Villes et villages de la Colombie-Britannique

Villes et villages de la province de la Colombie-Britannique

C’est la suite du répertoire des municipalités de la Colombie-Britannique. Pour lire la première partie de la liste, veuillez vous rendre sur cette page : Municipalités de la Colombie-Britannique.

Ville de Sidney

La ville de Sidney se trouve sur la péninsule de Saanich, à la pointe est de l’Île-de-Vancouver, à 20 kilomètres environ de la ville de Victoria, capitale de la province (ne pas confondre avec Sydney en Nouvelle-Écosse ou Sidney au Manitoba).

Même si le nom officiel de la ville est Sidney, on l’appelle souvent Sidney-by-the-Sea, allez savoir pourquoi…

Le peuple des Saanich vécut sur ce territoire pendant des milliers d’années, mais il semble que ce peuple y venait surtout en hiver. Dès le début du XIXe siècle, le territoire appartient à la Compagnie de la Baie d’Hudson. C’est en 1858 que James Douglas y achète de vastes terrains et permet l’installation des premières familles de colons.

En 1859, le capitaine George Richards, du vaisseau Plumper, procède à l’arpentage des terres et nomme un grand nombre des repères géographiques de la région. Il donne ainsi le nom de Sidney à une petite île et au canal qui sépare cette île du continent, en l’honneur du lieutenant Frederick William Sidney, arpenteur de la marine britannique et membre de l’équipage du Plumper. Cette version est sujette à caution car dans les archives de l’Amirauté britannique, cette île serait appelée Sidney depuis 1845.

Le canton de Sidney est constitué civilement en 1891. Il y avait alors un bureau de poste, un magasin général, un hôtel et un petit chantier de construction navale.

Sidney a été élevée au rang de ville en 1952. Aujourd’hui, la localité est peuplée par plus de 11 mille résidents et elle est devenue le pôle économique de la péninsule de Saanich.

La ville se distingue par la qualité de vie qu’elle offre à ses citoyens. Par exemple, on y trouve pas moins de 55 parcs, de superbes plages, des rampes de lancement pour les bateaux de plaisance, des pistes pour les amateurs de vélo, un grand nombre de terrains de jeux et d’installations sportives, etc.

La ville possède deux musées, soit le Musée historique de Sidney et le Musée Maritime, ainsi qu’un centre sur l’Écologie Maritime, et le Monde Minéral (Mineral world and scratch patch) qui est à la fois un centre d’interprétation et un magasin où on peut acheter des minéraux.

Outre ses multiples restaurants et magasins, Sidney est aussi renommée pour ses librairies. Elles se trouvent principalement le long de la rue Beacon et de l’avenue Bevan, face à la mer. Sidney porte d’ailleurs fièrement le titre d’Unique Ville des Livres du Canada (Canada’s Only Booktown).

La ville est le point de départ pour l’observation des baleines qui viennent visiter les côtes de la région. Les amateurs de plongée peuvent se rendre au Récif Artificiel, aménagé pour la plongée sous-marine dans la baie de la ville.

Le terminal du ferry Canada-États-Unis (Sidney, CB–Anacortes, Washington) et le terminal du Swartz Bay Ferry, qui dessert les îles Gulf au nord de la péninsule de Saanich, se trouvent à Sidney.

Ville de Coquitlam

La ville de Coquitlam, en Colombie-Britannique, se trouve à une quinzaine de kilomètres de la ville de Vancouver. Elle regroupe plus de 115 mille résidents.

Coquitlam est située au confluent des rivières Coquitlam et Frazer. De plus, la rivière Pitt traverse le nord-est de son territoire. Trois montagnes l’entourent, soit le Mont Burke, le Mont Eagle Ridge, et le Mont Coquitlam, haut de 1583 mètres.

La frontière américaine n’est qu’à 20 minutes de la ville.

Notons qu’il ne faut pas confondre Coquitlam avec sa voisine, la ville de Port Coquitlam.

Comme un peu partout au Canada, le territoire de Coquitlam fut habité à l’origine par des Amérindiens. Le nom de la ville vient d’ailleurs de la langue des Salish du littoral. Le mot Kwikwetlem veut dire “petit poisson rouge”.

