
Arrondissement de La Baie
Jusqu’au 18 février 2002, La Baie, était une ville située dans la région administrative du Saguenay-Lac-Saint-Jean.
Depuis, à la suite de la Grande Fusion, la ville de Saguenay a été créée, et La Baie constitue un de ses arrondissements (la ville de Saguenay résulte de la fusion de Chicoutimi, Jonquière, Laterrière, des municipalités de Lac-Kénogami et de Shipshaw et d’une partie du canton de Tremblay).
L’arrondissement de la Baie a conservé les limites de la ville de La Baie, créée à son tour en 1976 à la suite de la fusion de trois municipalités, soit Grande-Baie, Bagotville et Port-Alfred.
La paroisse de Grande-Baie, la première à être créée sur le site actuel de La Baie, voit le jour en 1838, quand des groupes de colons originaires de La Malbaie commencent à y bâtir leurs premières demeures. Ensuite, la municipalité de Bagot est fondée en 1845 et la première école s’ouvre en 1857.
En 1909, la Compagnie du chemin de fer de la Baie des Ha! Ha! est créée et la voie ferrée qui relie les usines de Chicoutimi au quai de Bagotville favorise le développement de la ville. Entre 1916 et 1917, une grande pulperie est érigée à La Baie par la Compagnie de pulpe de Chicoutimi afin de fournir du papier aux journaux de nombreuses villes d’Amérique du Nord. Cette usine a fermé ses portes en 2003.
Au Québec, La Baie est connue par les amateurs de pêche sur glace qui est pratiquée à Grande-Baie, à l’Anse-à-Benjamin, aux Battures, aux abords de la Baie des Ha! Ha! et dans plusieurs autres endroits.
Le tournoi de hockey Pee-Wee qui se tient dans l’aréna Jean-Claude Tremblay est également très populaire et accueille des hockeyeurs de toute la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean.
Remarquons que La fabuleuse histoire d’un royaume et sa version actualisée La Nouvelle Fabuleuse, retraçant l’histoire du Saguenay-Lac-Saint-Jean, est jouée au théâtre du Palais Municipal de La Baie.
Bureau de poste militaire Alouette
Désignation attribuée au bureau de poste de la base militaire de Bagotville depuis 1967, Alouette reprend le nom d’une escadrille de bombardiers lourds de l’Aviation canadienne, constituée en Angleterre en 1942, et qui s’est illustrée en Europe pendant la Deuxième Guerre mondiale. Dissoute en septiembre 1945, elle fut reconstituée em 1954 sous le nom de 425e escadrille Alouette et elle utilise la base de Bagotville pour une partie de ses opérations. Le nom Alouette et la devise officielle de l’escadrille « Je te plumerai », s’inspirent, selon le folkloriste Marius Barbeau, de la « rengaine », née en France, devenue « la plus populaire de toutes les chansons canadiennes ». Ce bureau de poste se trouvait sur le territoire de la municipalité de La Baie.
Lac Crève-Cheval
Au sud-est de La Baie, dans la région du Saguenay, ce petit lac, tout en longueur, se déverse dans la rivière Ha ! Ha ! laquelle se jette dans la Grande Baie. Un employé de la compagnie forestière Price baptisa ainsi cette entité géographique après avoir failli perdre son cheval à proximité. Jusqu’au milieu du XXe siècle, le travail demandé aux chevaux dans les chantiers en forêt était tel que plusieurs crevaient, mouraient, enlisés dans les fondrières ou les savanes. Le toponyme Lac Crève-Cheval paraît dans des documents de 1925, mais on aura relevé aussi les formes Lac à Cheval et Lac Bonneau depuis ce temps.
Adresse de la mairie de l’arrondissement de La Baie :
422, rue Victoria
La Baie
G7B 3M4.
Téléphone : 418 697 5015.

Nouvelle Fabuleuse, scène. Image libre de droit.
