Saguenay-Lac-St-Jean

MRC Le Domaine-du-Roy

MRC Le Domaine-du-Roy

MRC du Domaine-du-Roy

La Municipalité régionale de comté Le Domaine-du-Roy (code géographique 910) qui fait partie de la région administrative du Saguenay-Lac-Saint-Jean, est située à quelque 4 heures de Montréal. On s’y rend, en en prenant la route 155.

La MRC du Domaine-du-Roy couvre une superficie d’environ 18 850 kilomètres carrés. Aujourd’hui, la MRC compte quelque 33 mille habitants, incluant la réserve indienne de Mashteuiatsh, et est orientée vers le mieux être des citoyens de sa collectivité. La mission de la MRC est de planifier, mobiliser et canaliser toutes les ressources disponibles afin de créer les conditions de base nécessaires au développement du territoire.

Au total, Le Domaine-du-Roy compte deux municipalités urbaines, soit Roberval et Saint-Félicien, chacune regroupant quelque 11 mille résidants. Dans ces deux centres sont localisées des activités commerciales (elles sont séparées entre elles par Saint-Prime, municipalité agroindustrielle). Les populations des huit municipalités rurales varient entre 554 et 2 702 habitants. La réserve indienne de Mashteuiatsh ne fait officiellement pas partie du Domaine-du-Roy, mais géographiquement elle se trouve sur le même territoire.

La MRC du Domaine-du-Roy réalise de nombreux projets de développement, tels que le financement du Centre Local du Développement et d’Initiative Touristique Lac-Saint-Jean. Elle participe dans l’amplification de la Véloroute des Bleuets et dans le maintien des structures du site historique et patrimonial de Val-Jalbert, où elle gère 50 % des actifs.

Le PAC, c’est-à-dire, le Programme d’Accès Communautaire, une initiative fédérale administrée par Industrie Canada, dont le but est d’offrir une aide destinée à rendre possible l’accès public à l’inforoute à l’échelle des collectivités locales, vise à établir au Domaine-du-Roy un vaste réseau d’accès public à Internet dans les collectivités rurales.

Côté économie, c’est l’exploitation forestière et l’agriculture qui ont toujours contribué aux revenus de la région. Cependant, le tourisme génère aussi des activités importantes et la présence des structure célèbres, tels que le Zoo sauvage de Saint-Félicien, le Village historique de Val-Jalbert, l’Ermitage Saint-Antoine de Lac-Bouchette et tel événement que la Traversée internationale du Lac Saint-Jean, permettent d’ancrer la vocation touristique de la MRC.

Tout naturellement, c’est le lac Saint-Jean autour duquel s’est développée la villégiature.

Le système routier de la MRC se compose de trois routes nationales : 169, 155 et 167. La route 169 ceinture le lac Saint-Jean et permet d’accéder aux MRC voisines. La route 167 est une voie de pénétration au nord québécois vers Chibougamau.

Une note amusante: un lac au nom curieux de lac de l’Ail des Bois est situé sur le territoire de la MRC Le Domaine du Roy, notamment dans le canton de Chabanel, à une soixantaine de kilomètres au sud-ouest du lac Saint-Jean. L’Allium tricoccum – ou ail des bois – , que l’on retrouve dans le sud du Québec, est une plante vivace, herbacée, de la famille des Liliacées. La souche bulbeuse est employée comme succédané de l’ail cultivé.  La cueillette excessive de cette plante en menace cependant la survie puisque l’extraction complète du bulbe ne permet pas la repousse. La Commission de toponymie a adopté ce toponyme en 1985.

Canton d’Argenson

Irrigué par la rivière du Grand Portage et la rivière Chigoubiche qui alimente le lac du même nom, ce canton est relié au bassin hydrographique de la rivière Ashuapmushuan, un des nombreux cours d’eau qui alimentent le lac Saint-Jean. Son terrain, assez accidenté, atteint plus de 500 m d’altitude en quelques points. C’est en mémoire de Pierre de Voyer, vicomte d’Argenson (1625-1709) que cette unité territoriale a été nommée. Chevalier, gentilhomme ordinaire de la Chambre du Roi, bailli de Touraine, enseigne des gardes royales et conseiller d’État, il devint le cinquième gouverneur de la Nouvelle-France (1658-1661) à l’âge de 33 ans seulement. Son mandat fut marqué à la fois par les hostilités franco iroquoises et par une mésentente sérieuse avec monseigneur de Laval, premier vicaire apostolique de deux ans son aîné et future premier évêque de Québec. En France, Argenson était le nom d’une terre, située près de Chinon, que la mère du gouverneur, Jean Gueffault, avait obtenue en héritage. Le canton a été désigné en 1917 et proclamé en 1965.

Canton Marquette

Ce canton de la MRC du Domaine-du-Roy se situe à 100 km à l’ouest de Saint-Félicien et comprend, dans sa portion nord-est, une partie de la réserve faunique Ashuapmushuan. Il est baigné notamment par les lacs Marquette et Beaurieux. Cette appellation, qui remonte peu avant 1920, rend hommage au père jésuite Jacques Marquette (1637-1675), originaire de Laon et arrivé en Nouvelle-France en 1666. Après avoir étudié les langues amérindiennes, il se consacre à diverses missions notamment chez les Outaouais ; en 1671, il fonde la mission de Saint-Ignace, chez les Hurons, sur la rive nord du détroit de Michillimakinac.

C’est là qu’en 172 il rencontre Louis Jolliet avec qui il découvrira le Mississippi et explorera ce fleuve jusqu’à la frontière actuelle de l’Arkansas et de la Louisiane. Désireux de fonder une mission chez les Kaskaskias, au pays des Illinois, le père Marquette doit y renoncer pour cause de maladie. Le nom de ce jésuite est très utilisé dans la toponymie des États américains qui traverse le Mississippi.

Canton de Noël

À une soixantaine de kilomètres au nord-ouest du réservoir Manicouagan, dans le territoire non organisé de Rivière-Mouchalagane, se trouve le canton inhabité de Noël, ainsi désigné depuis 1956. Marécages et lacs, la plupart encore innommés, recouvrent la quasi-totalité du canton. Le toponyme évoque Jacques Noël, explorateur et traiteur français du XVIe siècle. Neveu de Jacques Cartier qu’il aurait accompagné en 1535 et en 1541, Noël remonte le Saint-Laurent jusqu’à Hochelaga, en 1585. Deux ans plus tard, ses fils, Jean et Michel, qui sillonnent également le fleuve, perdent quatre pataches (petits navires) au cours d’une bataille entre traiteurs concurrents. En 1588, le roi Henri III accorde à Jacques Noël, qui expose un plan qui associe le commerce et la colonisation, le monopole des mines et des pelleteries, mais devant la farouche opposition des bourgeois de Saint-Malo, ce monopole est réduit aux seules mines quelques mois plus tard. Noël s’étant désisté, le projet n’eut pas de suite.

Pour contacter la MRC du Domaine-du-Roy :

901, St-Joseph
Roberval
Québec
G8H 2L8.

Téléphone : 418 275-5044.

roberval

Vue aérienne de Roberval. Source de la photographie : Ville de Roberval.

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