C’est le grand explorateur canadien Simon Fraser qui décrit cette région pour la première fois vers 1810, mais les colons ne s’y installent qu’après 1860, quand on y ouvre les premiers chemins.

Vers 1890, apparaissent diverses industries. Au début du XXe siècle, la ville connaît un certain essor après la venue de douzaines de familles francophones. Le village devient le plus grand centre de la francophonie dans l’ouest canadien. On l’appelle Maillardville, d’après le père Edmond Maillard, curé de la paroisse. Jusqu’à nos jours, même si la ville a changé de nom, plusieurs rues portent des noms français. La ville comporte deux écoles francophones.

Aujourd’hui, Coquitlam est une banlieue résidentielle dont la majorité de la population travaille dans la ville de Vancouver, à Burnaby et dans d’autres localités de la région du Grand Vancouver. Toutefois, on trouve à Coquitlam le parc industriel de Maillardville-Fraser Mills, situé sur les berges de la rivière Frazer.

La vie culturelle dépend naturellement de sa grande voisine, Vancouver. Cependant, Coquitlam possède plusieurs galeries d’art, un grand centre culturel, des cinémas, une grande bibliothèque et plusieurs bibliothèques de quartier.

Coquitlam est l’une des villes les plus vertes de la Colombie-Britannique. On y compte pas moins de 80 parcs municipaux.

Coquitlam est jumelée à la ville de Laizhou, en Chine, et à la ville d’Ormoc, aux Philippines.

Village de Deep Bay

Deep Bay est un village maritime situé sur la côte est de l’Île-de-Vancouver, au nord de la ville de Qualicum Beach. C’est l’une des plus belles localités de la Colombie-Britannique, grâce à sa baie pittoresque qui a donné son nom au village (Baie Profonde).

Le cap de Mapleguard, qui avance fièrement dans l’océan, protège le village et crée un microclimat très agréable. Les îles de Chrome, avec leur ancien phare, Deman, Hornby et Texada, ainsi que la crête toujours enneigée des Coast Mountains, situées sur le continent, sont bien visibles depuis le village. Ces panoramas inspirent de nombreux artistes et enchantent les heureux propriétaires de chalets et de villas des environs.

Deep Bay est un paradis pour les pêcheurs qui y capturent des saumons de 10 kilogrammes (mais ces derniers n’ont sûrement pas la même conception du paradis que les humains). C’est aussi une halte pour les oiseaux migrateurs, dont les oies des neiges, les cygnes trompettes, les aigles chauves, les huards communs et bien d’autres oiseaux.

Les sportifs ne sont pas en reste car les vagues qui se forment dans la baie sont idéales pour les amateurs de windsurf. En outre, le parc provincial Rosewall Creek, situé à l’ouest de Deep Bay, attire un grand nombre de pratiquants du kayak et du canot. Mais il est aussi possible de se rendre au célèbre Arrowsmith Golf & Country Club, avec son parcours de 18 trous qui se trouve à un quart d’heure de Deep Bay.

La communauté de Bowser, une autre célèbre destination touristique de l’Île-de-Vancouver, est à cinq minutes de Deep Bay, et le village de Fanny Bay, où sont cultivées les fameuses huîtres Fanny Bay, n’est qu’à 10 minutes.

Note: Il ne faut pas confondre le village de Deep Bay, en Colombie-Britannique, avec le village ontarien du même nom, ni avec celui qui se dresse sur l’Île Fogo, à Terre-Neuve. Il existe également un cratère Deep Bay, résultat de l’impact d’un météorite en Saskatchewan.

Pour se rendre à Deep Bay, on emprunte l’autoroute 19a.

 

 

Village de Fanny Bay

Fanny Bay est un petit village, situé sur le littoral pacifique de l’île-de-Vancouver, sur les rives du détroit de Baynes qui sépare l’île-de-Vancouver et l’île de Denman, tout près du détroit de Georgia, au pied des Montagnes Coastal. La population du village est de 700 résidents environ. Fanny Bay se trouve à une heure environ de distance de Nanaimo.

