Municipalité régionale de comté du Fjord du Saguenay
La municipalité régionale de comté du Fjord du Saguenay (code géographique 942) a été fondée en 1983 dans la région administrative du Saguenay – Lac St-Jean, sur un territoire d’environ 42 000 kilomètres carrés, couvert de vastes forêt. En effet, on trouve dans la MRC neuf ZEC et trois parcs régionaux.
Actuellement, la MRC du Fjord du Saguenay se compose de 13 municipalités rurales et de trois Territoires Non Organisés. La population de la MRC du Fjord du Saguenay frôle les 20 mille résidents, ce qui représente une densité de population très faible. La situation démographique est encore plus inquiétante si l’on considère que la moyenne d’âge des habitants de la MRC est de 45-64 ans.
Malgré l’exode des habitants vers les villes et la décroissance démographique, la situation pourrait s’améliorer. Aujourd’hui, certaines municipalités ont vu leur population augmenter grâce à la construction de nouvelles résidences, à la création d’habitation pour personnes âgées et à diverses autres mesures.
La MRC du Fjord du Saguenay compte sur la forêt et son exploitation qui est l’un des moteurs économiques fondamentaux du développement de la région. De plus, l’industrie touristique fait aujourd’hui partie de l’économie locale.
Coordonnées de la MRC du Fjord-du-Saguenay :
3110, Boulevard Martel
Saint-Honoré-de-Chicoutimi
G0V 1L0.
Téléphone : 418 673 1705.
Site internet de la MRC du Fjord-du-Saguenay : mrc-fjord.qc.ca.
Lac Bernay
Charles Huault de Montmagny, premier gouverneur de la Nouvelle-France, constitue le lien entre une commune de France et un lac du Québec, tous deux désignés du nom d’une des seigneuries que possédait la famille des Huault en France. En 1635, Charles Huault de Montmagny (1601-1657), était nommé gouverneur en titre de la Nouvelle-France. Cet officier de la marine et chevalier de Malte était le premier à occuper cette fonction. Au cours de son mandat (1635-1648), il contribua, en 1642, à la fondation de Ville-Marie, aujourd’hui Montréal, et devant la menace des Iroquois, il se préoccupa de réorganiser la défense militaire de la colonie.
Charles Huault était issu d’une famille dont les membres étaient propriétaires, en France, de plusieurs seigneuries, notamment celles de Montmagny, Messy, Richebourg et Bernay, toutes dans la région Île-de-France. Le toponyme Bernay, adopté en 1945 par les autorités québécoises pour désigner un lac dans la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean, rappelle cete dernière seigneurie, que possédaient les Huault de Vaires, cousins de Charles Huault. La petite commune de Bernay-Vilbert, en Seine-et-Marne, rappellerait aujourd’hui ce fief. Elle est située à la sortie sud de Rozay-en-Brie, à une trentaine de kilomètres au nord-est de Melun.
Son nom vient probablement d’un hydronyme pré-gaulois, avec le suffixe -acum. Au Québec, le lac Bernay est situé dans une zone qui a déjà été fréquentée par les Montagnais. C’est ce qui explique l’appellation parallèle Nakoshkan Shakikan, qui signifie lac du cimetière. Le lac Bernay se trouve dans la partie septentrionale de la vase région du Saguenay-Lac-Saint-Jean, au sud-ouest de la rivière aux Outardes et à l’ouest du lac Plétipi, dans lequel il se déverse par le lac Maublant. Notons finalement que sur le plan odonymique, le toponyme Bernay désigne également une rue de la ville de Gatineau.
Hameau Saint-Cyriac
Ce nom a d’abord été celui d’une mission, fondée en 1869, érigée canoniquement en paroisse en 1885 et qui faisait alors partie de la municipalité du canton de Kénogami, aujourd’hui connue sous la désignation de Lac-Kénogami. Un bon nombre de familles durent quitter les lieux en 1924 par suite du relèvement des eaux du lac Kénogami, qui provoqua l’inondation de plusieurs fermes. Un noyau d’une trentaine de familles fut le nouveau point de départ d’une petite agglomération que viennent chaque année grossir plusieurs centaines d’estivants dont les chalets occupent le pourtour de la baie Dufour et de la baie Gagné, du côté nord du lac. Un affluent sud du lac Kénogami, presque en face du hameau, porte le nom de Rivière Cyriac. Ces toponymes commémorent le nom d’un pionnier de la paroisse, d’ascendance allemande, Cyriac Buckell, venu s’établir au lac Kénogami vers 1829 et l’un des fondateurs de la mission de Cascouia en 1846.
Lac Pichou
Trois lacs au Québec portent ce nom : deux d’entre eux sont situés assez près l’un de l’autre, à quelque 30 km au sud du lac Saint-Jean, tandis que le troisième dont il s’agit ici est situé à une centaine de kilomètres au nord-est de Chicoutimi, dans le territoire non organisé de Mont-Valin. Cette petite nappe d’eau de 500 m de longueur prend sa place parmi une foule de lacs, à près de 520 m d’altitude, et elle se trouve voisine de la limite de la pourvoirie du Lac-Dégelis. Ce toponyme récent qui apparaît sur un plan d’une compagnie forestière en 1960 plonge toutefois ses racines assez loin dans le passé.
Selon le père Charlevoix (1744) « on rencontre sur toute cette route (vallée de l’Ohio) une espèce de Chats sauvages, appellé Pijoux, et qui ressemblent beaucoup aux nôtres, mais qui sont plus grands ». Cnq ans plus tard, Pehr Kalm, décrivant cette espèce d’animal au Canada, identifiait le pissou ou pichoux, comme étant le loup-cervier, ou lynx du Canada. Sylva Clapin, dans son « Dictionnaire canadien-français » (1894), note avec raison que pichou vient du mot cri pisew et désigne le loup-cervier ou lynx.
Plus récemment, L.-P. Vaillancourt (1992) confirme les sens précédents du terme cri qu’il orthographie «pishou ». Donc déjà durant la première moitié du XVIIIe siècle, le mot « pichou », d’allure française, résultait de la transcription phonétique du mot cri. Par la suite, le mot pichou identifiera des mocassins garnis du poil de loup-cervier, ou même un gros chausson d’étoffe, voire des souliers de cuir sans semelle ou des pantoufles, perdant alors toute référence avec le sens originel, de même que lorsqu’il est employé comme terme d’affection en parlant à un enfant ou encore lorsqu’il désigne une personne laide.
Code Municipalité
- 94250 Bégin
- 94220 Ferland-et-Boilleau
- 94928 TNO Lac-Ministuk
- 94926 TNO Laleant
- 94210 L’Anse-Saint-Jean
- 94265 M Larouche
- 94930 TNO Mont-Valin
- 94205 Petit-Saguenay
- 94215 Rivière-Éternité
- 94255 Saint-Ambroise
- 94260 Saint-Charles-de-Bourget
- 94245 M Saint-David-de-Falardeau
- 94230 Sainte-Rose-du-Nord
- 94225 Saint-Félix-d’Otis
- 94235 Saint-Fulgence
- 94240 Saint-Honoré