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Accident vasculaire cérébral (AVC)

Un accident vasculaire cérébral, connu également comme attaque cérébrale, est une défaillance de la circulation du sang qui affecte le cerveau. Un accident vasculaire cérébral survient à la suite de l’obstruction ou de la rupture d’un vaisseau sanguin. Certains ces cellules nerveuses sont privées donc d’oxygène et des éléments nutritifs essentiels à leurs fonctions ne serait-ce que pendant quelques minutes. En résultat, ces cellules meurent, elles ne se régénèrent pas.

Au Canada, plus de 50 000 personnes subissent un AVC chaque année et environ 14 000 en meurent. Si ces accidents sont plus rares que les crises cardiaques, ils représentent tout de même la troisième cause de mortalité au Canada et sont un facteur important d’incapacités.

Chez la majorité des gens, ce processus n’est pas un signe précurseur d’une crise, toutefois les AVC ont des conséquences très variables, et plus de la moitié des gens en gardent des séquelles. À la suite d’un accident, certains auront de la difficulté à parler ou à écrire (aphasie) et des problèmes de mémoire. Elles pourront aussi être atteintes d’une paralysie partielle ou complète. Seulement une personne sur dix récupère complètement.

En fait, la gravité des séquelles dépend de la région du cerveau atteinte, donc des fonctions que cette région contrôle.

Admettons que quels que soient les dommages causés par la privation d’oxygène, le cerveau a une certaine capacité d’adaptation. Ainsi, des cellules nerveuses saines réussissent parfois à prendre la relève des cellules mortes, mais plus les délais entre l’AVC et la prise en charge médicale sont courts, plus le risque de séquelle grave s’amenuise.

Quelles sont les causes des AVC ?

Il n’est pas toujours possible de déterminer la cause exacte d’un AVC, mais dans chaque cas les médecins la recherchent en procédant à divers examens afin de réduire le risque de récidive.

La cause principale, c’est l’athérosclérose, c’est-à-dire la formation de plaques de lipides sur la paroi des vaisseaux sanguins.

Un facteur de risque est l’hypertension artérielle, parce que la pression anormale exercée par le sang sur la paroi des vaisseaux sanguins peut provoquer la rupture d’une artère du cerveau (qui peut être facilitée par la présence d’un anévrisme – un gonflement d’une petite section d’une artère, en raison d’une faiblesse de la paroi).

On distingue trois types d’accidents vasculaires cérébraux :

  • La thrombose cérébrale qui représente de 40 % à 50 % des cas. Elle se produit quand un caillot sanguin se forme dans une artère cérébrale, sur une plaque de lipides (athérosclérose);
  • L’embolie cérébrale. Ce type d’accident représente environ 30 % des cas. Comme dans le cas de la thrombose, une artère cérébrale est bloquée. Cependant, dans ce cas, le caillot qui bloque l’artère s’est formé ailleurs et a été transporté par la circulation sanguine. Il provient souvent du cœur ou d’une artère carotide, qui est située dans le cou;
  • L’hémorragie cérébrale représente environ 20 % des cas. C’est la forme d’AVC la plus grave. Souvent causée par une hypertension de longue date, elle peut résulter de la rupture d’une artère du cerveau, là où se situe un anévrisme.  En plus de priver une partie du cerveau d’oxygène, l’hémorragie détruit d’autres cellules en exerçant de la pression sur les tissus. Parmi les autres causes d’hémorragies cérébrales figurent les crises d’hypertension, une hémorragie dans une tumeur cérébrale et des problèmes de coagulation sanguine.

Parfois, l’obstruction d’une artère cérébrale est temporaire et elle se résorbe naturellement, sans laisser de séquelles. On appelle ce phénomène accident ischémique transitoire (AIT) ou mini-AVC. Les symptômes sont les mêmes que ceux d’un « vrai » AVC mais ils disparaissent en moins d’une heure. Un mini-AVC est un signal d’alarme à prendre au sérieux : il peut être suivi d’une attaque cérébrale plus grave au cours des 48 heures suivantes. Il est donc important de consulter un médecin au plus tôt.

Au Canada, les trois quarts des AVC surviennent chez des gens âgés de 65 ans et plus et ils touchent plus les femmes que les hommes. De jeunes enfants peuvent en souffrir, mais cela se produit rarement.

Mesures contre les risques

On peut prendre des mesures afin limiter les risques d’AVC, si l’on connaît les symptômes et les mesures de prévention ; et grâce aux avancées en matière de prévention, la prévalence des AVC a considérablement diminué au cours des dernières décennies.

exercices physique

L’exercice physique, c’est l’un des meilleurs moyens d’améliorer la santé. Photo : © GrandQuebec.com.

Tumeurs cérébrales

Les tumeurs cérébrales peuvent avoir une incidence psychique, par divers mécanismes et sous des formes cliniques dont Baruk a donné une bonne description d’ensemble. Deux modes d’action, en particulier, sont à considérer.

1e. Celui de l’hypertension crânienne, avec un syndrome de somnolence et d’obtusion confusionnelle, avec ou sans crise convulsive : l’évolution est régulière et progressive ou se fait par poussées successives (v. Hypertension crânienne). Rappelons simplement qu’elle est plus accentuée et plus rapide dans les tumeurs infiltrantes (gliomes, astrocytomes) que dans les méningiomes ; plus précoce et plus intense dans les tumeurs de la fosse cérébrale postérieure; discrète et tardive dans certaines tumeurs des ventricules et du tronc cérébral. La stase papillaire en est la signature la plus péremptoire et on doit s’abstenir de toute ponction lombaire pour lui préférer la ventriculographie qui n’est, du reste, beaucoup plus souvent qu’un temps préparatoire. Certaines hypertensions crâniennes évoluant à bas bruit à l’occasion de tumeurs d’évolution particulièrement lente ont pu aboutir à des états démentiels conduisant le malade à un hôpital psychiatrique où la découverte d’une tumeur, après plusieurs années d’internement, a été une trouvaille d’autopsie.

2e Les tumeurs cérébrales se signalent aussi par un certain nombre de signes neurologiques ou neuropsychiques, susceptibles de faire présumer du siège de la tumeur (symptômes focaux) : monoplégie, hémiplégie, paralysie oculomotrice, aphasie agnosie, apraxie, troubles de l’orientation spatiale, etc. Rappelons quelques-unes des formules principales :

Lobe frontal. – Perte d’initiative, de spontanéité, parfois moria, perte de l’orientation spatiale.

Région temporo-pariétale. – Troubles aphasiques, agnosies diverses, anosognosie, perturbations du schéma corporel, perte de la notion du côté du corps (gauche, droite), crises uncinées.

Région occipitale. – À l’hémianopsie homonyme latérale (complète ou en quadrant), peuvent s’ajouter de l’alexie, des agnosies visuelles diverses (v. Calleux).

Corps calleux. – Les troubles psychiques y sont particulièrement fréquents (confusion) et l’apraxie en est un bon symptôme.

Dans les tumeurs du tronc cérébral, la symptomatologie psychique est assez fruste ou longtemps absente ; on a signalé quelques cas d’hallucinations dans les atteintes pédonculaires.

La ventriculographie et l’électroencéphalographie permettent aujourd’hui des précisions intéressantes sur le siège des tumeurs.

Ant. Porot.

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