L’origine du nom insolite de ce petit village est inconnue et les historiens des lieux discutent toujours s’il a été nommé ainsi suite à un épisode curieux qui aurait eu lieu dans les parages ou en raison d’une histoire romantique. Un mystère qui reste entier.

En tout cas, le nom de Fanny Bay apparaît déjà sur la carte de 1864, dressée par le capitaine G.H. Richards de la Royal Navy. En 1913, il apparaît sur la carte géographique de la Colombie-Britannique et en 1923, la localité qui naît dans ces lieux, prend ce nom.

Le village est très connu en Colombie-Britannique en raison de ses huîtres qu’on y ramasse à la tonne et dont les coquilles forment des montagnes qui n’ont rien à envier aux montagnes les plus hautes de l’île-de-Vancouver (n’y aurait-il pas un peu d’exagération?).

La célébrité de Fanny Bay est due à ses restaurants et son entreprise Fanny Bay Oysters (Huîtres de Fanny Bay) qui cultive ces mollusques et les exporte vers un grand nombre de pays. On peut visiter l’usine et les bassins à huîtres (quoique on ne voit pas grand chose dans l’eau). On peut poser des questions sur les huîtres, on raconte à ce propos que les questions les plus fréquemment posées par les visiteurs sont : “ Est-ce que les huîtres sont vraiment des produits aphrodisiaques? ” et “ Peut-on trouver une perle dans une huître ?”.

Le FBI est un autre restaurant de renom. Il s’agit du Fanny Bay Inn, mais tout le monde dit tout simplement que c’est le siège du “ FBI ”. Le FBI joue le rôle de centre communautaire local, avec sa bière, sa cheminée, sa collection obligatoire d’étiquettes et de bouteilles vides, des jeux de dart (fléchettes) et autres petits détails caractérisant un pub.

Outre les huîtres, on peut observer des lions de mer qui prennent le soleil tout près du restaurant Brico Restaurant, ainsi que des oiseaux qui ont choisi l’endroit pour sa richesse en nourriture. L’association de préservation de la nature de Fanny Bay (the Fanny Bay Conservation Unit) a créé un sanctuaire d’oiseaux pour préserver leur habitat naturel.

Au sud de Fanny Bay se trouve un parc de 63 hectares. Il s’agit du parc provincial Rosewall Creek (Rosewall Creek Provincial Park), habitat des oiseaux aquatiques.

Pour atteindre Fanny Bay, il faut emprunter l’autoroute 19. Le service de BC ferry a un terminal à 4 kilomètres du village, à Buckley Bay.

Municipalité de Ganges

La communauté de Ganges se trouve au milieu de l’île de Saltspring, voisine de l’île de Vancouver (on l’écrit parfois Salt Spring, à ne pas confondre avec Salt Springs, en Nouvelle-Écosse). La ville et ses environs regroupent environ 10 mille résidents.

Ganges est devenue une destination très populaire parmi les amateurs de sports nautique, notamment les mordus de canot et de kayak. Les gens y viennent même des États-Unis (qui ne sont pas bien loin) et d’Europe (c’est un peu plus loin). Au cours des dernières années, on y a développé plusieurs projets résidentiels réservés aux petits malins qui ont choisi de vivre dans ce lieu paisible et enchanteur.

Des orques s’approchent souvent des côtes de l’île, tout comme des morses, c’est pourquoi Ganges est un des points de départ de plusieurs excursions d’observation de la vie aquatique.

Le nom de la ville rappelle le souvenir d’un navire de la Marine britannique, le Ganges, qui explora cette île vers la fin des année 1850. Ce bateau fut construit dans la ville indienne de Bombay (aujourd’hui, Mombay).

On peut visiter le Musée de Ganges (Ganges Museum), qui se trouve au 351 Rainbow Road.

Plusieurs marinas privées et un grand dock municipal, ainsi que de nombreux restaurants reconnus pour leurs plats de poissons, attendent les visiteurs.

Une œuvre d’art baptisée Landmark Mural, est l’un des attraits de la ville. Il s’agit d’une fresque murale peinte sur une ancienne bouée maritime. Elle représente plusieurs animaux marins qui symbolisent la vie dans les environs de l’île de Saltspring. Les auteurs du Landmark Mural sont Amarah K.Gabriel et Timothy Hume.

