La pratique de la religion

La pratique de la religion : L’anthropologie de la religion et des phénomènes religieux

Religion : Ensemble de rites, rationalisés par des mythes, qui mobilisent les forces surnaturelles pour susciter ou empêcher une transformation de l’état des individus et de la nature.

Afin de souligner leur foi et de pratiquer leur religion, les humains érigent des lieux de culte.

Toutes les religions comblent de nombreux besoins sociaux et psychologiques. Certains besoins – comme celui d’affronter et d’expliquer la mort – semblent universels. On ne connaît aucun groupe d’êtres humains qui est vécu sans religion pendant une longue période de temps.

La foi confère un sens à l’existence et offre aux individus un moyen d’être de transcender leur vie terrestre. De plus, elle joue un rôle social aussi important que son rôle psychologique. Une religion traditionnelle renforce les normes collectives, donne une caution morale à la conduite individuelle et propose un ensemble de valeurs et d’objectifs communs qui favorisent l’équilibre de la collectivité.

La pratique de la religion

La religion repose sur des pratiques. La foi seule ne suffit pas, elle doit également se concrétiser par des rites. La participation à des cérémonies religieuses peut procurer un sentiment de transcendance personnelle (réconfort, sécurité, voire extase) ou de proximité avec les autres membres du groupe.

Les pratiques religieuses varient considérablement. Pourtant, tous les rites, aussi étranges et exotiques qu’ils puissent paraître, remplissent les mêmes fonctions sociales et psychologiques fondamentales.

Les forces et les êtres surnaturels

Lorsque les êtres humains recourent à la religion dans l’espoir de mieux maîtriser des aspects de leur vie qui leur échappent, ils se tournent souvent vers la prière, le sacrifice ou d’autres rites. Ils présupposent ainsi l’existence d’un monde peuplé d’êtres surnaturels puissants à qui on peut s’adresser pour obtenir de l’aide. Le terme esprit désigne ici les êtres invisibles qui ne sont pas humains et qui disposent d’une puissance supérieure à celle des hommes. Ces êtres se répartissent en trois catégories : les divinités principales (dieux et déesses), les esprits ancestraux et les esprits auxiliaires.

Les dieux et les déesses les dieux et les déesses sont les êtres les plus différents des êtres humains qui soient. Ils ont des caractéristiques hors du commun. Un dieu ou une déesse est perçu comme le maître de l’univers. Lorsque plusieurs dieux ou déesses sont reconnus par un peuple (on parle alors de polythéisme), chacun est vu comme le maître d’une partie de l’univers.

C’était le cas des divinités de la Grèce antique : Zeus était le dieu du ciel, Poséidon régnait sur la mer et Hadès était le dieu de l’au-delà et des morts. Beaucoup d’autres divinités masculines et féminines entouraient ces trois frères et s’est chargeaient d’un aspect particulier de la vie et de l’univers.

Un panthéon, c’est-à-dire un ensemble de dieux et de déesses, comme chez les Grecs, se retrouve couramment au sein des sociétés traditionnelles. Comme la croissance du société résultait habituellement de ces conquêtes, son panthéon c’est transformait assez souvent, car les divinités locales des conquis étaient intégrées au panthéon officiel des conquérants.

(Polythéisme : croyance en plusieurs dieux et déesses. Contrairement au monothéisme, qui signifie la croyance en un seul dieu. Panthéon : Ensemble des divinités et temples où elles rassemblent).

Voir aussi :

Découvrez l'importance de la pratique de la religion dans la vie humaine et son rôle dans la société et la psychologie.
Ganesh, le fils de Shiva et de Parvati, est une divinité très populaire en Inde. Chaque année, on célèbre le Ganesh Chaturthi, un festival donné en son honneur. Pendant plus d’une semaine, on vénère alors le dieu à tête d’éléphant. Par tradition, on immerge des statuettes à son effigie dans un lac ou dans la mer. On accompagne ce rituel de musique, de chansons et de danses. Source de l’image : iStock.

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