Noël ! fête de l’Amour ! Du seul véritable Amour ! Un Dieu qui s’incarne, par amour !
Un Dieu qui se fait homme, pour mieux nous attirer à Lui! Et c’est vous, Ô, Vierge Marie, qui nous donnez
Jésus, le Sauveur du monde!
Sommes-nous prêts à la belle fête de Noël? Avons-nous les âmes d’enfant qu’il faut, pour recevoir Jésus dans la crèche? Pour être à la hauteur de notre rôle, avec la simplicité des bergers qui adorent?
Ô Marie, c’est toujours par vous, Médiatrice de toute grâce, que Jésus renaît dans les âmes. Avons-nous entendu vos appels pressants, aimants, vos appels de Mère de miséricorde qui veut donner la paix à nos temps troublés? Prière et pénitence, avez-vous dit…
Dans quels sentiments nous sommes-nous préparés à passer la période des fêtes, de si belles fêtes liturgiques qui viennent?
Avons-nous décidé d’accorder la grande part à Jésus et à vous, Marie? Et que même nos réjouissances de famille, qui vous plaisent tant, soient sous votre signe, sous le signe de la soumission aux enseignements de l’Église? Nous devrions tirer tout le profit spirituel possible de la liturgie de Noël…
Que de grâces vous nous réservez, à chacun de nous! Les pauvres comme les riches, tous, tous! Pour vous, il n’y a que vos enfants, tous vos enfants, pour qui Jésus s’est incarné, qu’il a voulu racheter… Comprendrons-nous son Amour? Ce don de Dieu?
Oui, notre Noël de cette année sera le plus beau, le plus riche, le plus élevant de notre vie! Un Noël qui prendra toutes les âmes dans ses filets d’amour, de générosité… Un Noël de charité entre tous les hommes, entre toutes les nations… Un vrai Noël: « Paix sur la terre aux hommes de bonne volonté. »
Sommes-nous vraiment des hommes de bonne volonté? La bonne volonté, ça se prouve, ô Marie. Prière et pénitence, pour sauver le monde, pour gagner la paix… pour mériter la paix. Est-ce que chaque foyer dit son chapelet quotidien? Moi, père de famille, suis-je un modèle de sainteté, de prière, de courage.
Moi, mère de famille, suis-je vraiment une mère selon votre Cœur, ô Marie? Nous, enfants, sommes-nous les enfants que vous attendez de nous, ô Mère de miséricorde ».
C’est Noël: le temps des cadeaux… Avons-nous pensé à vous, ô Marie? Serez-vous la seule oubliée, en ces temps de fêtes?
Avons-nous pensé que votre Cœur se réjouirait si nous vous adressions une aumône substantielle pour la construction ce votre Basilique nationale de Notre-Dame du Cap? Ah! que ce serait beau, et comme vous en seriez touchée, si en ce Noël, tous les foyers du Canada catholique vous adressaient un don pour votre Sanctuaire national, pour la Basilique qui devra être debout pour 1954, et dont les travaux commenceront dès 1950… N’est-ce pas que vous sourirez, ô notre Madone nationale, et que vous réserverez à notre pays des bénédictions toutes spéciales, des attentions toutes particulières? Alors, entendu.
Pour Noël, nous vous adressons un don à votre Sanctuaire national de Notre-Dame du Cap, au Cap-de-la-Madeleine… Ô Marie, donnez-nous de passer le plus beau, le plus saint Noël de notre vie…
Merci, ô Marie, de nous avoir donné Jésus en la sainte nuit de Noël… Merci… Merci…
Centre marial canadien.
(Publié dans Le Bien public, organe du réveil trifluvien Trois-Rivières, jeudi 23 décembre 1948).
Voir aussi :
- Les orphelins d’Huberdeau et Noël
- Noël en 2011 (archives de GrandQuébec.com)
- Ligne du temps, le monde le 25 décembre au XXe siècle
