Zone portuaire du Vieux Port de Chicoutimi
La zone portuaire du Vieux Port de Chicoutimi, situé aux abords de la rivière du Saguenay, offre plusieurs possibilités de divertissement. D’abord, c’est un parc exceptionnel avec une piste cyclable qui borde les Jardins sur toute la longueur de la zone portuaire, en provenance de Rivière-du-Moulin ou du Bassin, utilisée par les cyclistes et les patineurs ainsi que avec des aires d’amusement aménagées pour les enfants.
On peut se promener le long de la rivière Saguenay et admirer les magnifiques couchers de soleil. À l’ancien hangar, on est entraîné par la danse, on peut assister aux spectacles musicaux sur la grande scène. Les jardins du Vieux-Port sont tellement originaires et beaux que la municipalité a décerné à maintes reprises la première place de sa catégorie dans le concours au niveau du Québec, « Villes et villages fleuris ».
Parmi les points de repère du vieux port, on remarque l’horloge, édifiée pour l’inauguration du parc de la zone portuaire de Chicoutimi en 1992, dans le cadre des Fêtes du 150ème anniversaire de la fondation de la Ville de Chicoutimi. La zone portuaire, lieu de rencontre de toute une population, fait maintenant partie de ses habitudes de vie.
L’horloge contient des capsules avec des souhaits et des aspirations exprimés par des citoyens de la ville. Ce témoignage de l’époque passée sera dévoilé le 24 août 2042.
Le Marché public offre tous les produits des fermiers de la région de Saguenay, soit des légumes, de la boulangerie, du fromage, de la poissonnerie, des fleurs, des produits du terroir, de l’érable et du bleuet (le fruit « national » du Saguenay). Le marché est ouvert 7 jours sur 7, de juin à septembre.
L’exposition et vente d’œuvres d’artistes et d’artisans régionaux PaARTerre Desjardins offre de nombreux tableaux, aquarelles, souvenirs typiques de la région, bijoux, articles de cuir, de poterie et de céramique.
Une aire de pétanque est située près de la promenade de bois et l’étang. Ce terrain accueille les adeptes de la pétanque tous les jours.
Dans le Parc d’enfants, aménagé sur une surface sablonneuse, on retrouve des balançoires, des glissades et des structures testant l’équilibre et la motricité des jeunes.
Parc de roulis-roulant, quant à lui, est fréquenté par les amateurs de BMX, de roulis-roulants et de patins à roues alignées. La superficie du terrain est relativement petite, mais il est accessible pour tous les niveaux d’expérience avec la rampe fixe et les modules de formes différentes.
La Marjolaine, le port d’attache du bateau de croisière, d’une une capacité d’accueil de 400 passagers, se trouve à l’extrémité Est de la zone portuaire.
En conclusion, remarquons que le parc de la zone portuaire affiche chaque année une vingtaine d’emplois d’été. Il lui faut toujours des commis à la réception-billetterie, des préposés et des agents de sécurité, postes idéales pour les étudiantes et étudiants.
Coordonnées du bureau administratif de la Société de gestion de la zone portuaire de Chicoutimi :
49, rue Lafontaine C.P. 1175
Chicoutimi
Québec
G7H 5G7.
Téléphone : 418 – 698-3025.
Historique de Chicoutimi
La création, en 1845, du canton de Chicoutimi, qui donnera son nom à la ville et par la suite à l’arrondissement de Chicoutimi installée sur la rive sud du Saguenay à 190 km au nord de Québec, a marqué le signal du développement de cette région. Cependant, dès le XVIIe siècle, le territoire était fréquenté par les Montagnais et quelques postes de traite ainsi qu’une mission avaient été établis dans ce qui constituait alors une partie du Domaine du Roi.
