Apprenez à soigner les « petits bobos »
Qui dit premiers soins dit parfois blessures bénignes, incluant les éraflures, les brûlures ou les coupures mineures. Bref, des « petits bobos » de tous genres. Le plus souvent sans conséquence. Peu importe la nature du « bobo », il est important de bien le traiter en vue d’éviter des complications comme l’infection ou une mauvaise cicatrisation.
Des soins en trois étapes
1. Nettoyer
L’étape du nettoyage (ou désinfection) est cruciale. Elle permet d’enlever les débris et la saleté qui peuvent se loger dans la plaie et d’éviter la présence de microbes, qui pourraient causer de l’infection.
Le sérum physiologique ou solution saline (une solution d’eau et de sel à 0,9%) est l’un des meilleurs produits pour nettoyer une plaie. Toutefois, on peut également utiliser de l’eau du robinet pour nettoyer la plaie et un savon doux non parfumé pour nettoyer le pourtour de celle-ci. Attention, les antiseptiques (produits désinfectants) ne sont pas recommandés dans toutes les situations, car certains compromettent parfois la guérison de la plaie. De plus, quelques-uns peuvent causer de la douleur ou tacher les vêtements. Si vous souhaitez néanmoins y avoir recours pour désinfecter une plaie, sachez que ceux à base de la chlorhexidine sont les plus efficaces. Informez-vous auprès de votre pharmacien.
2. Traiter
Dans plusieurs cas, il peut être utile d’appliquer un produit antibiotique sur la plaie après le nettoyage et avant l’application d’un pansement. Ces produits, comme ceux de la gamme Polysporin, sont vendus sous forme de crème ou d’onguent. Ils préviennent la prolifération de bactéries (microbes) qui pourraient se loger dans la plaie et causer de l’infection ou faire obstacle à la cicatrisation. Ils empêchent également le pansement d’adhérer à la plaie et permettent d’éviter la formation de croûtes sèches. Finalement, ils contribuent à la formation d’un milieu humide, favorable à la cicatrisation. Certains de ces produits contiennent aussi un produit qui soulage la douleur (anesthésique).
3. Protéger
Une des meilleures façons de favoriser la guérison d’une plaie est de couvrir celle-ci d’un pansement jusqu’à ce qu’elle soit complètement guérie. Cela permet non seulement de protéger la plaie du milieu extérieur, mais également de fournir un milieu humide qui favorisera la guérison. Tout pansement doit être changé régulièrement pour garder la plaie propre.
Il existe une vaste gamme de pansements, de tailles et de formes variées. On trouve des diachylons, des pansements, des compresses, des gazes, des bandages, des films… qui peuvent être stériles, adhésifs, élastiques, etc. Le choix d’un pansement relève de plusieurs facteurs, dont le type, l’étendue et la profondeur de la plaie, le risque de frottement ainsi que les préférences et le mode de vie de la personne soignée. Devant une telle variété, il peut être difficile de s’y retrouver. Dans le doute, consultez votre pharmacien.
Toutes ces mesures contribuent à prévenir les complications et l’apparition d’une « grosse gale », qui pourraient causer une cicatrice.
Situations particulières
Pour obtenir de l’information sur les mesures à prendre en cas de brûlure, de coupure ou d’éraflure mineures ou d’ampoule au pied, rendez-vous sur notre site Web.
N’hésitez pas à consulter votre pharmacien pour en savoir plus sur les premiers soins à prodiguer en cas de blessure mineure.
(Source : Jean Coutu, en collaboration avec Académie Jean Coutu).
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