Saguenay-Lac-St-Jean

Jonquière

Jonquière

Ville de Jonquière

Jonquière est fondée en 1847 aux abords de la rivière aux Sables par des colons en provenance de La Malbaie. Ils baptisent la ville en l’honneur de Jacques-Pierre de Taffanel, marquis de la Jonquière, gouverneur de la Nouvelle-France de 1749 à 1752. Le canton de Jonquière est constitué civilement en 1850 sous le nom de Saint-Dominique-de-Jonquière et c’est en 1912 que la ville de Jonquière est incorporée.

La ville de Jonquière se développe grâce à l’industrie de la pâte à papier et du papier journal qui fut exporté en grandes quantités vers New York et dans plusieurs états américains. Ainsi, les membres de la famille Price, fondateurs et propriétaires de la Pulperie de Kénogamy, ont marqué l’histoire de ces lieux.

La célèbre entreprise Alcan est présente à Jonquière depuis le début du XXe siècle. Elle a fondé en 1925 la ville industrielle planifiée d’Arvida pour loger les employés de ce qui allait devenir la plus grande usine d’aluminium au monde et elle continue à investir dans la région.

Quant à l’origine du nom de Jonquière, citons Madame Renée Lucie Bourges qui rappelle que la ville a été appelée en l’honneur de l’amiral français Jacques-Pierre de Taffanel, marquis de Jonquière, gouverneur de la Nouvelle-France entre 1749 et 1752. Mme Bourges nous rappelle également qu’au Québec le nom de Jonquière fait référence le plus souvent à un endroit où poussait le jonc, qu’au souvenir de l’un des gouverneurs du Canada français de l’époque. On ne peut que citer l’auteure: « Dommage que ce « petit détail » ne soit pas mieux connu ».

Remarquons aussi que le nom de la ville d’Arvida vient des initiales d’Arthur Vining Davis, à l’époque président de l’entreprise Alcoa (devenue York). Cette ville est un exemple des villes fermées québécoises.

La centrale hydro-électrique de Shipshaw avec une puissance de plus de 834 MW fut érigée en 1942 pour fournir de l’énergie à l’usine York.

En 1975, la nouvelle ville de Jonquière est née, résultat d’une fusion entre Arvida, Jonquière et Kénogami.

Quand la ville de Saguenay a été fondée le 18 février 2002, l’ancienne ville de Jonquière est devenue un arrondissement de la nouvelle ville, composé de la ville de Jonquière, de la ville industrielle planifiée d’Arvida, de la municipalité de Shipshaw et de celle du Lac Kénogami.

Aujourd’hui, il y a environ 60 mille habitants à Jonquière.

L’ancienne pulperie de Kénogami appartient maintenant à l’Abitibi-Consolidated-Bowater et l’activité économique se concentre comme toujours dans les industries du bois, de l’aluminium et du papier.

En juillet 1996, la ville de Jonquière est l’une des victimes du catastrophique déluge du Saguenay qui détruit des centaines de maisons de la région du Saguenay et cause des dommages évalués à des centaines de millions de dollars.

Saguenay, photo de GrandQuebec.com.

L’arrondissement de Jonquière est composé des quartiers suivants :

  • Centre-ville de Jonquière
  • Des Fleurs (Kénogami)
  • Des Oiseaux
  • Des Peintres
  • Dubose (Arvida)
  • Fatima
  • La petite France
  • Saint-André
  • Saint-Georges
  • Saint-Raphaël
  • Sainte-Thérèse (Arvida)

Plusieurs centres d’intérêt touristique et patrimonial se trouvent dans l’actuel arrondissement de Jonquière, tels que le Centre culturel du Mont-Jacob, un théâtre d’été, le Centre muséal d’histoire Sir William Price, le Centre national d’expositions, l’église Sainte-Thérèse-de-l’Enfant-Jésus, l’église Notre-Dame-de-Fatime, l’église Saint-Dominique, le Parc de la Rivière-aux-Sables, et la rue Saint-Dominique, connue pour ses nombreuses terrasses et bars. Plusieurs festivals et autres événements culturels s’y tiennent. Citons le festival Jonquière en Neige (carnaval d’hiver), le festival Jonquière en Musique et la Semaine Mondiale de la Marionnette par exemple. De plus, le seul pont au monde construit entièrement en aluminium se trouve dans cette localité.

Les amateurs de sport connaissent bien le Centre de Ski Mont-Fortin, situé à Jonquière, ainsi que son excellente piste cyclable. Le camping Jonquière est un lieu d’hébergement très connu.

