Mangue

Mangue au Québec

La mangue est le fruit du manguier, un arbre tropical de la famille des Anacardiaceae, originaire des forêts de l’Inde, du Pakistan et de la Birmanie où il pousse à l’état sauvage. Cet arbre, le Mangifera indica, a un feuillage persistant, dense et vert foncé. Le manguier est apparenté à l’anacardier (acajou)  Il pousse sous les climats tropicaux. La forme de son fruit est à la base du motif cachemire. L’arbre peut atteindre 45 mètres de haut, mais mesure en moyenne 15 mètres.

Le nom de ce fruit vient du malayalam manga.

Le feuillage persistant a la caractéristique d’être souvent rouge, lorsqu’il est jeune, puis de verdir en vieillissant. Le feuillage du manguier est tellement dense que la lumière ne le traverse pas, ce qui élimine la végétation environnante.

On appelle également mangues sauvages les fruits d’autres arbres, du genre Irvingia (ces fruits sont verts avec des taches noires et leur chair est d’une belle couleur orangée et d’un parfum exquis), rattaché à la famille des Irvingiaceaes.

La mangue est un fruit charnu, son poids varie de 300 g à 2 kilogrammes. La mangue est une drupe aux formes diverses, selon les variétés au nombre d’environ cinq cents, dont une centaine sont exploitées commercialement. Sa chair adhère à un noyau large, plat et glissant. Elle peut être ronde, ovale, allongée, ovée ou réniforme, de la taille d’une poire, d’un melon ou d’une prune. La mangue présente une écorce ou peau lisse et mince,  pouvant être de couleur jaune, verte, violet, écarlate ou rouge (sur son côté exposé au soleil), qu’il est nécessaire d’enlever, car elle contient des substances irritantes et n’est donc pas comestible.

Sa chair est jaune foncé, onctueuse,  sucrée et parfumée selon les variétés, avec un goût de pêche et de fleur. Selon les variétés ou lorsque le fruit est trop mûr, la chair devient parfois filandreuse. La chair est douce comme celle de la pêche, ce qui a valu à la mangue le surnom de pêche des tropiques. La chair recouvre un noyau imposant et adhérent. Dans certaines espèces, surtout sauvages, la mangue peut laisser un arrière-goût de térébenthine.

Quelle est la valeur nutritive de la mangue ?

La mangue contient 83,5 % d’eau, 0,5 gr de protéines, 0,3 gr de matières grasses, 17 gr d’hydrates de carbone et 16 calories /100 grammes. Le fruit est une excellente source de vitamine A, il contient également la vitamine B et la vitamine C. La mangue est une bonne source de potassium et de calcium.

La mangue est laxative si elle n’est pas assez mûre. D’ailleurs, sa peau peut irriter la buche et la gorge.

Comment acheter la mangue ?

La mangue est mûre lorsqu’elle cède sous une légère pression des doigts et qu’une odeur agréable s’en dégage. La peau de la mangue mûre est souvent ornée de taches brunes ou noires. Cueillie trop tôt, elle est fibreuse, ridée, acide, d’une saveur très prononcée peu agréable et privée de ses qualités nutritives.

Il faut délasser une mangue qui sent le sur, parce que elle a commencé à fermenter.

Mais on peut permettre à la mangue à mûrir à la température de la pièce, pour cela il faut la placer dans un sac de papier si l’on désire d’accélérer le mûrissement.

Chaque manguier peut produire une centaine de fruits par année.

Comment préparer la mangue ?

La mangue peut être consommée nature ou être cuisinée de multiples façons (tartes, soufflée, puddings, crèmes glacées, sauces, compote, confiture. Ce fruit est un ingrédient des chutneys indiens, elle accompagne viande, volaille, poisson, légumineuses.

Moyennement périssable, la mangue peut se conserver au froid, mais il faut éviter les températures au- dessous de 13 degrés Celsius, susceptibles de l’endommager, car le froid diminue la qualité de la chair que finit par abriter des cristaux de glace. Entreposée dans de bonnes conditions, les mangues peuvent se conserver jusqu’à trois semaines.

Mangue : Légendes et histoire

Bouddha aura reçu en don de la courtisane Ambapali un verger de manguiers pour y méditer et, selon de multiples interprétations, pour lui servir de source de revenus lui permettant ainsi de se consacrer à sa voie.

Le manguier aura ainsi tendance à se répandre avec le bouddhisme, atteignant au Ve siècle av. J.-C. la Malaisie puis l’Extrême-Orient. Le voyageur et pèlerin chinois Xuanzang l’aurait ramené en Chine de son voyage en Inde. Les Arabes l’introduisent, quant à eux, au Moyen-Orient et en Afrique.

En 1328, Jodanus Cutulus, évêque de Columbum, Quilon au Kérala en fait la première mention. Dans la première moitié du XVe siècle, le voyageur Nicolò de Conti en fait la première description sous le nom d’amba, du sanskrit amram.

D’Afrique, les Portugais l’apportent au Brésil et il se répand dans le Nouveau Monde. Les premières cultures en Floride, dues au Dr Henry Perine, datent de 1833, le fruit atteint la Californie dans les années 1880.

Aujourd’hui, la culture de mangue s’est répandue un peu partout dans le monde, en effet, ce fruit est cultivée dans tous les pays tropicaux et subtropicaux du globe, et on en connaît plusieurs centaines d’espèces différentes, dont quelques-unes seulement sont commercialisées.

mangue
Mangues mûres, photo : © GrandQuebec.com.

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1 réflexion au sujet de « Mangue »

  1. Bonjour,
    Votre article ne tient pas la route!! Vos recherches sur l’origine de ce fruit est minimale. Vous n’avez pas étendu la recherche sur d’autres pays africains d’où on trouve en masse le manguier…

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