Deux compagnies d’hydravions relient Ganges à Vancouver. Une compagnie de taxi maritime (water taxi company) assure le service entre Ganges et les îles de Galiano et de Mayne.

Ville de Gold River

La ville de Gold River est située au confluent des rivières Gold et Heber, sur l’Île-de-Vancouver, en Colombie-Britannique. La ville rassemble environ 1400 résidents. Gold River se trouve près de la tête du bras de mer Muchalat, dans le détroit de Nootka. Le nom de la ville vient de la rivière Gold (rivière de l’Or), nommée ainsi par les explorateurs espagnols vers la fin du XVIIIe siècle, bien que l’on n’ait jamais découvert d’or dans la région.

Toutefois, le nom de la rivière attire les chercheurs d’or qui constatent avec un enthousiasme modéré que les principales richesses de ces lieux sont le poisson et la forêt.

Gold River est établie vers le début des années 1960 pour loger les employés de l’usine de pâte à papier de la Tahsin Company Ltd. (connue aussi comme la Forest Products Ltd.). L’usine a fermé ses portes en 1998.

Aujourd’hui, l’économie de la ville repose essentiellement sur le tourisme. La spéléologie et la pêche sportive attirent chaque année de nombreux visiteurs en quête de grottes et de saumons.

Parmi les attraits touristiques, on remarque aussi le village des Premières Nations, la belle plage où le capitaine Cook rencontra pour la première fois le grand Chef Maquinna et qui baptisa ces terres Colombie-Britannique, le parc provincial de Strathcona, ainsi que les grottes d’Upana (Upana Caves) qui sont situées à environ 17 km de la ville.

On y pratique le kayak, le canot, l’escalade et la marche sportive. Le sentier Nootka (Notka Trail), qui est une section du Great Walk de 65 kilomètres, traverse le territoire de Gold River.

De plus, le lac Muchalat, qui s’étend à 19 km de Gold River sur le chemin menant de Gold River à Woss, regorge de poissons.

Village de Kelsey Bay

Kelsey Bay est une belle communauté côtière située dans la vallée de Sayward, dans la région nord de l’île-de-Vancouver, en Colombie-Britannique. Le village de Sayward est la localité la plus proche de Kelsey Bay. La distance entre ces deux municipalités est de 2 kilomètres environ.

Kelsey Bay, qui compte seulement 120 habitants, devient de plus en plus célèbre grâce aux nombreuses opportunités qu’elle offre aux touristes en quête d’espaces sauvages et peu peuplés, ainsi qu’aux amateurs d’ascension de montagnes se dressant à proximité de la mer. On peut apercevoir, à partir de la côte, des baleines qui n’hésitent pas à s’approcher du rivage.

Dans le passé, Kelsey Bay, tout comme les autres communautés du nord de l’île de Vancouver, n’était accessible que par voie maritime. Aujourd’hui, une route de 12 kilomètres relie le littoral au monde extérieur, soit l’autoroute 19.

Le port de Kelsey Bay est le seul entre la ville de Campbell River et celle de Port McNeill. On y trouve une rampe de lancement et une halte pour les embarcations de plaisance.

Notons finalement qu’à l’ouest de la rivière Adam, tout près du pont qui enjambe cette rivière, les vues sont magnifiques. Cette région est d’ailleurs considérée comme l’une des plus pittoresques de l’île de Vancouver, avec les lacs Adam et Eve et les monts Roméo et Juliette qui dominent le paysage.

Ville de Ladysmith

La ville de Ladysmith se trouve sur le littoral nord-est de l’Île-de-Vancouver, à 90 kilomètres de la ville de Victoria et à 23 kilomètres au sud de Nanaimo. Elle est habitée par près de 8 mille résidents.

Ladysmith est devenue l’un des centres touristiques de la Colombie-Britannique en raison de ses vastes espaces verts, de ses forêts sauvages, de son centre-ville historique avec d’excellents restaurants, de sa plage Transfer, de son Festival des Lumières (Festival of Lights) en novembre et de ses Journées de Ladysmith au mois d’août.

