Aluminium et les dangers pour la santé
Aluminium, est-ce que ce métal qui nous entoure est dangereux pour la santé ?
En fait, l’aluminium est résistant à l’oxydation et il est le métal le plus abondant de la croûte terrestre, mais il n’existe pas à l’état pur, sinon il est présent dans environ 270 minéraux, dont la bauxite (une roche).
Aujourd’hui, l’aluminium est l’un des produits les plus utilisés dans l’industrie, notamment dans l’industrie automobile et aéronautique. Mais on le retrouve dans un grand nombre d’emballages alimentaires, tels canettes, boîtes de conserve, enveloppes de plusieurs produits alimentaires, ou encore dans les produits électroménagers. Ce métal se retrouve aussi dans les produits cosmétiques, dans les denrées alimentaires (sous forme d’additif), dans certains vaccins, dans l’eau puisqu’il est utilisé dans son traitement.
Bref, l’aluminium a longtemps été considéré comme étant inoffensif pour l’homme. Cependant, aujourd’hui on parle d’un risque de développer une démence ou la maladie d’Alzheimer en cas d’exposition à une eau contenant une certaine concentration d’aluminium. Ce risque serait supérieur pour les personnes résidant dans des régions où la concentration en aluminium est supérieure à 0,1 mg/l. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a fixé la concentration maximale autorisée à 0,2 mg/l d’eau. Cette concentration est liée à la présence de sulfate d’aluminium, utilisé dans le processus d’assainissement de l’eau afin de la rendre potable. Mais l’eau n’est pas le seul vecteur d’exposition à l’aluminium. Plusieurs produits en contient, notamment à cause des additifs alimentaires ou des emballages.
Les sels d’aluminium sont encore utilisés comme adjuvants (substance administrée avec un antigène pour influer sur le système immunitaire) dans près de la moitié des vaccins, et des études ont récemment prouvé que l’aluminium ne se dissolvait pas automatiquement dans les tissus. Par conséquent, la présence d’aluminium dans les vaccins serait responsable d’une maladie dégénérative identifiée en 1998 par le professeur Gherardi, la myofasciite à macrophages (MFM), qui engendrerait une fatigue chronique associés à des troubles musculaires, articulaires et cognitifs.
Les risques d’être exposé à l’aluminium sont donc importants.
Pire encore, une étude menée par des chercheurs l’Université de Genève, en Suisse (étude financée par la fondation Meyer) met en évidence les « effets néfastes des sels d’aluminium, présents dans les déodorants classiques, sur des cellules mammaires humaines in vitro (sans pour autant affirmer qu’ils seraient responsables de manière certaine du développement de cancers du sein). Or, près de 9 déodorants sur 10 contiennent des sels d’aluminium, et en sont parfois constitués à hauteur de 20%
Pourtant, l’aluminium continue de nous envahir quotidiennement, même si Santé Canada et l’Agence canadienne d’inspection des aliments veillent à ce que les concentrations d’aluminium présentent dans des aliments ne mettent pas en danger les consommateurs.
Comment réduire vos contacts avec l’aluminium :
Ne cuisinez pas avec du papier aluminium et préférez les ustensiles de cuisine en bois
Évitez d’acheter des plats préparés qui risquent de contenir de l’aluminium sous forme d’additif, ou veiller à ne pas choisir des aliments dont les additifs portent l’appellation « E173 » en Europe ou aluminium métallique « Ca » au Canada ;
Utilisez des cosmétiques sans aluminium : de nombreuses gammes en proposent. (Attention, la pierre d’alun, souvent présentée comme une alternative naturelle aux déodorants, contient de l’aluminium.)
Par Natella Yahyayeva
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