Canton Bagot
Délimité dans sa partie nord par le littoral du Saguenay, le canton de Bagot enserre complètement la baie des Ha ! Ha ! Dans laquelle se jette la rivière à Mars. Il renferme l’ancienne ville de La Baie dont une partie à, jusqu’en 1975, formé une municipalité autonome sous le nom de Bagotville. Point de départ de la colonisation dans la région du Saguenay, le canton a été désigné peu après le décès de sir Charles Bagot (1781-1843), gouverneur en chef du Canada-Uni pendant les deux dernières années de sa vie. Au cours de son administration, il confia à Robert Baldwin et à Louis-Hippolyte LaFontaine un ministère conjoint à l’intérieur du Conseil exécutif, geste généralement considéré comme l’amorce de la responsabilité ministérielle qui allait bientôt devenir la règle. Proclamation : 1848.
Chutes à Gamelin
Les chutes à Gamelin, situées à 3 km au sud de la ville de La Baie, au Saguenay, regroupant une série de paliers successifs de la rivière Ha! Ha!. On leur aurait attribué ce nom en souvenir d’Arthur Girard, dit Gamelin, ancien propriétaire des terres à proximité des chutes. Ce phénomène de désignation toponymique en rapport avec l’ancien ou l’actuel propriétaire des terres où sont situés les lieux dénommés n’est pas rare au Québec : des milliers de cas semblables sont observés sur tout le territoire.
Rivière à Mars
Des cartes de XVIIIe et XIXe siècles témoignent de l’appellation amérindienne de la rivière à Mars – waskwaswasipi, maintenant tombée dans l’oubli. Ce mot serait issu des racines montagnaises waskaw, rond et sipu, rivière et signifierait rivière de la baie ronde. Le nom actuel, relevé sur une carte cadastrale de 1867, rappelle un pionnier originaire de Charlevoix, Marc Simard. Bien que son prénom ait été écrit Marc, on le prononçait alors « mars » par la suite, le prénom Marc fut orthographié Mars. Délaissant l’ensemble du groupe de pionniers qui a fondé la paroisse de Saint-Alexis dans la baie des Ha!Ha!, en 1838. Marc Simard s’installe de l’autre côté de la baie, à l’embouchure de la rivière, où il bâtit une scierie et pratique le trappage.
Comme squatter, il doit quitter les lieux en 1845, quand l’arpenteur Duberger lui signifie qu’il a le mandat d’y lotir Bagotville, le futur chef-lieu du Saguenay. Marc Simard part avec un petit groupe de personnes pour le Grand-Brûlé, aujourd’hui Laterrière, dont on lui a vanté la qualité des terres. Il se trouve alors en litige quant au droit du premier occupant avec le père Honorat, oblat désireux de fonder une colonie agricole modèle. À la suite d’un jugement inusité, il devient propriétaire attiré des lieux. Il a longtemps travaillé pour le célèbre entrepreneur forestier Peter McLeod. On raconte aussi qui, plus tard, il s’est mis à la construction des bateaux.
Hameau Saint-Bruno
Compris dans les limites municipales de La Baie, au Saguenay, cette petite agglomération a souvent été désignée sous le nom de Saint-Bruno-de-Bagot en raison de sa localisation dans le canton de Bagot. Signalé sur une carte de 1944, cet établissement constitue, à 5 km au sud-est de La Baie, un îlot défriché aux confins de la forêt qui s’étend au sud du Saguenay. Le toponyme évoque Joseph-Eugène-Bruno Guigues (1805-1874), supérieur des Oblats canadiens à partir de 1844 et plus tard, premier évêque d’Ottawa (1848-1874) ; le nom du hameau s’explique sans doute par le fait que plusieurs missionnaires oblats ont autrefois desservi la région. Il y a quelques décennies, la présence d’une famille Morning a valu à ce lieu le surnom de Morningville. Plus récemment, la désignation Lac-à-la-Poche a connu une certaine popularité explicable par le voisinage d’un lac de ce nom, qu’une carte signalait dès 1910. On raconte que les habitants du hameau rapportaient autrefois leurs provisions dans une poche qu’ils portaient sur l’épaule.
Lire aussi :
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- La Fabuleuse Histoire
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