Pendant des siècles, les Amérindiens Chemainus ont habité cette région, en particulier la côte de la baie Kulleet, du cap Coffin et du parc Elliot Beach. Ce peuple vivait de la pêche et de la collecte de fruits sauvages.

En 1884, la compagnie de chemin de fer E&N Railway privatise les terrains et les autochtones se replient vers trois villages: Shts’um’inus, Thuq’mi’n et Hwkwumluwhuthun, qui aujourd’hui forment la réserve de Chemainus 13, une des quatre réserves du peuple Chemainus. Un village du nom d’Oyster Harbour est fondé par la compagnie afin de desservir la voie ferrée.

La ville de Ladysmith fut incorporée en 1904 par M. James Dusmuir, un riche marchand et propriétaire de la Wellington Colliery Company. Il baptise la ville en l’honneur du siège de Ladysmith, une des plus importantes batailles lors de la guerre des Boers, en Afrique du Sud au début du XXe siècle.

Des mines de charbon y sont ouvertes et la ville attire de nombreux immigrants venus de Belgique, de Chine et de Finlande. L’industrie du charbon a été à la base du développement de la ville pendant sa première décennie, mais le 5 octobre 1909, une explosion de méthane cause la mort de 32 mineurs et ce drame a entraîné le déclin de cette industrie dans la région.

Les dernières mines ferment après la crise économique de 1929. Par la suite, Ladysmith devient l’un des centres de l’industrie forestière de l’Île-de-Vancouver.

Aujourd’hui, Ladysmith est une charmante ville choisie par de nombreux visiteurs et des personnes en quête d’un lieu paisible pour prendre leur retraite.

Ville de Langley

Langley est une ville de 25 mille habitants, située dans la région du Grand Vancouver, au sud de la rivière Fraser, en Colombie-Britannique.

Les premiers colons européens sont les frères William et Adam Innes, originaires de l’Ontario, qui viennent en Colombie-Britannique attirés par la fièvre de l’or du Cariboo en 1858. Mais ils sont vite désenchantés par les dures réalités du métier de chercheur d’or et ils décident de fonder une ferme à l’emplacement de la future ville de Langley vers 1860.

Au fil des ans, d’autres petites fermes se développent et la municipalité de Langley est constituée officiellement en 1911, après la construction du chemin de fer Inter-Urban par la BC Electric Railway. Langley croît alors rapidement et devient un des centres commerciaux les plus importants de la région du Grand Vancouver. Cependant, le village n’obtient le statut de ville qu’en 1955.

Aujourd’hui, Langley est fière de ses rues réservées aux piétons dans le centre-ville et du verdoyant campus de l’Université de Kwantlen (Kwantlen University College).

Langley se démarque aussi par ses marchés foisonnants et ses nombreux antiquaires. En outre, une grande exposition de voitures, le Langley Cruise-In, s’y tient chaque année en septembre et le Festival des Arts Vivants (Arts Alive Festival) est célébré en août.

Ville de Lillooet

La ville de Lillooet est située en Colombie-Britannique, non loin des villes de Vancouver, Whistler, Kamloops et de la Vallée Fraser.

La ville naît vers le milieu du XIXe siècle. Dix ans plus tard, Lillooet est déjà la deuxième ville en importance dans l’ouest de l’Amérique du Nord, précédée seulement par San Francisco. Aujourd’hui, 5000 habitants environ vivent à Lillooet et la ville est devenue un des endroits de villégiature les plus connus en Colombie-Britannique.

Toute la région de Lillooet est riche en culture et en histoire autochtone de la nation des St’at’imc. Mais l’importance de la ville dans les années 1860 se devait à la Ruée vers l’Or. En effet, Lillooet fut le kilomètre 0 de la route de Pavillon Caribou (Cariboo Pavillion Road) qui menait vers les camps d’exploitation aurifère de la région du Caribou, la toute première route aménagée dans la future province.

Côté industrie, on trouve à Lillooet des vignobles, des usines de fabrication de vin, des services reliés à la villégiature et au tourisme, favorisé par la proximité de Vancouver. Pour les touristes, il y a des parcs avec des sentiers de VTT. La ville est cernée de montagnes, de vallées et de lacs riches en poissons.

