Ispaghul au Québec
L’ispaghul (plantago ovata), connu également comme le plantain des Indes ou le plantain rose tient ses origines du Moyen-Orient ou de l’Inde. Cette plante a été également cultivée au Pakistan, mais aujourd’hui c’est l’Inde qui domine le marché mondial d’ispaghul.
Le plantain des Indes est riche en mucilages (25 à 30 % de la graine sèche). Avec ses minuscules graines, cette plante régule le transit intestinal.
C’est le mucilage, contenu dans le tégument de la graine, qui lui confère ses propriétés médicinales, et c’est d’ailleurs le plus souvent le tégument seul qui est commercialisé.
C’est l’enveloppe de la graine qui est utile pour lutter contre les constipations chroniques. Les téguments ont la particularité d’absorber les fluides au niveau de la paroi intestinale. L’ispaghul favorise les mouvements intestinaux pour évacuer les selles vers le côlon afin qu’elles soient expulsées définitivement.
Plusieurs phytothérapeutes préconisent une prise quotidienne allant de 3 à 10 cuillères à soupe du plantain des Indes pour agir sur la constipation chronique. Il est d’ailleurs recommandé de boire de l’eau en grande quantité au risque d’obstruer les voies biliaires.
Le plantain des Indes est mentionné comme plante médicinale dans les textes médicaux anciens (Ayurveda et médecine Unani) pour aider à résoudre de nombreux problèmes comme la constipation, dysenterie amibienne et diarrhée.
Contrairement à d’autres laxatifs végétaux, comme le séné et la bourdaine, l’ispaghul ne provoque pas d’irritation de la muqueuse. On peut donc l’utiliser sur des périodes plus longues, et on ne connaît pas d’inconvénient à une prise permanente tout au long d’une vie.
En outre, le plantain des Indes forme dans l’estomac un gel mucilagineux qui donne une sensation de satiété naturelle ; il est donc avantageux comme coupe-faim. Cet effet est potentialisé par une absorption réduite des aliments au niveau intestinal, ces deux actions conjuguées sont intéressantes dans le cadre d’un régime amincissant. En outre, plusieurs études ont montré son efficacité pour réduire le taux de cholestérol ainsi que la glycémie.
Au Québec, on trouve de l’ispaghul (du tégument de graines de Plantago ovata) pur dans les pharmacies et les magasins diététiques.
Il existe des risques d’allergie et l’ispaghul n’est pas conseillée aux asthmatiques puisque des crises d’asthme ont pu être observées.
N’hésitez à vous rendre auprès d’un phytothérapeute avant de vous engager vers un traitement naturel.
Une étude menée sur des patients avec des antécédents d’adénomes colorectaux suggère que la supplémentation en fibres provenant d’ispaghul pourrait augmenter la récurrence des adénomes colorectaux.

Dysenterie
Peu ou pas d’accidents confusionnels dans la période aiguë, mais dans les formes traînantes avec débilitation et épuisement organique, on observe un état dépressif plus ou moins entaché d’obtusion intellectuelle et de petit onirisme qui, souvent, incite à rechercher dans le passé ou dans l’examen des selles, le témoignage de l’amibiase. (Amibiase : Maladie au long cours susceptible d’entraîner, par sa durée et les poussées de colite qu’elle détermine un état de débilitation physique et d’asthénie nerveuse, favorisant une dépression plus ou moins accentuée, sans caractères particuliers ; la structure physique de la personnalité peut intervenir pour orienter des réactions secondaires : petits états confuso-oniriques ou mélancolie anxieuse. Les traitements classiques de l’amibiase (hémétine, quinoléine) peuvent donner de bons résultats, mais ils doivent être conduits prudemment, car l’hémétine, en particulier, a des effets dépresseurs, dont il faut tenir compte et qu’il faut savoir corriger par des médications toniques (voir communication A. Corcos, Bulletin de la Société de Pathologie exolique, avril 1950).
Hesnard a décrit des états confusionnels chez des amibiens faisant des abcès hépatiques : A. Porot, un cas de psychose polynévritique de Korsakoff (l’avitaminose intervient dans certains cas).
Blanc et Siguier ont rencontré le syndrome pellagreux dans les dysenteries chroniques.
Amibiase
Maladie au long cours susceptible d’entraîner, par sa durée et les poussées de colite qu’elle détermine un état de débilitation physique et d’asthénie nerveuse, favorisant une dépression plus ou moins accentuée, sans caractères particuliers ; la structure physique de la personnalité peut intervenir pour orienter des réactions secondaires : petits états confuso-oniriques ou mélancolie anxieuse.
Les traitements classiques de l’amibiase (hémétine, quinoléine) peuvent donner de bons résultats, mais ils doivent être conduits prudemment, car l’hémétine, en particulier, a des effets dépresseurs, dont il faut tenir compte et qu’il faut savoir corriger par des médications toniques (voir communication A. Corcos, Bulletin de la Société de Pathologie exolique, avril 1950).
Pour en apprendre plus :
- Fraises et framboises
- Fromage
- Baies de goji
- Graine de lin
- La pistache
- Qualités médicinales des baies