Le soleil

Le soleil

Un ami dont il faut se méfier

Oui, tout le monde est susceptible de prendre des coups de soleil, quelle que soit sa couleur de peau, mais certaines populations sont plus à risque que les autres : les blonds, les roux, les personnes à la peau pâle, ceux qui ont les yeux clairs, qui ont beaucoup de grains de beauté ou qui ont des taches de rousseur sont plus vulnérables face au soleil. Il y en a qui ne bronzent pas mais attrapent des coups de soleil. Toutes ses personnes présentent un risque plus élevé de cancers de la peau, compte tenu de leur manque relatif de pigmentation.

Celles personnes qui s’exposent au soleil longtemps ou qui ont eu des coups de soleil avec cloques, dans l’enfance ou à l’âge adulte, sont également plus à risque, car la peau n’oublie jamais un coup de soleil.

Le coup de soleil

Le coup de soleil est provoqué essentiellement par les UVB. Dans un premier temps, les cellules libèrent des molécules qui dilatent les vaisseaux sanguins et engagent le processus d’inflammation, responsable de la rougeur et de la douleur.

Dans les heures qui suivent une exposition excessive au soleil, la peau devient rouge, douloureuse et gonflée. Dans les cas extrêmes, de véritables brûlures peuvent apparaître.

Après 24 heures, des lésions tissulaires apparaissent dans l’épiderme et conduisent à la formation de cellules caractéristiques appelées cellules coup de soleil.

Ces cellules, qui sont entrées dans un processus d’apoptose (suicide), seront éliminées plus rapidement que par la desquamation normale : la peau pèle.

Les rayons du soleil pénètrent la peau en endommagent l’ADN de ses cellules. L’organisme travaille naturellement à réparer les dommages, mais ce n’est pas toujours le cas et il se développent alors des cellules potentiellement cancérigènes qu’on appelle des mutations.

Effets nocifs

Il ne faut pas en déduire pour autant qu’une peau foncée n’est pas sensible aux effets nocifs du rayonnement UV, même si elle comporte plus de pigments protecteurs.

En effet, la peau des personnes au teint foncé ou moins foncé peut aussi être endommagée par le soleil et donc présenter des signes de vieillissement prématuré, puisque les rayonnements ultraviolette favorisent l’apparition de rides.

Il est important donc de connaître le type de peau (photo-type) pour mieux adapter les mesures indispensables de prévention du risque solaire. Le phototype permet de classer les types de peau en fonction de leur sensibilité aux rayons aux rayons ultraviolettes. Connaître son phototype permet notamment de choisir une crème solaire adaptée.

La classification des types de peau va 1 à 6 : 1 étant pour les roux ou blonds, ceux qui ne bronzent jamais, et 6 pour les gens de peau noire. Les gens de type 1 et 2 sont plus fragiles et risquent d’avantage de souffrir d’un cancer de la peau.

Se protéger

Il est primordial de se protéger des effets ravageurs du soleil sur notre peau. Il ne faut pas oublier des crèmes de jour avec écran solaire. Si cette crème contient un principe actif, tant mieux. Sinon, on ira plutôt le chercher dans la crème de nuit. Dans ce cas, si la crème de jour n’a pas d’écran solaire, on en appliquera alors un pardessus.

Aussi, il est intéressant de savoir que l’on peut utiliser les principes actifs en alternance. Par exemple, alterner une crème avec un antioxydant à la vitamine C avec une autre, constituée d’extraits de thé vert.

Il va sans dire qu’on devrait protéger notre peau en tout temps.

Une peau miraculeuse ?

Notons finalement que selon les chercheurs de l’Université Queen à Belfast, au Royaume-Uni, les protéines présentes dans la peau de grenouille pourraient être utilisées dans le traitement du cancer et pour les patients qui ont reçu une transplantation. Les chercheurs ont constaté que ces protéines permettent de régulariser le processus d’angiogenèse, processus par lequel les vaisseaux sanguins se développent dans l’organisme.

Ces éléments auraient la capacité d’inhiber la croissance des vaisseaux sanguins. La plupart des tumeurs cancéreuses peuvent grossir au-delà d’une certaine taille parce que des vaisseaux sanguins se sont développés à l’intérieur. Il leurs fournissent les nutriments et l’oxygène dont elles ont besoin. Stopper la croissance des vaisseaux empêcherait la tumeur de se développer et pourrait même la tuer, selon les chercheurs de l’Université Queen.

Ces protéines sont présentes dans les sécrétions se trouvant sur la peau de certaines espèces de grenouilles, la Phylomedusa sauvagii et la Bombina.

Une protéine trouvée sur la Bambina permet de stimuler la croissance des vaisseaux sanguins, ce qui peut être intéressant dans les cas où les veines doivent rapidement se réparer, chez les personnes qui ont reçu une transplantation, par exemple.

Les résultats de ces travaux permettraient de développer de nouveaux traitements pour quelque soixante-dix maladies et problèmes de santé majeurs, qui affectent plus d’un milliard de personnes dans le monde entier.

La découverte pourrait permettre de reléguer le cancer à une simple maladie chronique, si des traitements exploitant les propriétés de ces protéines étaient développés.

Comment il faut traiter un coup de soleil

Au cours de la saison chaude, bon nombre de sportifs préfèrent s’adonner à leur sport favori sans porter casquette ou autre coiffure, qui sert à préserver le crâne des rayons ardents du soleil, des coups de soleil.

Si, per malheur, vous attrapez un coup de soleil en jouant tête nue, vous saures désormais comment vous traiter :

Le coup de soleil, proprement dit, est un accident local, ce n’est autre chose qu’une brûlure légère; la douleur est calmée par l’application d’un corps gras, une bonne crème par exemple, ou mieux du liniment oléo calcaire, étalé, en grande quantité, sur une compresse de gaze. Le coup de chaleur ou insolation est beaucoup plus grave, il est souvent la cause d’une congestion cérébrale. On l’évite presque à coup sûr en consommant des boissons chaudes lorsqu’on doit fournir un effort pendant l’été. Le malade, frappé par un coup de chaleur, doit être immédiatement étendu et traité énergiquement: affusions froides: glace sur la tête; sinapismes aux membres inférieurs; respiration artificielle; inhalations d’oxygène; injection de caféine: au besoin, saignée.

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Certaines populations sont plus à risque, dont les rousses… Image : © Megan Jorgensen.

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