Au total, la ville compte plusieurs arénas dont le Palais des Sports, le Stade Richard-Desmeules, le Pavillon sportif du secteur Kénogami et le Foyer des Loisirs du secteur Arvida.

Le Cégep de Jonquière, une institution d’enseignement très connue au Québec, fut fondé en 1967 et se spécialise dans les communications, la technologie et le français langue seconde.

Lac-Kénogami

L’ancienne municipalité du canton de Kénogami, implantée en 1897 sur les bords du lac homonyme au Saguenay, tirait son nom du canton dans lequel elle se situation et qui avait été proclamé en 1865. Habillé à la française, le nom Kénogami, également attribué au bureau de poste ouvert en 1899, est formé des racines kino, long et kami ou gami, ce qui signifie étendue d’eau, lac, et le tout a pour signification lac long en montagnais. Étant donné la présence significative du lac dans le secteur actuel de Kénogami, les impératifs de l’usage tant oral qu’écrit ainsi que le désir de conférer au territoire un certain caractère de villégiature, les autorités municipales ont procédé, en 1986, à la modification du nom Kénogame en Lac-Kénogami. Par ailleurs, l’appellation Kénogami a déjà servi à identifier une municipalité de village érigée en 1912 et une ville, constituée en 1920, contiguë à Jonquière, nom d’agglomération actuelle qui est devenu secteur de Jonquière.

Rivière aux Sables

Cette rivière, qui traverse Jonquière, est l’un des deux émissaires déchargeant le lac Kénogami vers le Saguenay.

Cette dénomination lui aurait été attribuée à cause des îles et des plages à travers lesquelles elle se fraye un chemin à la sortie du lac. Pour leur part, les Amérindiens la désignaient autrefois par l’appellation Paissagoutchitchi, aussi orthographiée Pastagoutsy par l’arpenteur Joseph Hamel en 1828. Les autochtones et les voyageurs ne lui trouvaient guère d’attrait pour la navigation en raison de ses basses eaux ainsi que des nombreux bancs de sable et chutes qui ponctuent son parcours de 10 km. Un groupe de La Malbaie fonde en 1847 une société de colonisation qui prend le nom de Société des défricheurs de la Rivière-au-Sable.

Les difficiles conditions de défrichement et de transport freinent cependant les ambitions de cette société, qui doit se dissoudre en 1852. Une usine de pâtes à papier, au début du XXe siècle, relancera les activités sur les bords de la rivière aux Sables. Des barrages et des centrales seront érigés sur plusieurs sections du cours d’eau. De nos jours, l’aménagement récréatif est venu compléter la vocation de la rivière : un parc municipal à son embouchure et surtout une base de plein air très réputée, à proximité du lac Kénogami. Variantes : Rivière Pibrac, Rivière Valin.

Mont Jacob

Cette élévation surplombe le centre-ville de Jonquière, à proximité de la rivière aux Sables. Le centre culturel implanté sur son flanc nord-est ainsi qu’un théâtre d’été font de cette colline un pôle d’attraction régional. De plus, un sentier écologique avec vue panoramique sur l’agglomération ajoute à l’intérêt de ce parc urbain. Ce nom évoquerait Jacob Simard, charpentier qui a contribué à la construction des premiers moulins à scie des environs et qui aurait été également le premier sacristain de la paroisse de Saint-Dominique-de-Jonquières, vers 1866.

Coordonnées de l’arrondissement de Jonquière :

2354, rue Saint-Dominique
C.P. 2000
Jonquière
G7X 7W7.

Téléphone : 418 546 2056.

Voir aussi :

2 Comments

  1. Lankoande dit :

    Merveilleuse ville que j’aimerais visiter avant ma mort Je suis un Burkinabé (Burkina faso) en Afrique de l’Ouest francophone Merci de repondre

  2. Jean-Louis dit :

    Cette région de Jonquière est le coeur battant du Québec ! Je l’ai parcourue en septembre 2001 lors d’un voyage organisé par le comité d’entreprise de ma société (nous sommes Français). J’ai beaucoup apprécié la ville d’ ALMA tout près du lac St Jean où était notre hôtel. Cette région a un fort potentiel touristique et mériterait d’être + connue en France ! La nature y est grandiose avec les grands espaces, le Fjord du Saguenay que nous avons franchi plusieurs fois avec le traversier. J’ai bien aimé Tadoussac aussi. C’était l’été indien et les grandes forêts étaient très colorées. J’espère bien y retourner. Vive le Québec !!

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