Aphrodisiaques

Aphrodisiaques naturels à mettre au menu

Ces aliments sont considérés comme aphrodisiaques car ils possèdent des propriétés stimulantes et tonifiantes. Leurs effets se ressentent dans tout le corps et pas seulement au niveau des organes sexuels. Ils n’ont en aucun cas un effet miracle sur votre sexualité, mais ils peuvent pimenter votre vie sexuelle.

Le gingembre : Ses vertus sur le désir sexuel sont connues stimulantes  et plusieurs médecins attribuent à son rhizome riche en magnésium des propriétés aphrodisiaques. Pline, Avicenne et Dioscoride parlent déjà de cette propriété. Le chapitre 7 du Kâmasûtra évoque son usage dans des pratiques sexuelles occultes. Sa réputation est telle que Madame du Barry en donnait à chacun de ses amants.

Le cacao : Parmi ces substances chimiques figurent des neurotransmetteurs comme la sérotonine et les endorphines qui ont des propriétés euphorisantes. Le corps devient plus réceptif et plus tonique, ce qui peut développer le désir sexuel.

Le safran : Très réputé, le safran est une épice aux qualités aphrodisiaques. Il renforce le désir sexuel et possède des propriétés stimulantes sur les zones érogènes en raison de sa teneur en phytostérols (composants naturels, présents en faible quantité dans les végétaux). Le safran aiderait également à la lubrification des muqueuses vaginales.

Le clou de girofle : Ce serait l’aphrodisiaque naturel le plus puissant. Il augmenterait l’afflux sanguin et donnerait du tonus ce qui permettrait une érection plus puissante et exacerberait les sens des partenaires. Il posséderait en plus des vertus antalgiques (qui réduit la douleur) et anti-inflammatoires et permettrait de lutter contre les infections urinaires.

Bois bandé : Véritable aphrodisiaque naturel grâce à ses qualités vasodilatatrices (dilatation des vaisseaux sanguins), le bois bandé faciliterait l’érection et la rendrait plus durable. L’écorce de bois bandé provoquerait aussi des montées de désir chez la femme. Souvent consommé avec de l’alcool (dans les cocktails à base de rhum), il serait un stimulant puissant. En petite quantité les effets désinhibants de l’alcool peuvent également pimenter la vie sexuelle mais en quantité trop importante, il peut avoir des répercussions négatives sur l’érection. Consommé trop régulièrement et à trop fortes doses, l’alcool a des effets nocifs sur la santé.

Le ginseng : il est composé de plusieurs principes actifs qui stimuleraient l’organisme. Parmi les principes actifs contenus dans le ginseng, on retrouve les ginsénosides et des alcaloïdes qui stimuleraient le système nerveux, physique et intellectuel. En plus de ses vertus tonifiantes, le ginseng serait aussi un excellent vasodilatateur (qui permet de dilater les vaisseaux sanguins). La consommation de ginseng entraînerait un meilleur afflux de sang dans le sexe masculin et donc, des érections de meilleure qualité.

L’anis : cette plante  contient une grande quantité d’anéthole, une substance dont les effets ressemblent à ceux de l’œstrogène (hormone sexuelle féminine), ce qu’il fait d’elle un bon stimulant pour les femmes mais aussi pour les hommes. Même si l’œstrogène est une hormone féminine, elle pourrait, chez les hommes, avoir un effet androgénique (lié aux hormones sexuelles masculines).

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Le pouvoir est l’aphrodisiaque suprême. (Henry Alfred Kissinger). © Image : Megan Jorgensen.

Sérotonine

Substance hormonale extraite des cellules chromafiines du tube digestif par Erspamer (1943) et du sérum par Rapport, Green et Page (1948). C’est la 5-hydroxytryptamine.

Anaphrodisie

L’anaphrodisie est l’absence constitutionnelle ou acquis, permanente ou accidentelle, de l’appétit sexuel. Elle se traduit essentiellement dans les deux sexes par l’inexistence du désir amoureux alors même que toutes les conditions de celui-ci sont réunies.

Elle ne se confond pas absolument avec la frigidité de la femme qu’elle complique toutefois le plus souvent, ni avec l’impuissante de l’homme qui procède généralement d’autres causes.

L’anaphrodisie se rencontre banalement dans les états dépressifs accentués (mélancolie, psychasthénie, psychoses anxieuses et émotionnelles) et les affections anergisantes (pyrexies, cachexies, etc.). Elle paraît assez fréquente dans les épilepsies chroniques (Gastaut et coll.).

Femmes anaphridisiaques. Photo d’Elena

Mais elle peut résulter d’inhibitions et d’interdits inconscients provenant d’erreurs d’éducation ou de traumatismes sexuels, infantiles surtout, ou de certaines fixations névrotiques.

Elle peut être généralisée ou élective pour certains partenaires ou certains types de partenaires (par exemple les individus de sexe opposé chez les invertis et les homosexuels).

Facilement acceptée le plus souvent, car elle n’entraîne pas de frustration directe, elle est cependant, chez certains inquiets, la source d’obsessions nosophobiques ou de sentiment de culpabilité.

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