La différence entre l’vortement chirurgical et l’avortement par médicament
En fait, l’avortement chirurgical dans une Clinique d’avortement à Montréal, par exemple, et l’Avortement par médicament sont deux méthodes distinctes pour interrompre une grossesse, chacune ayant ses propres caractéristiques.
Avortement chirurgical
Avortement chirurgical est très efficace avec un taux de succès qui s’approche à 100%. Il s’agit d’une procédure rapide, généralement réalisée en une seule séance. Cette méthode implique une dilatation du col de l’utérus suivie d’une aspiration et d’un curetage pour évacuer le contenu de l’utérus. le docteur peut effectuer cette opération chirurgicale sous anesthésie locale ou sédation consciente (la sédation consciente permet de faire des traitements qui ne seraient pas possibles autrement chez certains patients, sans passer par l’anesthésie générale. Il s’agit de contrôler le comportement de la femme afin qu’elle puisse être traitée. Cette méthode entraîne des saignements légers après la procédure.
L’avortement chirurgical est pratiqué généralement à partir de six à sept semaines de grossesse. Une visite à l’hôpital ou à une clinique spécialisée est naturellement nécessaire.
Avortement par médicament
Cette méthode est efficace à plus de 97%. Utilisable jusqu’à 10 semaines de grossesse, le processus peut s’étendre sur plusieurs jours. Les médecins utilisent deux médicaments : la mifépristone pour arrêter la grossesse et le misoprostol pour provoquer l’expulsion. La femme peut utiliser cette méthode à domicile. Le traitement offre donc plus de discrétion et de flexibilité. D’ailleurs, ce traitement permet la présence d’un accompagnateur pendant le processus.
Pourtant, l’avortement par médicament entraîne des saignements et des douleurs plus importants que lors des règles normales. Notons que cette méthode nécessite parfois plus de consultations médicales que l’avortement chirurgical.
Bref, le choix entre ces deux méthodes dépend de plusieurs facteurs, notamment l’âge gestationnel, les préférences personnelles et les recommandations médicales.
Quels sont les risques associés à l’avortement chirurgical
Les risques associés à l’avortement chirurgical sont rares grâce à sa médicalisation, mais ils existent. Voici les principaux risques identifiés :
- Risques pendant l’intervention : Lésions de l’utérus ou du col : Une perforation ou une lacération peut survenir. Pourtant cela reste très rare et sans conséquences graves. Une observation ou une intervention supplémentaire peut être nécessaire dans certains cas.
- Réaction à l’anesthésie : Les réactions allergiques ou complications liées à l’anesthésie (locale ou générale). Ces réactions sont peu fréquentes et généralement bien maîtrisées.
Risques post-opératoires (très rares)
- Infection : Une infection de l’utérus ou des trompes peut survenir (1 à 20 cas sur 1 000). Elle est généralement traitée efficacement par antibiotiques.
- Hémorragie : Des saignements abondants peuvent se produire, nécessitant parfois un nouveau curetage ou une transfusion sanguine (<1 % des cas).
- Rétention de tissus : Il arrive que des tissus de grossesse restent dans l’utérus (5 à 10 cas sur 1 000), nécessitant parfois une seconde intervention.
- Hématomètre : Accumulation de sang dans l’utérus causant douleur et gonflement, corrigée par une intervention supplémentaire (1 cas sur 1 000).
- Infertilité : Ce risque est quasi inexistant aujourd’hui avec des soins appropriés, mais une infection non traitée pourrait avoir des conséquences.
- Hystérectomie : Dans des cas extrêmement rares, une ablation partielle ou totale de l’utérus peut être nécessaire en raison d’une complication grave comme une infection non traitée.
Répétons que toutes ces complications sont très rares. On peut éviter la plupart ou les traiter rapidement grâce à un suivi médical rigoureux. En fait, la clinique programme toujours une consultation de contrôle après l’intervention pour s’assurer de l’absence de complications.
Le processus typique de l’avortement médicamenteux
Il se déroule en plusieurs étapes sur une période de quelques jours. Voici le processus typique :
- Première consultation : Les médecins effectuent une évaluation médicale pour confirmer l’éligibilité à cette méthode, généralement proposée jusqu’à 10 semaines de grossesse.
- Administration du premier médicament : La patiente prend le mifépristone par voie orale, soit à la clinique, soit à domicile. Ce médicament arrête la progression de la grossesse.
- Prise du second médicament : 24 à 48 heures après la mifépristone, on administre le misoprostol. Cela se fait généralement à domicile. Ce médicament provoque les contractions et l’expulsion du contenu utérin.
- Processus d’expulsion : Dans les heures qui suivent la prise du misoprostol, le processus d’expulsion commence, s’apparentant à une fausse couche. Cette étape peut durer plusieurs heures et s’accompagne de saignements et de douleurs variables.
- Suivi : Les médecins effectuent le contrôle deux ou trois semaines plus tard, souvent par téléphone, pour confirmer le succès de la procédure.
En tout cas, on recommand d’avoir une personne de confiance présente lors de l’expulsion et de prévoir au moins deux jours de repos. Les saignements peuvent persister jusqu’à 3 à 4 semaines après la procédure.