Il y a un terrain de golf, des éco-pavillons pour le tourisme écologique et des forfaits de tourisme d’aventure. Lillooet comprend également une école secondaire, deux écoles élémentaires, l’université Thompson Rivers, une bibliothèque, un hôpital, une clinique médicale et une clinique dentaire. Les résidents de la ville bénéficient d’un excellent centre de loisirs avec une patinoire, une piscine, des courts de squash, un gymnase et une salle de musculation.

Une piste de curling, un parc pour planche à roulettes, un terrain de balle molle ou softball, des sentiers de VTT et des parcs contribuent également à un mode de vie sain.

La communauté de Lillooet se trouve au carrefour de la route 99 nord avec les routes 12 et 40.

Le musée local d’histoire, appelé tout simplement Le Musée (The Museum) conserve des collections d’artefacts des Premières nations, dont certains datent de milliers d’années. On y voit aussi des expositions sur la Ruée vers l’Or qui a touché de près la ville. Le Musée expose d’ailleurs la tête d’orignal la plus grande jamais vue en Colombie-Britannique. Ce musée loge dans l’édifice patrimonial de l’ancienne église anglicane de St.Mary.

Fait historique : le Pont des 23 chameaux (Bridge of the 23 Camels) traverse la rivière Fraser reliant deux secteurs de la ville. Le pont doit son nom au fait que lors de la ruée vers l’or, les chevaux et les mules ne pouvaient transporter des poids lourds vers les gisements d’or. Alors, un entrepreneur a eu la brillante idée d’importer 23 chameaux.

Hélas, les chameaux se sont rebellés, personne ne voulait avoir affaire à ces bêtes exotiques, leur odeur ne plaisait pas. Finalement, le propriétaire les a laissé aller dans la forêt. Plusieurs ont péri en hiver, mais certains ont survécu grâce aux résidents. Le dernier des chameaux, nommée Lady, mourut en 1896 dans une ferme près de la ville actuelle de Westwold. Ainsi ce pont érigé en 1981 immortalise-t-il le nom de ses héroïques chameaux dont le destin fut cruel.

Ville de Metchosin

La ville de Metchosin se trouve tout près de Victoria (environ 20 minutes en voiture), sur la côte sud de l’Île de Vancouver, en Colombie-Britannique. Metchosin regroupe plus de 5 mille résidents, dont certains travaillent dans les domaines de l’agriculture et de l’industrie forestière.

Cependant, le vaste territoire de la municipalité de Metchosin est une des destinations les plus prisées de la région pour les amoureux de la nature.

On y trouve de magnifiques sentiers pédestres, de belles plages de graviers, des marinas accueillant des bateaux de plaisance, divers emplacements judicieux pour les pêcheurs et des sites pour l’observation des oiseaux aux alentours de la Lagune Witty’s. Ces terres possèdent des milieux humides très riches.

En outre, on peut y trouver des traces de l’occupation de ce territoire par des tribus amérindiennes, notamment dans le parc de l’East Sooke. Le célèbre sentier de l’Oie Galopante (Galloping Goose Trail) débute à Victoria, traverse Colwood et Langford avant d’arriver à Metchosin, pour continuer ensuite jusqu’à Sooke Leechtown. À Metchosin habitent de nombreux artistes et artisans. Metchosin héberge aussi le Pearson College, une institution de renom, ainsi que la célèbre École internationale d’été des Arts (Metchosin International Summer School of the Arts).

Curieusement, le centre-ville de Metchosin s’appelle Village Centre et non downtown. C’est là que se rejoignent la route de Happy Valley et la route de Metchosin qui mène à trois parcs, soit le parc de la lagune Albert Head, le parc de la lagune Witty’s et le parc régional Devonian. Ils offrent tous les trois aux visiteurs des scènes de la vie sauvage du littoral pacifique.

Au printemps, d’innombrables érythrones (plante de la famille des liliacées) déroulent leur manteau blanc entre les pierres tombales des pionniers enterrés près de l’église locale St Mary the Virgin, appelée aussi l’église des blancs, qui date de 1879.

Voir aussi : 

Ville de Vancouver
Ville de Vancouver. Image : GrandQuebec.com.

Laisser un commentaire