
Région administrative des Laurentides
La région des Laurentides est située au nord-ouest de Montréal, à quelques minutes de la métropole en auto, en autobus ou en train. Elle couvre près de 22 000 km2.
La rivière des Mille Îles est sa frontière naturelle au sud et elle est bordée au nord par la forêt boréale. De plus, la région est délimitée par les territoires de l‘Outaouais, de Lanaudière et du Centre-du-Québec. La géographie de la région est très diversifiée et caractéristique du Bouclier canadien dans sa partie sud, passant d’un paysage de lacs et de montagnes à la plaine du Saint-Laurent. La superficie des Laurentides est de 20 560 km2, tandis que sa population totale atteint presque 500 000 habitants.

Laurentides. Photo libre de droit.
Le toponyme « Laurentides » fut inventé par François Xavier Garneau en 1845 pour nous rappeler que les massifs rocheux qui forment une partie de cette zone suivent un cours parallèle au Saint-Laurent. Trois grands cours d’eau: la rivière du Lièvre, la rivière Rouge et la rivière du Nord, furent utilisés autrefois comme routes pour le commerce de la fourrure, puis pour le flottage du bois.
Les Laurentides se distinguent par leur dynamisme économique. Cette région séduit les visiteurs qui tentent d’échapper au stress urbain grâce à ses superbes paysages. Le tourisme est d’ailleurs l’une de ses principales ressources: le Mont-Tremblant est ainsi l’une des destinations les plus populaires pour les vacances en Amérique du Nord.
Le développement de la région et l’amélioration de la qualité de la vie contribuent à la croissance démographique. Le revenu par habitant s’élève aujourd’hui en moyenne à 29 600 dollars par année.
Canton de Castelnau
C’est en l’honneur du général français Édouard de Curières de Castelneau (1851-1944) qu’a été nommé un canton des Laurentides délimité au sud-est par la rivière Rouge et situé à 50 kilomètres à l’est de Mont-Laurier. Inhabité, ce canton, proclamé en 1966, il est couvert de forêts et de nombreux lacs, dans le lac Curières. Le relief, assez diversifié, culmine à près de 600 mètres à proximité du lac Castelneau. Le général de Castelneau commanda la Iie armée en Lorraine, fut l’adjoint du maréchal Joffre (1915 – 1916) et prit la tête du groupe d’armées de l’Est (1917-1918). Député de l’Aveyron de 1919 à 1924, il fonda la Fédération nationale catholique de France. Ce nom qui paraît sur la carte géologique de 1943 a pu être proposé par Aubert de la Rûe, géologue français qui a travaillé dans cette région pendant la Deuxième Guerre mondiale.
Île Hector-Champagne
Ce morceau de terre qualifié d’île est plutôt un îlot de 100 mètres de longueur de la rivière des Mille Îles situé à l’embouchure de la rivière du Chêne qui arrose la ville de Saint-Eustache. Il fait revivre la mémoire d’un avocat de Saint-Eustache, Hector Champagne (1862-1941), qui fut député libéral du comté de Deux-Montagnes de 1897 à 1908 et conseiller législatif pour la division des Mille-Isles, de 1908 à 1941, année de sa mort. Tout en étant député et conseiller législatif, Hector Champagne fut aussi, et simultanément, secrétaire-trésorier de la Commission scolaire de Saint-Eustache et secrétaire-trésorier du conseil du village. On a déjà désigné cet îlot Deuxième Île par rapport à Première Île qui identifiait sa voisine, aujourd’hui dénommée Île Arthur-Sauvé.
Je recherche des renseignements pour un jeune français qui doit faire un stage sur l’environnement et qui serait interréssé par la gestion des forêts.
Pouriez vous m’indiquer où m’adresser.
Cordialement
Gisèle OLIVE
Bergerac (France)