L’évolution de l’Univers (par James Redfield, « La Prophétie des Andes)
L’évolution de l’Univers : Toute connaissance semblait se fondre avec une mémoire vraie des choses. Je me souvenais en quelque sorte du passé. Ceci me faisait voir l’évolution sous un jour nouveau.
Je voyais la première matière exploser dans l’univers. Et je voyais que cette matière n’était pas vraiment solide. C’était seulement de l’énergie en vibration. Au départ, elle n’existait que dans sa forme vibratoire élémentaire, l’hydrogène. C’était là tout l’univers : de l’hydrogène.
Je vis les atomes d’hydrogène graviter ensemble comme si le principe dominant de cette énergie était la recherche d’un mouvement menant à un étape plus complexe. Lorsque des poches d’hydrogène atteignirent une densité suffisante, elles s’échauffèrent et brulèrent. Ells se transformèrent en étoiles. Ainsi dans cette aventure, d’hydrogène s’échappa pour devenir un élément vibrant davantage encore, l’hélium.
Sous mes yeux, ces premières étoiles se consumaient et explosèrent, expédiant l’hydrogène et les légumes nouvellement créé dans l’univers. Et tout recommença. Hydrogène et hélium gravitèrent ensemble, jusqu’à ceux qui la température soit suffisamment élevée pour former d’autres étoiles. Celles-ci mirent l’hélium en fusion, créant le lithium. Celui-ci a son tour entra en vibration à un niveau supérieur.
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Et ainsi de suite. Chaque génération d’étoiles créa un élément nouveau, jusqu’à ce que le spectre large de la matière – les composantes chimiques des bases – ait été formé et disséminé partout. La matière était constituée de l’élément de base de l’énergie en vibration qui était l’hydrogène jusqu’au carbone, vibrant à une fréquence très élevée. Le décor était planté pour l’étape suivante de l’évolution.
Tandis que le soleil s’est formait, des poches de matière s’en échappèrent pour tourner en orbite autour de lui. L’une d’elles, la terre, contenait tous les éléments nouvellement créés, y compris le carbone. Pendant que la terre s’est refroidissait, des gaz auparavant enserrés dans la masse en fusion émergeaient à la surface et se mélangeaient pour former la vapeur d’eau. C’est alors que survinrent les grandes pluies qui créèrent les océans sur la croûte encore sèche. L’eau ayant couvert une part importante de la surface terrestre, les cieux s’éclaircirent et le soleil commença à baigner le nouveau monde de sa chaleur et de ses radiations.
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Dans les bassins humides, dans les lacs, et jusque dans les énormes orages qui balayaient périodiquement la planète, la matière entra en vibration au-delà de la fréquence habituelle du carbone, pour atteindre celle des acides amibes. Pour la première fois, ce nouveau niveau de vibration n’était pas stable en lui-même. La matière devait absorber sans cesse d’autres matières en son seins pour maintenir son niveau de vibration. Elle devait manger. La vie, étape suivante de l’évolution, avait commencé.
Encore confinée à l’univers aquatique, cette vie c’était divisée en deux formes distinctes. Une forme, celle que nous nommons vie végétale, se nourrissait de matière inorganique et transformait ces éléments en nourriture par l’utilisation des dioxyde de carbone provenant de l’atmosphère primitive. Les plantes renvoyaient en sous-produit nouveau dans l’atmosphère : l’oxygène.
L’autre forme de vie – que nous appelons vie animale – absorbait seulement de la vie organique pour rester en vibration. Sous mes yeux, les animaux emplirent les océans à la grande époque des poissons. Et lorsque les plantes eurent relâché assez d’oxygène dans l’atmosphère, commencèrent leur voyage vers la terre ferme.
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Je vis les amphibiens, moitié poisson, moitié quelque chose de nouveau et d’inconnu, quitter là pour la première fois et se servir de leurs poumons respirer l’air nouveau. Puis la matière fit un bond pour devenir reptile il la terre se couvrit de cette forme à la grande période des dinosaures. Les mammifères à sang chaud survinrent et occupèrent à leur tour toute la scène. Je compris alors que chaque espèce qui apparaissait représentait la vie – autrement dit la matière – passant à un niveau supérieur de vibration.
La progression s’interrompit au sommet apparu l’humanité.
L’humanité… À cet instant ma vision disparut. J’avais embrassé d’un seul coup l’oeil111 toute l’évolution, l’histoire de la matière et de la progression comme sous le magistère de quelque plan maitre qui l’amenait à des fréquences vibratoires supérieures, par étapes, en créant les conditions exactes et suffisantes pour que nous, les hommes, puissions apparaître.
Je comprenais presque de manière physique comment cette évolution touchait les humains. À un stade plus avancé, elle était liée d’une certaine manière à l’expérience des coïncidences de la vie. Quelque chose dans ces coïncidences nous faisait aller de l’avant dans nos vies et créait une plus haute vibration qui entraînait plus en avant l’évolution elle-même. Pourtant, j’avais beau chercher, quelque chose m’échappait.
