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La drogue

La dépendance aux drogues est dangereuse en raison de ses effets désastreux sur les relations familiales et professionnels et des risques associés au sevrage. La personne dépendante perd la possibilité de réfléchir et se faire une représentation réelle du monde qui l’entoure.

Les drogues illégales sont nocives non seulement de par leur nature intrinsèque, mais aussi parce qu’elles sont contaminées par des substances toxiques ou infectieuses.

Malheureusement, dans la plupart des cas, il est impossible de se débarrasser de cette dépendance par soi-même, et la victime n’admet pas la dépendance, même si elle peut admettre le fait d’utiliser une drogue moins forte ou affirmer qu’elle est guérie, etc.

Les drogues les plus courantes sont les suivantes :

  • La colle: Dépresseur du système nerveux central. Des inspirations procurent un sentiment d’euphorie. La personne développe une tolérance à la colle en quelques semaines. La victime peut avoir des hallucinations, elle perd du poids, elle s’évanouit, elle perd la capacité de réagir adéquatement à l’entourage. Les premiers symptômes sont les suivants: bouche pâteuse, étourdissements, perte des inhibitions, somnolence, amnésie.
  • Amphétamines et cocaïne : ces drogues sont les excitants du système nerveux central qui produisent une dépendance psychologique extrême. Les réactions se traduisent par un sentiment d’euphorie, une impression de pouvoir et une libido exacerbée. La cocaïne en injection ou fumable – crack est encore plus dangereuse, car elle pénètre en plus grande quantité dans l’appareil circulatoire. Même une dose moyenne peut tuer.
  • Les opioïdes : L’opium provient d’une substance laiteuse présente dans les graines du pavot. L’héroïne et la morphine sont les opiacés, soit les dérivés naturels d’opium. Les stupéfiants semi synthétiques de type morphinique sont également les opiacés. Les symptômes de dépendance sont la dépression, l’anxiété, l’impulsivité, une manque de tolérance, le besoin d’accuser tout le monde, la frustration, besoin de gratification immédiate, perte de la capacité de raisonnement, etc.
  • La marijuana et le haschisch : La marijuana se compose des feuilles et des fleurs séchées du chanvre indien – Cannabis sativa. Le haschisch provient de la résine concentrée de cette même plante. Une personne intoxiquée éprouve une sensation de détente euphorique. Ces drogues affectent la concentration, les fonctions perceptuo-motrices. Les symptômes de sevrage incluent de l’irritabilité, de l’impossibilité de comprendre des raisons, des sueurs, des tremblements, des nausées, des vomissements, des diarrhées, des troubles du sommeil, etc.
  • Les hallucinogènes : Le LSD (diéthylamide de l’acide lysergique) et autres hallucinogènes perturbent l’humeur et les facultés rationnelles. Ces drogues provoquent des hallucinations de même qu’un état général présentant des symptômes de trouble psychotique aigu. Le sujet peut éprouver des réactions de panique extrême, de l’hypertension, des tremblements. La préparation la plus communément vendue de phenocyclidine (PCP) porte le nom de poudre d’ange. Il s’agit d’une poudre blanche et granuleuse. À faible dose (5 mg), le PCP provoque d’agitation, un manque de coordination et la suppression des sensations. À doses plus fortes, le sujet vomit, bave, devient stuporeux. Le risque de suicide ou de violence envers autres est très élevé.
  • Les drogues synthétiques portent les noms d’ecstasy, Adam, Ève, China white, E, EXC, X. Leur usage comporte tous les risques et peut entraîner de graves complications, notamment des troubles moteurs et la mort.

Les toxicomanes ont besoin d’une cure de désintoxication en milieu hospitalier. Un suivi prolongé – groupe de soutien, post-cure en clinique externe ou séjour en maison de repos de plusieurs semaines ou de plusieurs mois s’avère nécessaire pour prévenir les récidives.

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Narguilés. La drogue est le nomadisme de l’exclu. (Jacques Attali, Lignes d’horizon). Photo: © Grandquebec.com.

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1 commentaire

  1. J. Anonymus dit :

    J’essai en ce moment même d’arrêter de fumer de la marijuana, et laisser moi vous dire: je ne sais pas ou vous avez pris vos « symptômes de sevrage », mais il n’y a absolument rien de vrai la dedans. Je fume à tous les jours depuis 15 ans, j’ai arrêter depuis 2 semaines, tous ce que je ressent c’est une légère dépression, mais surtout pas d’ « impossibilité de comprendre des raisons (??? wtf), des sueurs, des tremblements, des nausées, des vomissements, des diarrhées, des troubles du sommeil… » C’est même le contraire, je veux seulement dormir pour faire passer mon envie de fumer plus rapidement. Sérieusement, où avez-vous pris ça???????

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