Géographie du Québec

Géographie du Québec en bref

La superficie totale du Québec est de 1 667 926 kilomètres carrés. La superficie en terre ferme est de 1 496 400 kilomètres carrés soit environ 80% de la superficie totale. La superficie incluant des plans d’eau intérieurs est de 1 540 681 kilomètres carrés.

Les eaux douces occupent une vaste superficie de 183 890 kilomètres carrés et les eaux salées des plans d’eau qui font partie du territoire du Québec occupent 152 693 kilomètres carrés.

Grosso modo, le territoire du Québec est aussi vaste que l’Allemagne, la Belgique, l’Espagne, la France, le Portugal et la Suisse réunis.

Ces données sont officielles et vous pouvez vous renseigner sur ces chiffres (tout comme sur plusieurs autres données) en visitant le site Web Portail Québec, site Web du Gouvernement du Québec.

Le territoire du Québec est constitué de trois principales régions géographiques:

  • Le Bouclier canadien, qui s’étend de l’extrême Nord jusqu’à la plaine du Saint-Laurent et qui est le plus ancien système montagneux au monde. La toundra et le sol gelé en permanence dominent les paysages du nord du Bouclier. Plus au sud commence la taïga, et encore plus au sud, au niveau du plateau laurentien, se trouve la forêt laurentienne.
  • La vallée du Saint-Laurent, qui représente une zone d’effondrement  géologique entre le Bouclier canadien et les Appalaches. Dans cette vallée vit l’immense majorité de la population du Québec.
  • Les Appalaches, au sud de la plaine du Saint-Laurent. Le paysage y est vallonné et certains massifs atteignent mille mètres de hauteur.

À la suite de la fonte des glaciers, de nombreux lacs se sont formés. On recense plus de 400 mille plans d’eaux sur le territoire de la province. Quant au Saint-Laurent, il figure parmi les plus grands fleuves du monde.

La forêt du Québec, royaume des ours et des orignaux, couvre une superficie aussi vaste que la France et la Grande-Bretagne réunies.

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Une feuille d’érable. Automne. Photo de GrandQuebec.com.

Nord (North)

La rivière du Nord coule dans ces Laurentides, depuis le lac Brûlé en amont de Sainte-Agathe jusqu’à la rivière des Outaouais à Saint-André d’Argenteuil (sur les routes 327 et 344). Sa vallée a servi – et sert toujours – de couloir de pénétration et de circulation : au chemin de fer ont succédé la route 11 (devenue la route 117) et l’autoroute 15, dite l’autoroute des Laurentides. Le premier pont à y avoir été construit a été celui de Shawbridge, qui fait maintenant partie intégrante de la ville de Prévost.

La ville de Montréal-Nord n’existe plus depuis le 1er février 2002 : elle est maintenant un arrondissement de la ville. Le toponyme est exact : Montréal-Nord est vraiment au nord du centre-ville. Autrefois partie du Sault-au-Récollet en bordure de la rivière des Prairies, cette ancienne localité agricole a été colonisée dès le XVIIe siècle. Elle constitue de nos jours l’un des espaces urbains les plus populeux de tout le Québec.

Dans une anse sur le fjord du Saguenay, Sainte-Rose-du-Nord, située sur la route 172, offre un paysage hors du commun. Tout en côtes, en pentes et en panoramas, ce village porte, à juste titre, le surnom de Perle du Saguenay. Sa paroisse initiale s’est ouverte en 1838, sous le nom de Mission de Sainte-Rose-de-Lima. La précision « du Nord » est apparue en 1933. Le gentilé des gens qui y vivent est Roserains.

En certaines régions, où les premiers colons ont été d’origine anglo-saxonne, se retrouvent des localités intégrant la dénomination, telle North Hatley, sur la route 108, au bord du lac Massawippi dans les Cantons-de-l’Est.

Ouest/West

De part et d’autre du boulevard Saint-Laurent, l’île de Montréal est départagée entre une partie est, majoritairement francophone, et une partie ouest, plus anglophone. L’Ouest de l’île désigne le territoire couvert par les municipalités de l’île de Montréal et les arrondissements de la ville de Montréal situées dans cette dernière zone. Largement connue sous son appellation anglaise, West Island, elle présente une allure cosmopolite et de grands espèces verts en bordure des plans d’eau.

Le parc nature du Cap-Saint-Jacques, à l’entrée de la rivière des Prairies, est le plus grand espace vert public de Montréal. La Société du patrimoine de l’Ouest-de-l’Île y a conçu un circuit cycliste riverain de 70 kilomètres, qui se prolonge le long du canal de Lachine.

Les résidents de Westmount sont depuis plusieurs générations parmi les plus fortunés du Canada. Cette municipalité occupe le flanc sud-ouest du mont Royal. On distingue, sur son petit territoire d’à peine quatre kilomètres carrés, le Lower Westmount, habité en bas de la pente par une classe moyenne aisée, et le Upper Westmount, où vit une classe très huppée. Longtemps lieu de l’élite anglophone, Westmount devient, avec des années, de plus en plus hétérogène.

Qui se souvient de Plage-Laval, ce lieu de villégiature fort couru dans les années 1920 et 1930, développé par des investisseurs new-yorkais? C’était alors un village d’été largement constitué de chalets bâtis près d’une plage sur la rivière des Mille-Îles., dans la partie ouest de la paroisse de Sainte-Rose, qu’on appelle aujourd’hui Fabreville. L’endroit deviendra officiellement Laval-Ouest le 18 juin 1964.

Dans les Cantons-de-l’Est, le premier bureau de poste de West Shellord, sur la route 214, est apparu en 1843. Une fusion municipale, survenue en 1966, a intégré cette municipalité rurale à la ville de Bromont, dont le principal attrait est la station de ski du même nom. Le chemin de West Brome se situe à lac Brome, sur la route 215.

La partie ouest de la Montérégie s’appelle le Suroît. Ce mot désigne également le vent dominant dans cette région. Du normand suroue, il est annonciateur de ciel bleu et de réchauffement des températures.

(Extrait du Dictionnaire géographique du Québec par Normand Cazelais, éditions Fides, 2018).

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