en mangeant une variété d’aliments choisis dans de quatre groupes principaux et dans d’autres aliments.

Quant aux cocktails de vitamines, selon PasseportSanté, à moins de souffrir d’une carence diagnostiquée par un professionnel de la santé, il est préférable de prendre des multivitamines que d’opter pour un « cocktail » de vitamines et de minéraux.

D’après un sondage, dont les données ont été publiés par PasseportSanté, environ 35% des Canadiens de 50 ans et plus prennent une combinaison de suppléments simples, comme de l’acide folique avec de la vitamine C, E ou du complexe B, par exemple. Chez les 35 ans à 49 ans, ce pourcentage serait de 30 %.

Règle générale, une alimentation variée devrait fournir tous les nutriments essentiels au fonctionnement de l’organisme. Alors, respecter le Guide alimentaire canadien devrait permettre de bénéficier de tout ce dont on a besoin.

Le problème, c’est que la plupart des gens n’ont pas une alimentation équilibrée et souffrent de carences. «Par exemple, la vitamine D est bonne pour les os et pour réduire le risque de cancer du côlon, tandis que la lutéine permet de contrer la dégénérescence maculaire», affirme la nutritionniste Kim Arrey.

Selon elle, le recours aux multivitamines peut résoudre un paradoxe qui apparaît à partir de la cinquantaine. « En vieillissant, on mange moins, mais nos besoins nutritionnels augmentent, dit-elle. Mais si on mangeait ce qui est nécessaire, on risquerait de prendre du poids, puisque la plupart d’entre nous ne bougent pas suffisamment… Bien que les multivitamines ne remplacent pas le manque de protéines, elles comblent en partie les carences vitaminiques et minérales dont ces personnes souffrent souvent», précise Kim Arrey.

Mais il est important toujours de consulter un professionnel – un nutritionniste ou un médecin – avant de prendre un supplément vitaminique.

Arbouse
Arbouse. Image libre de droit.

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