Trouver le sens de la vie
Réflexions sur la recherche du sens de la vie, sur la recherche de votre propre chemin d’amélioration. Textes de penseurs modernes célèbres :
« Aimer plus, aimer mieux. Aimer mal. Mais aimer. » (Raphaëlle Giordano)
Rayonner
On rayonne avec ce qu’il y a à l’intérieur de nous, ce qu’il l’on a cultivé. Changer de posture intérieure a changé ma vie. Je me nourris des belles valeurs, inspirantes. Je me considère comme une exploratrice créative existentielle. À travers mes livres j’explore les grands thèmes de la vie, et j’en parle d’une manière qui me ressemble : légère et pétillante.
Je dis avec mes mots ce que de grands maîtres et penseurs ont passé une vie à étudier. Il est bon d’accepter la vie telle qu’elle est, dans sa réalité, avec ses joies, ses souffrances, ses doutes, ses espoirs.
…Il apparaît que c’est en acceptant la vie avec ses règles de jeu qui ont pu la traverser avec plus de sérénité. La meilleure solution que j’ai trouvée pour calmer les crises existentielles que j’avais dans la vingtaine, c’est de regarder les choses en face : on ne peut influer sur les aléas de l’existence. Mais en changeant notre posture intérieure, on peut changer notre façon de voir les choses. Conscientisons les instants passés ensemble. Soyons amour, le reste est superflu, c’est comme cela qu’on quitte la peur.
(Le succès phénoménal des ouvrages de l’ex-publicitaire, spécialiste en créativité et développement personnel qu’est Raphaëlle Giordano est un modèle de développement personnel en lui-même. Après s’être beaucoup cherchée, cette mère quarantenaire hyper-sensible a non seulement fini par trouver sa voix, mais aussi une voix entendue par plus de deux millions de personnes dans le monde. L’auteure de « La deuxième vie commence quand tu comprends que tu n’es à que une » a publié son troisième roman « Cupidon a des ailes en carton en janvier 2019, en co-édition Plon-Eyrolles).
« Le piège, s’est de croire qu’on sera heureux quand on n’aura plus de pensées négatives ». (Michel Jonasz)
Trouver son chemin
Depuis que je suis môme, je me demande, si la vie a un sens. J’ai donc cherché si naître, vivre de petites joies, souffrir quelques douleurs, se marier, faire des enfants et mourir pouvait suffire. Certains disent que non; d’autres disent que oui, déclarant que les premiers l’inventent des histoires et que les religions, Dieu ont été on été créés pour se rassurer.
Moi je ne crois pas. Ça ne peut pas s’expliquer, c’est une question de foi. bien qu’élevé à l’écart de la religion, je me rappelle qu’en revenant de l’école je priais… pour avoir de la viande hachée avec de la purée à midi, par exemple. Et j’en avais.
Un jour je questionne un prêtre : « mon père est-ce que Dieu est le tout ? ». Il me répond « oui ». « Est-ce Dieu est le mal? » Il me rétorque que non. « Dieu est est-il sa création? » « Non, il y a Dieu d’un côté et sa création de l’autre. Ça m’a toujours épaté, car si Dieu est ce le tout, on ne peut logiquement rien lui retirer et on le respire constamment.
Toutes ces questions révèlent un besoin, mais quel est il ? Pour ma part j’ai trouvé un début de réponse et une intensité à vivre plus grand chez les mystiques Mère et Sri Aurobindo. Selon eux, il existe une étape supérieure dans la croissance de l’être humain que se trouve au-delà du mental. Suivre son chemin, c’est donc une aventure que nous partageons tous, en étant plus ou moins conscients. À mon avis, on ne peut pas se trouver sur la Terre sans ressentir une aspiration à vivre cette intensité, cet autre état qui l’on sait possible.
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(On ne présente plus le chanteur Michel Jonasz. Si vous connaissez aussi l’acteur, vous apprendrez peut-être qu’il a créé, en 2001, sa propre maison d’édition qui publie au coup de coeur un a deux ouvrages par an).
« Nous devrions nous aider nous-mêmes en permanence à devenir meilleurs » (Arun Gandhi)
Semer
Je me considère comme un agriculteur : je sors de chez moi et je plante des graines dans l’esprit des gens, je partage avec eux ceux qui je comprends de la philosophie de Gandhi et j’espère qu’ils feront pousser ces graines, qu’ils finiront pour y réfléchir et qu’ils changeront, qu’ils apporteront en changement dans ce monde.
Catherine pouvons pas construire une chose si nous ne savons pas à quoi elle ressemble, donc nous devons d’abord comprendre ce qu’est la paix.
La paix telle que je la conçois est un endroit où nous pouvons vivre comme une grande famille et où il n’y a pas de destructions. Tous les jours nous pensons à nous-mêmes, à la manière dont nous pourrions arriver au sommet, à la manière dont nous pouvons accomplir des grandes choses par nous-mêmes et nous ne pensons pas aux autres ni à la manière dont nous pouvons grandir et transformer des gens, et ce n’est pas bien. La meilleure façon d’accomplir tout cela est de nous élever en élevant tous les autres êtres humains pour les amener sur notre niveau des valeurs.
(Lorsqu’il était adolescent Arun Gandhi, né en 1834, a vécu quelques années dans l’ashram de son célèbre grand-père le Mahatma Gandhi. Ce qu’il a appris la formé pour la vie. Autant d’enseignements qu’il a souhaité partager avec le plus grand monde.)
« Chaque fois que nous disons merci, notre cœur s’ouvre, et bien souvent la joie jaillit ». (Frédéric Lenoir)
Ici et maintenant
Vivre dans l’ici et maintenant est ce une des clés d’une vie heureuse, comme nous l’enseignaient les Anciens et comme le confirment aussi les études scientifiques contemporaines sur le cerveau. On a en effet découvert que notre cerveau secrète de la sérotonine et de la dopamine, les deux substances chimiques qui produisent du bien-être, lorsque nous sommes attentifs à ce que nous faisons.
Ce qui compte en effet c’est l’attention, la qualité de plaisance que nous mettons dans chacune de nos expériences. Manger, danser, lire, travailler, écouter un ami, regarder la nature et cetera. Rien ne nous empêche aussi de nous remémorer de bons moments du passé telle la fameuse madeleine de Proust ! Pour autant, il ne s’agit pas de ruminer le passé à travers les regrets et remords. Mais de le savourer à nouveau en leur rendant présent, ici et maintenant, par la force de notre mémoire.
(Frédéric Lenoir est philosophe sociologue et chercheur associé à l’École des hautes études en Sciences Sociales. Il a publié de nombreux essais et romans traduits dans une vingtaine de langues. Ses récents ouvrages sont « Petit traité de vie intérieure », « L’âme du monde », « Du bonheur, un voyage philosophique ». Ils on été en tête de liste des best-sellers.)
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