Migraine

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La migraine : un vrai casse-tête

Les maux de tête ne sont pas un sujet frivole, même si l’expression « j’ai mal à la tête » ressemble à un euphémisme usé, un terme de référence utilisé le plus souvent pour s’esquiver devant une obligation. En fait, la douleur chronique et débilitante de la migraine affecte dix pour cent de la population, selon les données des neurologues de l’Institut et Hôpital neurologiques de Montréal (le Neuro).

L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) utilise le terme céphalées pour décrire les maux de la tête, l’algie vasculaire de la face, la céphalée de tension, et plus particulièrement la migraine. Ces phénomènes sont reconnus comme faisant partie des troubles les plus courants du système nerveux, mais le fait qu’ils soient communs ne les rend pas plus faciles à supporter.

Les migraines durent généralement de 4 à 72 heures et savoir que personne ne meurt pas de la migraine n’est pas réconfortant lorsqu’on se débat dans les affres de la douleur, selon les dires de Joan Didion, écrivaine et journaliste américaine.

Les symptômes de la migraine peuvent inclure la douleur lancinante, la nausée, l’intolérance à la lumière. Dans un tiers des cas, les migraines sont accompagnées d’une aura – des troubles visuels passagers caractérisés par des zigzags lumineux ou des points scintillants, ou d’autres troubles sensoriels ou moteurs précédant de peu le mal de tête. Certains patients qui souffrent de migraines peuvent même être frappés de cécité temporaire.

Les migraines surviennent à tout âge, indépendamment du sexe de la personne, bien que les femmes âgées de 15 à 55 ans sont disproportionnellement touchées. Cela s’explique peut être par le fait que certaines périodes de transition telles que l’apparition des règles ou la grossesse peuvent causer des migraines. D’ailleurs, l’incidence des migraines est la plus élevée chez les femmes dans la quarantaine et s’estompe à l’approche de la ménopause.

L’un des aspects les plus déterminants de la gestion des migraines chroniques est l’identification des facteurs déclencheurs.

Sachez que les facteurs déclencheurs communs de migraine incluent l’alcool, le fromage vieilli, la caféine, le chocolat, le vin rouge et le glutamate monosodique (GMS), ainsi que les mauvaises habitudes de sommeil, le stress, les changements de pression atmosphérique, le manque d’exercice, les changements hormonaux. Certains médicaments et la pilule contraceptive orale peuvent aussi influer sur la fréquence des migraines.

Mis à part les changements apportés au style de vie, le meilleur moyen de traiter les migraines est la gestion de la douleur. Aujourd’hui, une meilleure compréhension des activités du cerveau des individus atteints de migraines a grandement contribué au développement de nouvelles approches thérapeutiques au traitement. Des études ont découvert un lien entre les migraines et la carence en sérotonine. Les triptans, des formes modifiées de la sérotonine, sont des médicaments destinés à attaquer cette maladie de front. Ils agissent sur quatre ou cinq des récepteurs de la sérotonine et pallient les déficits en sérotonine. D’autres médicaments, allant des analgésiques aux bêtabloquants, se sont également avérés utiles chez certains patients.

En tout cas, si les migraines deviennent régulières et fréquentes, il faut absolument tenir un registre des maux de tête et noter l’intensité de chaque épisode afin de d’identifier une tendance. Il est recommandé de discuter avec votre médecin des options de traitement.

Cécité verbale : Perte de la valeur significative et symbolique des mots, des syllabes ou des lettres (cécité verbale syllabique ou littérale). Fait partie généralement d’un syndrome d’aphasie de Wernicke. En outre, peut être isolée ou totale (alexie pure), répond en ce cas à une lésion du pli courbe .

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