Grands Jardins de Normandin

Grands Jardins de Normandin

(ce texte n’a qu’une valeur historique, voir les commentaires).

La ville de Normandin est située près du lac Saint-Jean, à mi-chemin entre Saint-Félicien et Dolbeau-Mistassini, à 320 kilomètres de la ville de Québec.

Cette ville est célèbre pour ses Grands Jardins déployés sur une superficie de plus de 17 hectares, qui offrent une atmosphère rappelant les jardins classiques européens.

Ces Grands Jardins de Normandin se distinguent parmi tous les Jardins publiques du Québec par ses collections de plantes, et avant tout par sa collection d’hémérocalles.

Les Grands Jardins ont ouvert leurs portes en 1996 à l’initiative de M. Gérald Bélanger, qui a conçu ces espaces classés aujourd’hui parmi les plus beaux du Canada. Des centaines de milliers de visiteurs y viennent tous les ans pour être séduits par ce décor pittoresque.

Les amateurs d’horticulture y trouveront un excellent potager.

Une salle d’interprétation et une exposition se trouvent dans le hall d’entrée des Grands Jardins de Normandin.

Grands Jardins de Normandin
Grands Jardins de Normandin. Image libre de droit.

L’espace est traversé par la Grande Allée qui s’étire sur 215 mètres et qui présente 60 parterres dédiés à toutes les localités de la région.

Il ne faut pas manquer le Jardin des Herbes avec ses herbes aromatiques, médicinales et ses fleurs comestibles. Ces plantes rappellent l’époque de Charlemagne, au VIIIe siècle, quand la médecine se basait sur les plantes cultivées dans les abbayes par des moines apothicaires.

Le potager décoratif a été inspiré des Jardins de Villandry en France. Il occupe une superficie de 10 mille mètres carrés. Chaque année, on y introduit de nouvelles variétés de légumes, d’herbes et de fleurs. On y voit aussi des légumes anciens, tels que les choux-raves, les salsifis, une sorte de betterave: les poirées (appelées aussi bettes ou blettes) et bien d’autres.

Le Bassin miroir est composé de symboles en mosaïques – Tapis d’Orient rappelant que les premiers jardins du monde sont nés au Moyen-Orient.

Grands Jardins de Normandin
Grands Jardins de Normandin. Photo libre de droit.

Les Grands Jardins de Normandin proposent également aux visiteurs le Jardin Paysage et le Jardin de Vivaces, ainsi que le Jardin Anglais avec des collections de vivaces, de lilas et autres. Le sentier des Jardins du Québec y est également aménagé.

Une association des Amis des Grands Jardins de Normandin aide à maintenir et embellir le site.

Pour contacter les Grands Jardins de Normandin :

1515, avenue du Rocher c.p. 567
Normandin
G8M 4S6.

Téléphone : 418-274-1993, numéro sans frais : 1-800-920-1993.

Historique de la ville de Normandin

La Société de colonisation de la vallée du Lac-Saint-Jean, formée de gens d’affaires de la ville de Québec, assurait, dans le troisième quart du XIXe siècle, le développement et la colonisation du territoire jeannois. C’est sous son égide qu’un groupe de pionniers s’installent en 1878 sur le territoire réputé fertile qui allait devenir, en 1887, le canton de Normandin. En 1881, on y ouvre un bureau de poste et en 1884 la paroisse de Saint-Cyrille-de-Normandin voit le jour.

Une première municipalité de cantons unis, celle de Normandin-et-Albanel, est érigée en 1890, à laquelle on substitue la municipalité du village de Normandin en 1899. Cette dernière fera l’objet d’une fusion en 1979 avec la municipalité du village de Normandin, créée en 1926, pour former l’actuelle ville de Normandin.

Celle-ci tout comme le canton, garde vivant à la mémoire des Jeannois le fait que l’arpenteur Joseph-Laurent Normandin a parcouru la région du Lac-Saint-Jean en 1732 afin de dresser une carte détaillée des lieux, en y localisant les lacs grands et petits, et de fixer avec précision les limites du Domaine du Roi.

Normandin a en outre rédigé un journal intitulé « Journal de voyage que Joseph-Laurent Normandin a fait dans le domaine du Roi en Canada depuis le poste de Chicoutimi jusqu’aux limites de la hauteur des terres en 1732 », dont l’original est conservé aux Archives des Colonies, à Paris.

Voisine d’Albanel et distante de 26 km de Saint-Félicien, plus au sud, Normandin se caractérise par une importante activité agricole et forestière. Une des seules municipalités urbaines du Québec, à compter une station de recherche agricole fédérale qui couvre actuellement 1,5 km2 ; on y effectue des recherches depuis 1905 sous la responsabilité du ministère fédéral de l’Agriculture. En plus d’y procéder à divers essais sur des variétés de pommes de terre, de céréales. De maïs, on s’y livre à des recherches relatives au contrôle des malades et des insectes par différentes formes d’arrosage. Les premiers Normandinois identifiaient leur territoire comme la colonie de Léopolis, dénomination qui pourrait évoquer le pape Léon XIII, élu en 1878, année de l’arrivée des premiers colons.

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