Sante

Manger le végétarien

Manger le végétarien

Manger le végétarien au Québec

Pourquoi manger de plus en plus végétarien?

En moyenne dans sa vie, une personne consomme 80 mille repas totalisant des milliers de kilos d’aliments et des milliers de lites de boissons. Il n’est que très évident que la qualité et la provenance de toute cette nourriture auront des répercussions importantes sur la santé et sur l’environnement.

En ces temps où chaque geste compte pour améliorer notre santé et celle de notre famille tout en ayant un impact positif sur l’environnement, voici un choix accessible à tous trois fois par jour. Voici donc une énumération de plusieurs raisons validées et documentées.

En fin, manger est un geste significatif qui comporte des liens et des répercussions bien au-delà de notre faim à assouvir et de nos habitudes alimentaires acquises.

Vous pouvez choisir la ou les raisons qui vous motivent et accorder une place significative au végétal dans votre assiette :

  1. Les repas végétariens apportent une plus grande variété de nutriments. Ils sont plus riches en fibres, en minéraux, en antioxydants, en vitamines. Ces repas ne contiennent pas de cholestérol, ni de mauvais gras. Ils sont une excellente source de protéines et de glucides complexes, donc d’énergie.
  2. Ces repas aident à diminuer les gaz à effet de serre ou GES. Selon l’organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture, la production de viande, incluant le transport de bétail et de sa nourriture, est responsable de 18% des émissions globales de gaz à effet de serre. Cette contribution est plus grande que celle de toutes les formes de transport confondues (13%).
  3. Pour vivre plus longtemps et en meilleur santé. Moins de cancers, de maladies inflammatoires, de maladies cardio-vasculaires, d’obésité, d’ostéoporose, de diabète… et on en passe.
  4. Pour une meilleure répartition des denrées dans le monde prenant en considération la mondialisation des marchés, la faim dans le monde, l’explosion démographique versus les besoins énormes en céréales, légumineuses et d’eau requis par les élevages intensifs au détriment des populations.
  5. Pour engendrer moins de pollution.
  6. Pour réduire la destruction des forêts et sauvegarder la biodiversité. À cause des besoins de terres de pâturage pour le bétail et de champs de soja pour nourrir ce même bétail.
  7. Conséquemment pour réduire le gouffre abyssal des coûts de santé au Québec. La prévention a bien meilleur coût.
  8. Pour des questions d’éthique et de sauvegarde des animaux terrestres et aquatiques.
  9. Pour économiser, car les céréales et les légumineuses coûtent moins cher à l’achat. On peut donc acheter d’avantage de légumes.

Valeur nutritive de l’orge : l’orge contient 8 à 11 g de protéines/100 g (un peu moins quele blé, l’avoine et le seigle) ; elle est riche en amidon (78/100 g), pauvre en matières grasses (1g/100 g) et elle renferme 350 calories/100 g. Comme celles des autres céréales, ses protéines sont dites incomplètes. Elle contient une bonne quantité de vitamines du complexe B, notamment de la niacine, de la B6 et de l’acide pantoth.nique, ainsi que plusieurs sels minéraux dont du phosphore, du potassium, du magnésium,. du soufre et du sodium. L’orge est facile à digérer. On la dit fortifiante, régénératrice, bénéfique pour le système respiratoire et légèrement diurétique. En tisant, on l’utilise depuis fort longtemps pour soulager la toux.

(D’après l’Expo Manger Santé et Vivre Vert).

peace and harmony

Les animaux sont mes amis et je ne mange pas mes amis (Marguerite Yourcenar, romancière belge). Photo : © Megan Jorgensen.

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1 commentaire

  1. Je respecte particulièrement ces critiques qui ne consomment pas de viande, pas de poissons, pas de produits laitiers et qui ne portent pas de cuir et/ou de fourrure. Ils scrutent attentivement les étiquettes des supermarchés pour enfin être assurés qu’ils ne consomment pas de produits dérivés d’animaux morts.

    Il y a ceux qui détestent la chasse parce qu’elle est immorale, mais qui consomment comme ils respirent la viande achetée au supermarché, qui provient des abattoirs qui tuent plus d’animaux que tous les chasseurs réunis. Il n’y a pas de sang, pas d’abats et pas d’urine dans les allées du supermarché. Il n’y a pas d’odeur de mort dans les allées bien cirées du magasin d’alimentation.

    Même ceux qui ne mangent pas de viande ne peuvent pas échapper aux affronts faits à la nature. La destruction de l’habitat des chevreuils créée par les projets d’habitations et des supermarchés est pas mal plus dévastatrice pour les animaux sauvages que les chasseurs eux-mêmes.

    Comment les végétariens peuvent-ils manger des grains, provenant des agriculteurs qui opérent des millions d’acres de terres agricoles volées à l’habitat des chevreuils ?

    Les amants des animaux projettent d’acheter encore plus de maisons en région rurale et de mettre plus d’herbicides sur leur gazon. Ils conduisent des voitures qui tuent des millions d’animaux à chaque année.

    C’est comme dans un abattoir silencieux. Être béatement ignorant de ce massacre, pour les uns et pour les autres, ne le rend pas moins féroce.

    Finalement, comment une famille en prière, réunie autour d’une dinde sur la table à l’occasion de l’Action de Grâce, serait-elle moins coupable que le chasseur qui s’apprête à manger le chevreuil qu’il a récolté ?

    André Nanook Simard

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