Bigorexie, orthorexie, anorexie athlétique … désordres sournois
Tout le monde a entendu parler de l’anorexie et de la boulimie. Cependant il en existe d’autres et les problèmes liés à la nourriture prennent une foule de formes différentes. Certains d’entre eux sont même pratiquement indétectables pour le commun des mortels.
Bigorexie, anorexie athlétique, l’orthorexie, manger et recracher ses aliments ne sont pas des problèmes alimentaires reconnus cliniquement, mais ces phénomènes peuvent avoir des conséquences désastreuses pour la personne qui en souffre.
En fait, une alimentation désordonnée ou des comportements alimentaires déficients peuvent être le fruit d’attitudes compulsives alimentaires par des désirs affectifs.
La dépression, l’anxiété, une faible estime de soi, un besoin d’être accepté, de même que d’autres troubles psychologiques ou une incapacité à faire face à ses émotions sont aussi préoccupants que les risques physiques et les complications associées aux troubles alimentaires.
Ces comportements peuvent nuire aux études, au travail, aux aptitudes à socialiser et peuvent miner le potentiel d’une personne.
Voici l’anorexie et la bigorexie qui devraient sonner l’alarme et qu’il serait important de savoir détecter chez soi-même ou chez un être cher :
Bigorexie
Les pressions sociales pour un corps idéal affectent aussi les hommes. La bigorexie est une obsession qui pousse à accroître sa masse musculaire, et ce, que la personne affectée soit très faible ou immensément musclée.
Aussi appelée « anorexie inverse », la bigorexie touche plus souvent les hommes que sont préoccupés par le pourcentage de gras par rapport à celui de la masse musculaire.
Des régimes obsessifs à teneur élevée en protéines en passant par l’entraînement compulsif au gym, ce type de dysmorphie corporelle fera en sorte que ceux qui en souffrent sacrifieront leur vie affective et physique pour parvenir à afficher une apparence dont ils ne seront jamais satisfaits.
Anorexie athlétique
Il s’agit d’une obligation que l’on s’impose de faire de l’exercice, sans pouvoir s’arrêter et qui fait en sorte que l’exercice vigoureux finit par accaparer une grande part de notre temps. Aussi préoccupante chez les hommes que chez les femmes, cette maladie a des racines similaires à celles de la boulimie, car elle est, d’une certaine façon, un moyen de se « purger ». L’exercice compulsif ne laisse pas le temps au corps de se reposer. Il provoque souvent une dépense excessive de calories qui ne peut être compensée.
Même s’il peut causer des dommages importants à l’organisme, ce trouble fait l’objet d’un vif déni de la part de ceux qui en souffrent et qui considèrent qu’il ont un comportement tout à fait sain. L’anorexie athlétique peut provoquer des blessures de l’agressivité, de la dépression, et une perte de la masse musculaire.
Si vous pensez avoir un problème ou être affecté par un trouble alimentaire, posez-vous les questions suivantes :
- Quels sont les effets de ces comportements sur ma vie?
- Quelle aide m’apportent-ils?
- Quel mal me font-ils?
- S’ils m’aident, s’agit-il d’une aide véritable?
- Puis-je faire quelque chose de plus productif pour m’aider à atteindre les résultats que je souhaite?
- Est-ce que mes comportements nuisent à ma capacité de vivre pleinement, d’être heureux?
Pour obtenir de l’aide :
Si vous avez besoin d’aide, ou connaisse quelqu’un qui devrait être aidé, consultez le site d’ANEB Québec : Anebquebec.com ou communiquez avec le site du NEDEC (Centre national d’information sur les troubles alimentaires – National Eating Disorder Information Centre) : nedic.ca
(D’après NEDEC).
Accidents sériques
Les réactions sériques peuvent s’accompagner de désordres nerveux, névritiques, médullaires ou encéphalitiques; dans ce dernier cas, des états confusionnels et des explosions délirantes peuvent se rencontrer; ils peuvent être éphémères. Ils peuvent surgir immédiatement et sont assimilables à des accidents de choc (Roger et Paillas); mais on en a signalé de prolongés aboutissant à des affaiblissements intellectuels résiduels manifestes. Ces cas, rares à la vérité, posent des problèmes médico-légaux délicats, surtout en matière d’accidents du travail (cas de Ledoux, Desruelles et Gomet).
A. P.

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