C’est surtout grâce au rôle névralgique de la rivière Saguenay, la plus fréquentée à ce moment-là pour se rendre au lac Saint-Jean, en effectuant quelque sept portages, que le territoire s’est développé. La municipalité de Chicoutimi a été érigée en 1845, mais un noyau de population s’y était déjà installé autour d’un moulin à scie construit par le Métis Peter McLeod en 1842, au pied des premières chutes de la rivière du Moulin. Au cours des ans, la municipalité a connu plusieurs modifications de statut et de territoire ; de municipalité de canton en 1855, elle est devenue une cité en 1961 pour acquérir son statut actuel par suite de la fusion intervenue en 1975, entre Chicoutimi, Chicoutimi – Nord (1954) et Rivière-du-Moulin (1963).
Le toponyme Chicoutimi, également attribué à une circonscription électorale, un district judiciaire, une division d’enregistrement, un lac, une rivière, des secteurs, un diocèse, a fait couler beaucoup d’encre tant du point de vue graphique que sémantique. En effet, de multiples graphies ont pu être relevées au cours des siècles, tout près de 150 selon un spécialiste : Chegoutimis, Chagoutimi, Chejoutimi, Chicoutimy, Shkutimitsh, Shecutimish, etc.
Quant au sens, on estime que le montagnais eshko0timou, jusqu’où c’est profond, de tsko, juqu’ici et timiw, profond, expliquerait le toponyme. Selon d’autres explications, on avance les significations : rivière coulant au fond d’un précipice, plus loin, elle (rivière) est encore profonde, l’eau cesse d’être profonde.
L’élément de sens profond assure toutefois une certaine unité à ces diverses interprétations. Première ville du Saguenay, aussi bien sous l’aspect historique que d’un point de vue économico-démographique, Chicoutimi a reçu plusieurs surnoms (Reine du Nord, Reine du Saguenay, Métropole du Saguenay, Capitale du royaume du Saguenay, Ville des congrès), qui mettent en évidence sa fonction régionale de première importance comme centre commercial, administratif et universitaire.
Avec Jonquière et La Baie, Chicoutimi est au cœur d’une région urbaine de plus de 200 000 habitants et occupe un des premiers rangs au Québec. Ville de la mémoire et du souvenir, Chicoutimi célèbre chaque année, à la mi-février, des événements centenaires dans le cadre du Carnaval – Souvenir, avec costumes et coutumes d’époque. À cet égard, le Chicoutimiens gardent une place spéciale dans leur cœur pour leurs concitoyens éminents disparus comme l’historien par excellence du Saguenay, monseigneur Victor Tremblay (1892-1979), fondateur de la Société historique du Saguenay, de même que le grand gardien de but Georges Vézina (1887-1926) qui a donné son nom à un trophée convoité de la Ligue nationale de hockey.
2 juillet 1938 : Cardinal Villeneuve au Saguenay
Son Éminence le cardinal Villeneuve ira aux fêtes du centenaire du Saguenay. Il partira de Québec dimanche matin, à 10 heures.
Avant son départ pour l’Europe, au lendemain des sacres de LL.EE.NN.SS. Labrie et Lafortune, respectivement vicaire apostolique du Golfe Saint-Laurent et évêque de Nicolet, Son Éminence rendra publique une lettre pastorale contenant les vœux adoptés et les résolutions prises à la troisième assemblée générale de l’épiscopat canadien, tenue à la veille du Congrès eucharistique de Québec.

2 juillet 1938 : Cardinal Villeneuve au Saguenay
Son Éminence le cardinal Villeneuve ira aux fêtes du centenaire du Saguenay. Il partira de Québec dimanche matin, à 10 heures.
Avant son départ pour l’Europe, au lendemain des sacres de LL.EE.NN.SS. Labrie et Lafortune, respectivement vicaire apostolique du Golfe Saint-Laurent et évêque de Nicolet, Son Éminence rendra publique une lettre pastorale contenant les vœux adoptés et les résolutions prises à la troisième assemblée générales de l’épiscopat canadien, tenue à la veille du Congrès eucharistique de Québec.
Voir aussi :
- Chicoutimi
- Ville de Saguenay
- Jonquière
- La Baie
- Arvida
- Histoire de la Pulperie de Chicoutimi
- Site de la Pulperie de Chicoutimi
- Parc des Bâtisseurs
- Communauté musulmane à Chicoutimi