Radis noir

Radis noir au Québec

Le radis noir, connu aussi comme raifort des Parisiens, gros gris, raifort cultivé, etc. (nom scientifique : raphanus sativus var niger, de la famille des crucifères ou brassicacées) est une espèce très ancienne, originaire du bassin méditerranéen ou de l’Asie occidentale et cultivée aujourd’hui un peu partout.

Les origines du radis noir remonteraient à plusieurs siècles avant notre ère. Les botanistes sont d’avis que le radis noir a été la première espèce de radis jamais cultivée par les humains. Il semblerait qu’il aurait été cultivé en Chine et en Égypte à l’ère des pharaons (dans le temple égyptien de Karnak on peut voir des hiéroglyphes représentant le radis), mais il arriverait en Europe vers le XVIIIe siècle.

On connaît des propriétés curatives de cette plante, notamment celle de traiter les troubles digestifs résultant d’une mauvaise circulation biliaire; celle de traiter le rhume et la sinusite ; celle de nettoyer l’organisme dans le cadre d’une cure de détoxication ou encore celle de tonifier le foie.

Quant à la posologie du radis noir, c’est le jus (ou suc) de sa racine, fraîchement pressé, qu’on emploie à des fins médicinales (on peut y ajouter de la miel parce que ce jus en son état naturel est aigre). On peut acheter dans le marché des extraits liquides, vendus en ampoules buvables. On trouve des produits qui renferment, en plus du radis noir, le boldo, l’artichaut, le chardon-Marie qui agissent aussi sur le système digestif, notamment sur la vésicule biliaire et sur le foie.

On recommande de prendre 15 ml (1 c. à table) de jus de radis noir, de 2 à 6 fois par jour.  La dose totale ne devrait pas dépasser 100 ml par jour.

Prenez note que l’espèce Raphanus sativus comprend plusieurs variétés de radis, dont le radis rouge ou rose (Raphanus sativus var radicula) – l’espèce la plus commune, et le daïkon (Raphanus sativus var longipinnatus), un gros radis blanc qu’on peut voir dans les épiceries orientales au Québec. En fait, tous les radis possèdent plus ou moins les mêmes propriétés, mais en herboristerie occidentale, le radis noir est traditionnellement préféré pour les usages médicinaux.

Précautions avec le radis noir

Il y existe des contre-indications concernant l’usage de cette plante : Il ne faut pas le prendre lorsque l’on souffre d’obstruction des voies biliaires.

D’ailleurs, certaines personnes supportent mal le jus de radis noir qui leur cause des brûlures, des aigreurs d’estomac et des troubles gastro-intestinaux. Si tel est le cas, il est recommandé de diminuer la dose, si les troubles persistent, de  se tourner vers un autre produit. On peut également prendre le jus avec un peu d’huile végétale ou encore avec de miel, ce qui peut suffir à protéger les parois du système digestif contre l’irritation que peuvent causer les substances soufrées du radis noir. Des cas d’allergie sont pourtant extrêmement rares

Bibliographie :

  • Santé pharmacie naturelle, Dr Donadieu. Radis noir.
  • Blumenthal M (Ed). The Complete German Commission E Monographs, American Botanical Council, publié en collaboration avec Integrative Medicine Communications, États-Unis, 1998.
  • Le Journal des Femmes. L’encyclopédie de la Cuisine. Tout sur le radis, Benchmark Group.
  • Weiss RF, Fintelmann V. Herbal Medicine. Second edition. Thieme, États-Unis, 2000.
radis noir
Radis noir. Photographie de GrandQuebec.com.

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